
Le président Joe Biden a confirmé jeudi (le 12 janvier) que d’autres documents classifiés avaient été découverts dans le garage de sa maison de Wilmington, dans le Delaware. Le Procureur général, Merrick Garland a annoncé le même jour, qu’il avait déjà pris la décision de nommer (en catimini, le 14 novembre dernier) un avocat spécial pour enquêter sur le président Biden après que des documents classifiés datant de l’époque où il était vice-président de l’Administration Obama avaient été trouvés en sa possession. Ce qui est troublant c’est que ce sont les assistants de Joe Biden qui ont fait cette découverte en novembre, avant les élections de mi-mandat, et qu’ils ont décidé de couler cette nouvelle dans les médias cette semaine, alors que Joe s’apprête à annoncer sa candidature pour un deuxième mandat en 2024.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Rajan Laad, paru sur le site d’American Thinker, le 12 janvier.
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Joe Biden a gardé chez lui d’autres documents classifiés
Il y a quelques jours, la découverte de documents classifiés dans l’ancien bureau de Joe Biden au sein du groupe de réflexion de son université a fait les gros titres.
Cette découverte a été faite le 2 novembre 2022, quelques jours avant les élections de mi-mandat. Pourtant, l’information a été enterrée par les agences pour protéger les Démocrates. C’est une preuve supplémentaire de la compromission et de la politisation des diverses agences gouvernementales.
Au lieu d’être des chiens de garde pour le peuple, elles se sont transformées en chiens de faïence pour les Démocrates.
Lorsque les normes sont fréquemment violées, elles cessent de choquer le public et deviennent presque une nouvelle norme.
Il est donc important de souligner à quel point il est scandaleux que des agences gouvernementales, qui ont le devoir de servir les citoyens, suppriment au contraire des informations vitales pour eux avant les élections de mi-mandat, alors qu’elles pourraient influencer leur décision de vote.
Les agences ont, une fois de plus, interféré dans les élections nationales pour aider les Démocrates.
De manière inattendue, plusieurs porte-parole démocrates ont même critiqué leur patron, Joe Biden, dans la couverture médiatique qui a suivi.
Après le raid sans précédent de Mar-a-Lago, l' »historien présidentiel » du réseau NBC avait laissé entendre que le Président Trump méritait la peine de mort, malgré le fait qu’il n’y avait aucune affirmation ou preuve qu’il était en possession de documents classifiés à ce moment-là.
Un général à la retraite et ancien directeur de la CIA et de la NSA (le Général Michael Hayden) a semblé approuver le fantasme meurtrier de l' »historien ».
Aucun de ces experts n’a tweeté un mot concernant la mauvaise manipulation de documents classifiés par Joe Biden.
L' »historien » s’est moqué des Républicains.
Le général a fait preuve d’insensibilité en retweetant des affirmations ridicules sur une alliée de Donald Trump récemment décédée, Lynette Hardaway, alias « Diamond » de Diamond and Silk (NdT: un duo de commentatrices conservatrices, partisanes de l’ex-Président).
Quelques observateurs avisés ont été déconcertés par le fait que Joe, qui fait partie des personnes les moins réfléchies d’Amérique, puisse diriger un groupe de réflexion (think tank). Le but de ce think tank est devenu clair lorsqu’il a révélé avoir reçu 54,6 millions de dollars de donateurs chinois.
Tous les rapports sur la gaffe de Biden ont pris soin de préciser que la mauvaise manipulation présumée de documents classifiés par Donald Trump était plus grave.
Ils attribuaient l’action de M. Trump à la malveillance et même à des motifs de trahison, tandis que la gaffe de Biden était une erreur involontaire.
Eh bien, cette affirmation est en train de partir en fumée.
Plus tôt dans la journée, NBC News a rapporté que des assistants de Joe Biden ont découvert un autre lot de documents classifiés dans un autre endroit que son bureau du groupe de réflexion. [Mise à jour : C’était dans son garage, près de sa Corvette. On ne sait pas si le garage était fermé à clé.]
Depuis la découverte des documents classifiés en novembre dernier, les assistants de M. Biden ont cherché d’autres endroits où il aurait pu conserver des documents classifiés datant du mandat de M. Biden en tant que vice-président.
Cette fois, la Maison Blanche a refusé de commenter la situation.
Ainsi, les détails du niveau de classification, le numéro et tous les emplacements précis de ces documents récemment découverts, (malgré la révélation des documents trouvés dans son garage) demeurent flous.
On ne sait pas non plus si la recherche d’autres documents classifiés est en cours ou terminée.
L’attachée de presse de M. Biden, Karine Jean-Pierre, a refusé de répondre aux questions sur le scandale, alors que, étonnamment, les médias, à l’instar de Peter Doocy (le correspondant de Fox News à la Maison Blanche), ont tenté de demander des comptes à l’Administration Biden.
Pourtant, c’est M. Doocy qui a laissé Mme Jean-Pierre momentanément sans voix lorsqu’il lui a rappelé les propos de Joe Biden qualifiant Donald Trump d' »irresponsable » après le raid de Mar-a-Lago.
