
Source : 20min
Un homme encourt 20 ans de prison pour tentative de meurtre. Il se mure dans le silence mais les faits ont été enregistrés par vidéosurveillance.
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Les caméras de vidéosurveillance ont filmé la scène terrifiante qui s’est produite à Brugg (AG), en août 2019. Un homme qui soulève sa fille de 4 ans, la lance au sol tête la première. Qui la relève et qui recommence. Finalement, des passants sont intervenus et ont mis fin à l’agression. Depuis mardi, le père est face au tribunal, où il risque une peine de près 20 ans de prison pour tentative de meurtre et une expulsion du pays durant quinze ans.
L’accusé, un Kurde d’Irak de 58 ans, s’est muré dans le silence pendant le procès. Son avocat a parlé pour lui et exigé une peine plus faible, 3 ans de prison et l’expulsion du pays pendant dix ans. Il dit que le père n’avait pas l’intention de tuer. «Sa fille était tout pour lui, son rayon de soleil. C’était un père fiable et aimant», a-t-il déclaré. De plus, la fille est sortie de l’hôpital cinq jours après déjà et s’est entièrement remise de ses fractures du crâne, bien qu’elle souffre toujours psychiquement.
Pour la procureure, en revanche, les images captées par la vidéosurveillance montrent une claire intention de tuer. Elle a rappelé que, lors de ses interrogatoires avec l’accusé, celui-ci avait justifié son acte «parce que la grand-mère l’énervait» (lire ci-dessous). Messages vocaux et discussions sur WhatsApp à l’appui, elle a montré le comportement agressif et menaçant de l’homme avant son acte.
Un passé familial violent
Lors du procès, les discussions sont revenues sur les relations houleuses que l’accusé avait eues avec plusieurs femmes, dont la mère de la fille. Plusieurs fois, la police était intervenue pour des violences conjugales. Deux semaines avant son acte, il avait été expulsé de son domicile après une énième intervention de police. Le jour des faits, il avait accosté, dans un bus, sa fille alors accompagnée de sa mère et de sa grand-mère, qu’il haïssait, et les avait suivies jusque dans la rue. Après une altercation verbale avec la grand-mère, l’Irakien avait pris sa fille pour cible.
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