
Les quartiers blancs présentent une vie animale plus abondante et plus diversifiée, et des chercheurs canadiens estiment que le racisme en est la cause.
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Dans une étude portant sur 39 espèces de vertébrés terrestres dans 268 sites urbains des États-Unis, les chercheurs ont constaté « des tendances généralement cohérentes de réduction de la diversité génétique et de la connectivité dans les quartiers comptant moins de résidents blancs ».
« Le racisme systémique modifie la démographie des populations d’animaux sauvages urbains d’une manière qui limite généralement la taille des populations et affecte négativement leurs chances de persistance », écrivent Chloé Schmidt et Colin J. Garroway de l’Université du Manitoba à Winnipeg dans une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences.
Schmidt et Garroway affirment que les pratiques de ségrégation raciale en vigueur pendant le boom des banlieues des années 1950 ont joué un rôle majeur, car elles ont empêché les minorités raciales et ethniques d’accéder aux quartiers les plus recherchés. Cela a eu pour effet d’envoyer les familles blanches dans les banlieues et de concentrer les Noirs et les autres minorités dans des noyaux urbains de plus en plus denses. Cet effet a été aggravé par des barrières physiques, telles que les voies ferrées et les autoroutes.
Les effets ne se limitent pas à influencer le dénombrement actuel des populations animales, mais s’étendent à la manière dont ces animaux évoluent :
« Le racisme systémique modifie la démographie des populations d’animaux sauvages urbains […] d’une manière qui peut façonner les processus évolutifs qui agissent sur eux et la probabilité de leur persistance à long terme dans les villes. »
Selon les chercheurs, le manque de populations animales affecte également les résidents.
« Ces résultats sont préoccupants car la biodiversité urbaine est importante pour le bien-être mental et physique des humains, et les disparités dans l’accès à la nature s’appuient sur les nuisances environnementales existantes liées à la santé dans les quartiers majoritairement non-blancs. »
À la recherche d’une solution, certains progressistes pourraient se tourner vers le transport des animaux par autobus. Schmidt et Garroway, cependant, préconisent de « répartir équitablement et d’augmenter la quantité et la connectivité des habitats naturels dans les villes ». Voilà l’agenda caché ! Tout ça pour ça ? Pourquoi ne pas le dire tout de suite : ils veulent tout simplement forcer les gens à vivre autrement et ailleurs que là où ils choisissent, et imposer une mixité sociale. Ils sont choqué qu’il puisse exister des quartiers plus sûrs, avec moins de violence, et des quartiers dangereux.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Ces chercheurs ont que ça a « foutre » ? Là c’est grave , même très grave ! En arriver a perdre du temps « précieux » a observer que les chiens abandonnent la quartiers noirs ! Quand on observe cela nous ne pouvons que constater que malheureusement nous sommes bien sur le déclin . Et ça va très vite manifestement !