Publié par Jean-Patrick Grumberg le 4 janvier 2023

Le gouvernement suisse a rejeté une proposition visant à introduire un troisième sexe ou un “non-sexe” dans les registres officiels, rapporte l’Associated Press. Je respire : mon estime pour ce pays, dont la France a des leçons à recevoir, en aurait pris un coup.

Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !

En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.

Montant libre






En réponse à deux propositions parlementaires, le Conseil fédéral a déclaré que “le modèle de genre binaire est encore fortement ancré dans la société suisse”. L’ajout de telles options nécessiterait de “nombreux” changements à la Constitution suisse et aux lois nationales et étatiques.

La Suisse compte 26 cantons et une structure politique dans laquelle les quatre partis, de la droite nationaliste à la gauche, sont représentés. Des référendums sont organisés sur toute une série de questions et doivent être approuvés par la majorité des cantons – un système de démocratie directe admiré et réclamé par les patriotes français, les mêmes qui appellent, avec une cohérence politique impressionnante, à une reprise en main de la France par un homme fort à la Poutine !

“Les conditions sociales préalables à l’introduction d’un troisième genre ou à une renonciation générale à la mention du genre dans l’état civil ne sont actuellement pas réunies”, a déclaré le conseil.

En Suisse, les personnes sont actuellement enregistrées en tant qu’hommes ou femmes et aucune autre option n’est disponible. Je sais, ça choque : c’est comme s’il n’existait que deux sexes, une aberration. Une commission nationale d’éthique a estimé en 2020 que le moment n’était pas opportun pour modifier ce système. Là, je m’inquiète… “pas le moment” ? Y aurait-il un bon moment pour introduire d’autres genres ? Pourrais-je choisir lampadaire si la fantaisie m’en prend ?

La Suisse se distingue ainsi de ses voisins, l’Allemagne et l’Autriche offrant déjà à leurs citoyens des options autres que masculines ou féminines. La France ne tardera pas.

  • Le gouvernement allemand, des gens prêts à tout pour montrer qu’ils ne sont pas si mauvais que ça, a approuvé en 2018 une troisième option de genre qui permet aux gens de s’enregistrer comme “divers”.
  • Cette décision faisait suite à une décision de 2017 de la plus haute cour d’Allemagne selon laquelle les gens doivent être autorisés à s’enregistrer comme ni homme ni femme. L’affaire avait été portée par une personne atteinte d’un trouble du développement sexuel (DSD). Son trouble était-il aggravé par la présence de son sexe sur sa carte d’identité ? Je doute. Les personnes atteintes de DSD sont soit des hommes, soit des femmes, mais en raison d’anomalies chromosomiques, elles présentent des variations dans le développement de leur système reproductif. Combien sont-elles ? Est-il raisonnable de changer les normes sociales de tout un pays pour une poignée de personnes ?
  • Toujours en 2018, un tribunal fédéral d’Autriche a statué que les personnes doivent être autorisées à s’enregistrer comme un sexe autre que masculin ou féminin si elles le souhaitent, mais cela n’a pas nécessité de changement des lois existantes.

De nombreuses nations dans le monde permettent désormais aux citoyens de s’enregistrer comme ni homme ni femme sur les documents officiels, suite aux groupes d’activistes trans qui font pression pour remplacer la réalité biologique du sexe par des identités de genre subjectives.

En 2019, un tribunal canadien des droits de la personne a même accordé 50 000 dollars à une personne “pangender” pour le préjudice enduré lorsqu’elle n’a pas pu demander un passeport reflétant les genres multiples, voire infinis, de sa personne.

Pan dans les gencives.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading