Publié par Jean-Patrick Grumberg le 28 janvier 2023

Les attaques contre les musulmans sont incroyablement rares au Canada. Cependant, selon M. Trudeau, il est urgent de créer un nouveau ministère pour combattre l’islamophobie. Et qui de mieux, pour diriger ce département, qu’un co-conspirateur du terrorisme ?

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Le 26 janvier, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a annoncé sur les médias sociaux que le Canada nommait une représentante spéciale pour lutter contre l’islamophobie, à la suite de plusieurs attaques contre la communauté musulmane. Trudeau a décidé de nommer Amira Elghawaby pour 4 ans comme première représentante spéciale du Canada pour la lutte contre l’islamophobie. Son bureau dispose d’un budget de 5,6 millions de dollars canadiens pour couvrir les cinq premières années d’activité.

Journaliste et militante de renom, Amira Elghawaby occupera ce poste pour “servir de championne, de conseillère, d’experte et de représentante pour soutenir et améliorer les efforts du gouvernement fédéral dans la lutte contre l’islamophobie, le racisme systémique, la discrimination raciale et l’intolérance religieuse.”

Tout ce qu’il faut savoir sur Amira Elghawaby

Amira Elghawaby est un nom très connu au Canada pour ses efforts de promotion des droits des musulmans et parfois, des activités terroristes.

Elle a mené une longue carrière en soutenant des initiatives visant à contrer la haine et à promouvoir l’inclusion, notamment en tant qu’ancien membre fondateur du controversé Canadian Anti-Hate Network et ancien membre du conseil d’administration du Silk Road Institute.

Elle a également été membre de CAIR, le Council on American-Islamic Relations, qui figure sur la liste des “co-conspirateurs non identifiés” dans une affaire de financement du terrorisme aux États-Unis.

Mme Amira Elghawaby est une employée de longue date du Conseil national des musulmans canadiens (CNMC).

  • Pendant le long et important mandat de Mme Elghawaby au sein du CNMC/CAIR, ce dernier n’a jamais condamné publiquement et nommément son organisation mère, le Council on American-Islamic Relations (CAIR), financé par l’Arabie saoudite et basé aux États-Unis, bien que ce dernier ait été désigné aux États-Unis comme co-conspirateur non accusé dans le cadre de la poursuite pour financement de la Holy land Foundation et qu’il ait été déclaré organisation terroriste par au moins un pays.
  • Pendant l’implication d’Elghawaby auprès de CNMC/CAIR, l’organisation n’a jamais condamné, publiquement et nommément, les personnes matériellement liées à l’organisation mère américaine et qui ont été reconnues coupables d’accusations liées au terrorisme – y compris le propre ancien “coordinateur des droits civils” du CAIR. 

En quoi cela est-il compatible avec le fait de fournir une boussole morale pour lutter contre l’islamophobie ?

  • CAIR est “lié par le FBI au réseau de soutien au Hamas créé par les Frères musulmans aux États-Unis, et est toujours considéré par eux comme un “partenaire de liaison approprié” pour toute action gouvernementale…”.
  • Depuis longtemps, CAIR/CNMC est accusé d’avoir tenté de faire taire les commentateurs qui demandaient des réponses au sujet de ces organisations, par le biais de procès en diffamation.
  • Selon l’ONG Law Fare Project, sous la direction des communications stratégiques d’Elghawaby, CNMC/CAIR, persiste à semer la division et la discorde avec des études et des récits exagérés sur l'”islamophobie”.

Enfin, dans une chronique de 2019 du Ottawa Citizen, elle a publié un article contenant des déclarations outrancières disant que : “les Québécois semblent influencés par le sentiment anti-musulman”. Déclarations pour lesquelles elle est maintenant priée de s’expliquer.

Et cette femme est sur le point d’enseigner aux Canadiens l’islamophobie.

Inciter à la haine pour lutter contre la haine

Trudeau tente tout ce qui est à sa portée pour inciter à la haine dans la société. Le parti libéral veille à ce que le fossé entre les races dans le pays s’élargisse, en nommant des individus aussi discriminatoires à des postes de pouvoir. Le racisme est maintenu en vie par des politiciens comme Trudeau, afin qu’il puisse se poser en protecteur des minorités, et signaler sa vertu.

Conclusion

Au cours des dernières années, les juifs canadiens ont été confrontés à un risque de crimes haineux huit fois plus élevé que celui signalé par la police pour les musulmans canadiens. Mais, en raison de clichés antisémites qui durent, ils ne représentent pas une minorité opprimée politiquement intéressante aux yeux de la gauche.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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