
Après un battage médiatique particulièrement omniprésent sur tous les canaux de communication possibles en France, “Astérix et l’Empire du Milieu”, le dernier film de Guillaume Canet, est sorti et le moins qu’on puisse dire est qu’il fait parler de lui. Pas forcément en bien…
Avec la multiplication des publicités dans tous les médias, l’entretien des principaux protagonistes sur les plateaux télé avides de relayer le nouveau “blockbuster” à la française, on pouvait s’attendre à une grande comédie française destinée à un succès auprès des critiques et du public.
Las, les critiques de la presse sont particulièrement peu amènes. Potion amère pour les uns, “pire du milieu” pour d’autres, le moins qu’on puisse dire est que le petit monde des critiques n’a pas loupé le film de Guillaume Canet.
Devenez « lecteur premium », pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !
En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.
Certains trouveront là le retour de boomerang de la profession face à Seydoux, le patron de Pathé, distributeur et producteur du film, qui avait expliqué il y a quelques mois que le cinéma français s’empêtrait dans son manque de courage et d’ambition et en risquait même de disparaître : cette super-production devait être l’occasion de montrer ce qu’il faut faire pour engranger des tickets et du succès…
Dès lors, on en viendrait presque à croire que les critiques en sont à souhaiter un naufrage du film pour mieux rappeler qu’il ne fait pas bon s’opposer à l’intelligentsia du milieu cinématographique français…
Et apparemment, le naufrage reste possible tant cela ne suit pas non plus chez les spectateurs dont une partie croissante se sent flouée : sur les plus de 3600 notes laissées sur le site Allociné.fr, la moyenne est de 1.5/5 et le tableau des notes ne laisse guère de doute : le public n’apprécie pas la contre-performance de Canet.
À la limite, la critique presse apparaît même un poil meilleure (2,5/5, une petite moyenne sans panache).
En attendant, les associés à la production (TF1 par exemple, certains groupes de presse) mettent en avant un budget colossal pour attirer le chaland, budget qu’on a cependant bien du mal à retrouver dans les décors ou les prestations des acteurs jugés médiocres, puis, lorsque le sujet “budget” est évacué, sur un rassurant démarrage “canon” qui annonce une bousculade de spectateurs dès les premières séances.
Manque de pot, il apparaît que les chiffres annoncés sont quelque peu gonflés des places cumulées aux avant-premières de la veille, gonflement qui sera du reste bien vite justifié par les inévitables fact-checkers (dont ceux de Libération) dont la réputation de serpillières n’est plus à faire.
Au passage, le parallèle est éclairant avec “Vaincre ou Mourir”, production bien plus modeste avec un budget de 3,5 millions d’euros que la critique s’est copieusement relayée pour étriller de toutes les façons possibles (aboutissant à une note de 1,5/5 sur Allociné toujours) mais que le public, lui, n’a pas boudé avec des critiques largement positives (3.9/5 sur Allociné), ce qui lui a autorisé un excellent démarrage malgré le faible nombre de salles dans lequel il a été projeté au début (moins de deux cents). Manifestement, il y a bel et bien un public pour des œuvres qui ne reçoivent pas l’imprimatur de l’intelligentsia germanopratine, et qui, malgré la castration budgétaire inhérente à ce genre de sujet (la République ne distribue ses mannes qu’aux discours approuvés), s’en accommode plutôt bien.
Concrètement cependant, on retrouve les mêmes tendances qui ont animé les précédents opus “Astérix aux Jeux Olympiques” qui fut un échec critique (mais qui parvint toutefois à largement rentrer dans ses frais grâce à l’international) ou “Astérix au service de Sa Majesté” qui fut à peine mieux accueilli par le public et qui aboutit à un échec commercial.
En somme, on est ici dans l’application d’une recette (si un ou deux films sur Astérix n’ont pas forcément bien marché, les autres ont été commercialement très rentables) dans laquelle la prise de risque artistique est finalement minimale voire inexistante. Pire, pour bien faire dans l’air du temps, le film est truffé de discours moralisateurs sur le véganisme ou le féminisme, ce qui n’améliore pas la portance des gags déjà très lourds en eux-mêmes.
Les aides, subventions et autres facilités publiques ainsi que certains avantages fiscaux permettent d’amoindrir encore le risque résiduel tant et si bien que l’opération est très souvent financièrement intéressante. Malheureusement, ce type de montage financier et cette volonté de ne prendre aucun risque, visible tant dans le scénario que dans la réalisation, le choix du casting ou le marketing publicitaire du film, aboutit à des productions qui ne surprennent pas et qui ont généralement des parcours cinématographiques totalement convenus.
