
Au temps de Kadhafi et de Ben Ali, on ne parlait ni de passeurs ni de trafic d’êtres humains et encore moins de migrants morts et disparus en Méditerranée.
Mais des dirigeants occidentaux démocratiquement élus, et en premier chef Sarkozy, pour une scabreuse affaire de financement libyen de sa campagne électorale de 2007, ont voulu changer le destin politique de la Libye et de la Tunisie pour faire émerger une « démocratie islamiste ».
Hussein Obama voulait même faire de la Tunisie un laboratoire de démocratie musulmane pour en servir de modèle aux autres pays musulmans.
Devenez « lecteur premium », pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !
En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.
Résultats de ces pseudos révolutions du Printemps pourri arabe : chaos, insécurité, guerres civiles et tribales, déliquescence des États libyen et tunisien, explosion des attentats terroristes dans les deux pays, viols et esclavage des migrants en Libye, marché noir, marché aux esclaves, corruption, appauvrissement des populations – particulièrement en Tunisie – et les jeunes ne trouvent leur salut que dans l’exil, et la mort par noyade en Méditerranée.
En faisant sauter le verrou sécuritaire de ces deux pays, on a ouvert la porte aux candidats sub-sahariens à l’eldorado occidental, qui ont transformé ces pays en passoire.
Au temps de Khadhafi, les migrants africains s’arrêtaient en Libye, où ils pouvaient y trouver travail et dignité.
Deux hommes, deux pièces maîtresses dans la lutte contre le terrorisme et la migration clandestine, éjectés au profit de hordes islamistes qui rêvent de reconquérir Grenade, et mener une guerre de djihad à l’Occident, comme l’atteste la multiplication des attentats terroristes en France et au Royaume-Uni depuis lors.
Nos dirigeants ont-ils péché par naïveté ou par cupidité ?
Il est certain qu’ils n’ont pas retenu les leçons de l’Iran de 1979.
L’extrême droite souhaite l’arraisonnement des bateaux humanitaires, c’est hélas contraire aux principes fondamentaux du droit de la mer, et constitutif de crime contre l’humanité.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Salem Ben Ammar pour Dreuz.info.
Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.
« Nos dirigeants ont-ils péché par naïveté ou par cupidité ? »
Essentiellement, par manque d’intelligence et insuffisance de capacité de réfléchir sur un problème sans invoquer des principes idéologiques. Les dirigeants ont une vision apprise à l’école des hauts fonctionnaires, et ils gouvernent pour que le monde colle à cette vision. Si le monde n’avance pas dans le sens de leur vision, ils modifient leur politique pour faire changer le pays, jamais pour s’adapter au pays.
Il me semble qu’on ne peut pas exclure complètement la cupidité. Il n’y a qu’à voir l’ampleur de la corruption des politiciens…
Quant à leur stupidité, ça va jusqu’à l’absence du plus élémentaire bon sens. Qu’avaient-ils en tête en facilitant la venue d’autant de populations aux mœurs incompatibles avec les nôtres? Et pourquoi ont-ils mis si longtemps à comprendre que ça allait dans le mur? Incroyable !…
Le Droit de la Mer ne dit il pas qu’il faut secourir et ramener au port le plus proche? Pas de venir chez nous