Ce qui est inhabituel, c’est que, bien que les agences gouvernementales et les médias d’information soient de fidèles caniches des Démocrates, la découverte de ces documents classifiés qui résultent du manquement au devoir de Joe a finalement été rendue publique par les agences, et couverte par les médias d’information.
Pourquoi ont-ils révélé des informations qui donnaient une mauvaise image de Joe Biden alors qu’ils auraient pu supprimer ces informations à jamais et que personne ne l’aurait su ?
- Peut-être le fait que les Démocrates aient perdu beaucoup moins de sièges sous M. Biden lors des Midterms que sous MM. Obama et Clinton a-t-il induit en erreur Joe concernant ses capacités et sa popularité ?
- Peut-être que les dirigeants démocrates, via les agences gouvernementales, veulent remettre les pendules à l’heure pour Joe ?
- Peut-être que les dirigeants démocrates ne veulent pas que Joe se présente en 2024 et que c’est leur façon de l’obliger à se désister ?
- Peut-être que la reconquête de la Chambre des représentants par le GOP a quelque chose à voir avec cela ?
- Peut-être craignaient-ils que leur dissimulation soit découverte ?
Mais revenons aux documents.
Le fait qu’ils aient été laissés dans des endroits non sécurisés pendant une période prolongée rend les risques très graves. Ces documents auraient pu être consultés et copiés par du personnel non autorisé ou des adversaires étrangers hostiles.
Ils ont peut-être été sortis dans le but d’être montrés.
Peut-être que Hunter Biden est entré en possession de ces documents, ce qui signifie que leur contenu serait déjà connu du PCC.
Ce qui est également surprenant, c’est que ce sont les assistants de Biden et non les agents du DOJ ou du FBI qui mènent la recherche des éventuels documents classifiés restants.
Le fait que les avocats de Biden aient découvert les documents classifiés à deux reprises constituait en soi une violation, car ils n’avaient pas l’habilitation de sécurité nécessaire pour accéder à ces documents.
S’ils en découvraient davantage, cela constituerait une nouvelle violation. Mais personne, y compris le DOJ, ne semble s’en soucier.
Cela soulève également des questions concernant la gestion des documents classifiés par la National Archives and Records Administration.
Idéalement, elle devrait disposer des détails de chaque document classifié, y compris leur emplacement.
Les documents classifiés ne devraient pas être autorisés à sortir des locaux sécurisés. On peut se demander si chaque personne est soumise au même examen et à la même vérification avant de quitter les locaux sécurisés.
Si des documents classifiés disparaissent, la National Archives and Records Administration doit lancer une chasse ciblée pour les récupérer.
Le fait que les documents aient été découverts par des avocats après au moins six ans soulève de sérieuses inquiétudes. Il est clair qu’ils n’ont pas d’information appropriée concernant les documents classifiés.
Pourtant, après les perquisitions à Mar-a-Lago, les Démocrates et leurs mandataires médiatiques ont prononcé de nombreux discours moralisateurs sur le fait que les titulaires de fonctions fédérales sont tenus par la loi de renoncer aux documents classifiés lorsque leur service gouvernemental prend fin.
Ils voulaient faire croire que Donald Trump avait été à la fois négligent et traître et qu’il cherchait à vendre les documents à des puissances étrangères.
Après le raid sur Mar-a-Lago, le Procureur général des États-Unis, Merrick Garland, a déclaré qu’il avait personnellement approuvé la décision du FBI d’exécuter un mandat de perquisition dans la résidence du Président Trump en Floride. M. Garland a proclamé de manière moralisatrice que :
L’adhésion fidèle à l’État de droit est le principe fondamental du Ministère de la Justice et de notre démocratie. Faire respecter la règle de droit signifie appliquer la loi uniformément, sans crainte ni faveur. Sous ma direction, c’est précisément ce que fait le ministère de la Justice.
M. Garland va-t-il appliquer les lois contre Joe Biden et faire une descente dans toutes ses propriétés pour récupérer d’éventuels documents classifiés ?
Il est évident que non.
Joe ne subira pas les conséquences de ses actes.
Peut-être que l’un de ses collaborateurs acceptera d’être blâmé et de porter le chapeau pour cette « erreur » de Joe et sera ensuite gracié par lui. À la fin de l’année dernière, M. Garland a nommé un avocat spécial, Jack Smith, pour enquêter sur la mauvaise gestion présumée de documents classifiés par le Président Trump.
Va-t-il également nommer un avocat spécial pour enquêter sur la mauvaise gestion des documents confidentiels par le vice-président Biden ? [NdT: aux dernières nouvelles, il semble que oui]
L’une des pierres angulaires d’une démocratie civilisée est la tenue d’élections équitables où les citoyens disposent de toutes les informations jusqu’à la dernière minute, avant les élections.
Un autre principe fondamental d’une démocratie civilisée est que tous les citoyens, quels que soient leur position, leur pouvoir et leur richesse, sont égaux devant la loi.
Ces principes apparemment inviolables s’érodent rapidement sous nos yeux.
Le mauvais traitement d’informations classifiées, la dissimulation qui a suivi avant les élections et l’absence de toute action punitive contre Joe méritent tous une enquête. Le GOP sera-t-il courageux, méticuleux et concentré cette fois-ci ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : American Thinker
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