On s’amusera du reste de lire les appels un peu gênants de Canet, poussant les Français à aller voir son film, arguant que sans succès, les autres productions françaises pourraient en pâtir, alors même que c’est bien à cause du système particulier de financement des films français, dans un entre-soi moite aux cachets délirants, que l’actuelle production cinématographique sombre d’année en année.
Finalement, il en va de cet opus comme des autres.
Au vu des critiques, particulièrement éreintantes, tout juste peut-on souhaiter que la médiocrité de la réalisation n’obère pas ses rentrées financières, ce qui évitera au contribuable français, impliqué au travers des subventions diverses dont le film a bénéficié comme tant d’autres, d’en être une fois de plus de sa poche. On aura du mal à être optimiste et on ne pourra s’empêcher de penser que ce film, dont on se demande où sont passés les 65 millions d’euros de budget, est surtout une excellente affaire pour ceux qui y ont participé, mais pas vraiment pour le spectateur…
Belle illustration, finalement, de cette France devenue médiocre par épuisement de son audace, par sa volonté de ne plus rien risquer, par son bureaucratisme aux horizons étroits et surtout, son entre-soi bien établi qui aboutit à voir toujours les mêmes têtes toujours aux mêmes places (que ce soit, du reste, dans les arts, dans les médias ou dans la politique).
Ce pays est foutu.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © H16. Publié avec l’aimable autorisation de l’auteur (son site)
Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.
Si je souscris à une bonne partie de l’argumentaire de cet article, je n’en partage pas la conclusion.
Si les succès publics étaient mécaniquement liés à la qualité artistique des films, et ceci quelques soient les pays, cela se saurait. J’en veux pour preuve, si l’on parle des Etats-Unis, les multiples resaucées de « Jurassik Park » où l’unique assise scénaristique est combien de types vont se faire dévorer.
Après, il ne faut pas juger de ce genre de produit comme on le fait d’une oeuvre d’art avec laquelle ils ont autant de rapport qu’un Renoir avec du papier peint. Je ne pense pas d’ailleurs que les critiques cinématographiques devraient se compromettre à consacrer une seule ligne aux blockbusters (sauf exception car certains, quand ils sont entre les mains d’un véritable auteur, peuvent dépasser leur vocation première d’être un produit rentable).
Enfin, si vous jugez que la France est foutue à cause du dernier « Astérix », que dire des autres pays dont la plupart n’ont même plus de production cinématographique et un piètre circuit de distribution ?
Bonjour Marlowe
Je ne vous rejoins pas du tout concernant les blockbusters , certains sont de grande qualité .
J’ai toujours détesté les bobos gauchiasses snobinard qui snobent les blockbusters ( tout en les regardant chez eux en secret ) mais ne l’assument pas .
En tant qu’immense cinéphile , il y a pour moi des bons et mauvais films dans tous les genres , et il n’y a pas de lien entre le budget et la qualité d’un film .
Certains films indépendants soi disant artistiques sont nuls , poussiéreux , ennuyeux à mourir , et surtout prétentieux .
Les blockbusters n’ont pas d’autres buts que de divertir , et de faire passer un bon moment , et certains sont plus intelligents qu’on le pense . Un film comme matrix malgré un gros budget est une merveille . Ce film c’est une critique acerbe du communisme et du totalitarisme en général .
Pour Jurassic Park vous avez pris le mauvais exemple .
Ce n’est pas qu’un film de grosses bêtes pour QI d’huitres . Le concept et la réflexion derrière Jurassic Park m’ont toujours fasciné . C’est l’homme qui se prend pour Dieu en cherchant à modifier la nature en redonnant vie à des créatures disparues depuis longtemps , et ça se retourne contre lui .
Le dernier sorti l’an dernier est loin d’être mauvais . ça montre l’impossibilité pour deux espèces ( l’humain et le dinosaure ) de vivre ensemble , et j’y vois une critique du labo pfizer . Dans l’histoire il y a un grand labo qui cherche à déclencher une famine mondiale pour en tirer parti financièrement .
A votre place j’aurai plutôt critiquer les marvel devenus de véritables outils à propagande gauchiste comme le dernier Black Panther qui est un film raciste anti blanc véritablement dégueulasse .
Tout n’est pas à jeter dans le ciné hollywoodien pour autant . Je ne vais voir que des films ou il n’y a pas trop de propagande gauchiste comme les films d’action ou le héros est tout ce qu’il y a de plus viril et masculin , alors que dans les marvels les hommes sont féminisés et dévirilisés .
A coté de ça , j’aime aussi le cinéma plus sérieux comme les films d’Eastwood . Mais je ne paie que pour aller voir les films des acteurs ouvertement de droite ( Eastwood , Stallone , Keanu Reeves , Tom Cruise) . Les gauchiasses n’auront pas mon argent .
