
Pascale Ferrier, une franco-canadienne âgée de 55 ans, a plaidé coupable d’acte terroriste, de menace envers les fonctionnaires du gouvernement aux États-Unis, et de violations des interdictions relatives aux armes biologiques.
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Mercredi 25 janvier, une femme possédant la double nationalité française et canadienne, a plaidé coupable d’avoir envoyé une lettre de menace contenant de la ricine au président de l’époque, Donald Trump, en 2020. Pascale Ferrier, 55 ans, a admis avoir envoyé une lettre contenant de la ricine qu’elle a fabriquée dans sa maison au Québec à la Maison-Blanche en septembre 2020, et avoir envoyé huit autres lettres aux forces de l’ordre du Texas, a annoncé le ministère de la Justice dans un communiqué.
La lettre adressée à Trump, qu’elle a appelé «le vilain clown tyran», lui ordonnait d’abandonner sa tentative de réélection en 2020.
Le Département américain de la Justice a noté que Ferrier, une récidiviste, pensait que les fonctionnaires du Texas auxquels elle avait envoyé des lettres similaires étaient liés à sa détention d’environ 10 semaines dans cet État en 2019, dans une autre affaire.
Elle a posté les lettres contenant le poison depuis le Canada, et a ensuite tenté d’entrer aux États-Unis via Buffalo, dans l’État de New York, où les agents de la police des frontières l’ont découverte en possession d’une arme à feu, de munitions et d’autres armes.
Dans son plaidoyer coupable, sa colère a transparu lorsque la juge lui a demandé de confirmer les détails de l’accord de plaidoyer.
Les accords de plaidoyer sont généralement conçus pour être injustes et iniques, donnant au gouvernement des avantages pernicieux tandis que les accusés doivent renoncer à un tas de leurs droits fondamentaux», a déclaré la Française, avec un fort accent parisien.
«J’ai analysé et pesé toutes les options possibles. Ces accords de plaidoyer ne sont pas la meilleure, mais la conception la moins délétère du système d’injustice criminelle.»
La Cour de district des États-Unis pour le District de Columbia tiendra une audience de détermination de la peine le 26 avril. Si la cour accepte l’accord de plaidoyer, Ferrier passera 262 mois en prison, soit près de 22 ans.
Dans une seconde affaire au Texas, elle a également plaidé coupable de huit violations de l’interdiction des armes biologiques, mais a accepté que cette affaire soit transférée au tribunal de Washington pour le plaidoyer et la détermination de la peine.
Ferrier détient un diplôme d’ingénieur en France et a fabriqué son poison — la ricine — dans sa maison de la région de Montréal à partir de zéro en utilisant des graines de ricin.
Comme elle n’est pas d’extrême droite, les médias se sont faits très discrets sur la folie haineuse de cette femme.
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