L’agence de presse affirme qu’elle “n’avait pas l’intention d’offenser” avec ses remarques précédentes. En fait, elle voulait faire une démonstration de son wokisme, et a glissé sur cette planche savonneuse.
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Vendredi 27 janvier, l’agence de presse Associated Press s’est efforcée de clarifier les remarques qu’elle a faites en début de semaine concernant l’utilisation des qualificatifs “les” au lieu de “des”, car il constituerait un amalgame insoutenable. Le fil d’actualité a été raillé et dénigré en ligne – maintenant qu’Elon Musk ne censure plus.
AP a été critiquée par les commentateurs après avoir déclaré cette semaine que les journalistes devaient éviter “les étiquettes d’amalgame et souvent déshumanisantes telles que “les pauvres”, “les malades mentaux”, “The French”, “les handicapés”, “les diplômés de l’enseignement supérieur”.
“Utilisez plutôt des formulations telles que ‘personnes atteintes de maladies mentales'”, a déclaré l’organisation. “Et n’utilisez ces descriptions que lorsqu’elles sont clairement pertinentes”.
Après que les utilisateurs des médias sociaux ont critiqué l’AP pour avoir suggéré que “The French” était un terme négatif, leur compte Twitter a indiqué vendredi sur Twitter que ses conseils contenaient une “référence inappropriée aux Français”.
“Écrire ‘français’, ‘citoyens français’, etc., c’est bien”, écrit l’AP. “Mais les termes ‘les’ pour n’importe quel peuple peuvent sembler déshumanisants et impliquer un monolithe plutôt que des individus divers.”
Dans l’ensemble, l’AP a exhorté les journalistes à utiliser des descripteurs qualificatifs “uniquement lorsqu’ils sont clairement pertinents et que cette pertinence est clairement indiquée dans l’article”.
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Il faut se rendre à l’évidence : chaque mot a pour objectif de désigner, délimiter et donc discriminer. Une seule solution : arrêter de parler, d’écrire et retourner dans les grottes. Ceci dit, je me demande si les mammouths peints sur les parois ne vont pas se mettre en grève pour revendiquer leur droit à passer pour des aurochs.