Je vois dans la critique et le fait de cracher sur n’importe quel blockbuster , un énorme complexe d’infériorité des Français qui n’ont pas les moyens de rivaliser avec les Américains .
Sur les 10 films ayant fait le plus d’entrées en France en 2022 , aucun n’est Français , ils sont tous Américains . ça veut tout dire .
pour Axterix et Obelix , la bande annonce totalement bidon en dit suffisamment . J’ai de toute façon toujours eu du mal avec le cinéma Français que je trouve nul et sans ambition . Le dernier navet de Canet reflète le climat de médiocrité qui règne en France tout comme les marvels à la sauce gauchiste reflètent le déclin des Usa depuis que Biden est au pourvoir .
Effectivement la France n’est pas foutue à cause de ce film mais à cause du socialisme , et de sa démographie .
Bonjour I love USA,
Vous ne m’avez pas lu totalement. J’ai bien précisé qu’un blockbuster pouvait être intéressant si un vrai metteur en scène pouvait se l’approprier. Je pense à « Batman: le défi » de Tim Burton, merveilleux film poétique et humaniste.
Je pense que vous allez voir un film avant tout pour son message. Ce n’est pas mon cas. Je ne vais pas voir un film parce qu’il est chrétien et de droite mais parce qu’il est bon.
Si en plus il est chrétien et plutôt de droite (voir les cinéastes que je cite plus bas), je ne m’en plaindrai pas mais là n’est pas l’essentiel. Si notre rapport à l’art consiste à lire ce que l’on pense et voir ce qu’on voudrait voir, sans souci pour la forme, on se sclérose totalement. Il faut tout d’abord qu’une oeuvre vous touche. S’il est un cinéaste de gauche, c’est bien Ken Loach. Pourtant je demande à n’importe qui sur ce site de ne pas être bouleversé en visionnant « Kes » ou « Sweet Sixteen ».
Les frères Dardenne sont parfois classés à gauche, pourtant ce sont à l’évidence des cinéastes qui illustrent avec talent des thématiques chrétiennes: la Rédemption, le Pardon, la Charité (au sens chrétien d’amour du prochain),…
J’ai déjà cité le film « L’Evangile selon St Matthieu », meilleure, et de loin, illustration de cet Evangile réalisée par Pasolini, cinéaste communiste homosexuel.
Les artistes sont des personnes complexes qu’il importe de ne pas réduire à l’aune de nos propres opinions ou croyances.
C’est le talent qu’il faut considérer avant tout. Le reste est affaire de contexte (engagements) ou de psychologie.
Je peux regarder des films de qualité réalisés par des gauchistes , mais à condition de ne pas payer pour ça . Je les regarde uniquement quand ils passent à la télé .
Je ne veux pas qu’ils gagnent de l’argent grâce à moi . Par exemple « La Passion du Christ » de Mel Gibson acteur antisémite dont le père était militant d’un parti d’extrême droite en Australie .
Gibson a été arrêté pour avoir été violent envers des policiers après les avoir traités de « sale Juifs » .
Je reconnais que son film est magnifique , bouleversant , et très réaliste .
Je choisis de ne pas soutenir les acteurs ou réalisateurs de gauche , mais ça n’engage que moi . Je n’oblige personne à faire de même .
Je suis désolé de vous décevoir mais, d’une manière ou d’une autre, vous payez pour voir un film: par exemple, si vous le regardez sur la télé publique, vous le payez par vos impôts ou sur une chaîne privée, en supportant les interruptions publicitaires (rédhibitoire pour ce qui me concerne).
Bonjour IlovetheUSA. A votre liste d’acteurs, ajoutez Gary Sinise qui, non seulement est de droite, mais fait un super boulot de soutien aux vétérans. On en voudrait beaucoup plus des comme lui.
Bonjour ma chère Freddie . C’est marrant que vous me parliez de Gary Sinise car le samedi soir j’aime bien me faire une soirée ciné à domicile , et j’ai justement regardé un film avec lui samedi que je n’avais jamais vu avant , et que j’ai trouvé absolument fantastique .
« Snake eyes » de Brian de Palma avec Gary Sinise et Nicolas Cage » .
Je vous le recommande si vous ne l’avez pas vu . C’était la belle époque quand hollywood n’était pas encore dirigé par des gauchistes .
Je ne savais pas que Gary était de droite . J’ai aussi oublié James Woods qui n’a pas hésité à critiquer férocement Biden et sa clique sur twitter , ce qui a valu à son compte d’être fermé . Elon Musk lui a finalement rendu son compte .
Il y a aussi Jon Voigt qui il y a quelques mois appelait à la démission de Biden sur fox news en affirmant qu’il mettait les USA en danger .
Il faut savoir que depuis une douzaine d’années des gauchistes fanatiques ont pris le controle des gros studios hollywoodiens , ce qui explique la propagande .
A une époque , hollywood était de droite . Keanu Reeves disait d’ailleurs que certains acteurs de droite cachent le fait qu’ils sont de droite par peur de ne plus travailler . Lui même a d’ailleurs été injustement blacklisté par la gauchiasserie d’hollywood tout comme Tom Cruise qui a été viré de la paramount et a rendu ses golden globes en signe de protestation envers l’élite gauchiste d’hollywood .
Hello IlovetheUSA ! Merci pour l’idée de film. Je ne l’ai pas vu et je vais le chercher. Oui, Gary est de droite et il a dit exactement la même chose que Keanu sur l’obligation de la jouer discrète pour ne pas voir torpiller sa carrière. Il me semble pourtant qu’il avait, à un moment (si je ne confonds pas avec un autre), essayé de monter une association pour regrouper les hollywoodiens républicains, histoire de se serrer les coudes. Mais j’avais lu ça il y a longtemps et je ne sais pas ce que c’est devenu. En tout cas, vous avez raison, et moi aussi je préfère que mon argent n’aille pas n’importe où.
J’ai prévu d’aller voir cette semaine Vaincre ou mourir… Vu le déchaînement de la presse gauchiste, c’est un devoir que de soutenir cette initiative. Montrer que la Révolution porte en elle les germes du totalitarisme et de la négation de l’humain, c’est trop…
Avec 106 000 entrées en une semaine, le film fait mieux que tous les derniers films français immigrationnistes et progressistes proposés ces dernières années. Quant aux téléfilms… J’ai voulu voir une série française dernièrement, un peu surnaturelle, je me suis dit pourquoi pas. J’ai arrêté au bout de 30 minutes, quand la fille de la famille, 17 ans, embrasse… sa copine devant parents et petit frère satisfaits. Ben voyons…
Vous cessez de regardez un film quand une fille embrasse sa copine devant sa mère ? Mais si elle avait assassiné les membres de sa famille, auriez-vous de même changé de chaîne ?
Que l’on ressente une oeuvre d’art différemment selon son éthique est tout à fait normal mais cela n’est pas, selon moi, suffisant pour en juger. Renoncez-vous à lire Proust, Wilde, Gide, Capote, Green, Yourcenar, etc… en raison de leur homosexualité (qui transparait dans leurs oeuvres) ?
Le pape l’a dit, l’homosexualité est un péché. Si vous vous détournez d’une fiction sitôt qu’un péché y est commis, il ne vous reste plus grand-chose à lire ou regarder.
Vous en mélangez des choses….
En quoi un thriller ou un film policier, sachant que le crime a toujours existé dans la réalité et l’imaginaire, est un outil de propagande ? Là, c’est différent : vous avez un gouvernement progressiste et un patron de chaîne payé pour rééduquer le peuple en le perfusant de propagande lgbt. Tous les téléfilms sont conçus ainsi pour véhiculer l’homosexualité, la diversité et la femme forte (et laide) qui sait tout faire sans ce crétin d’homme entre les pattes.
Rien à voir avec les livres et l’orientation sexuelle de leurs auteurs. Comment pouvez-vous ne pas voir la différence entre ce qui relève du choix littéraire de chacun et de l’abrutissement délibéré et orienté de chaînes sous influence ?
Le crime a toujours existé mais l’homosexualité également (relisez « Le banquet » de Platon et le fameux mythe d’Aristophane). C’est son statut qui est différent selon les civilisations et les époques.
Ce qui m’interroge, c’est la notion de « propagande » LGBT. En quoi montrer dans une fiction des homosexuels serait de la propagande ? La propagande est un discours visant à promouvoir une idée et à convaincre d’y adhérer. Le fait de voir des homosexuels vous tente-t-il de les imiter ? J’en doute. D’ailleurs, on ne voit pas l’homosexualité se développer là où elle n’est pas pénalisée. D’autant que l’homosexualité est complexe: de l’expérience ponctuelle au mode de vie assumé il y a un monde.
Autrefois, montrer des homosexuels au cinéma était interdit par la censure (sans le code Hays, il est probable qu’un Lubitsch se serait emparé de la thématique), mais dès que celle-ci s’est relâchée, les personnages homos sont apparus de « Quai des Orfèvres » (1947) à, dans le contexte US, « La Rumeur » avec Audrey Hepburn (1961).
C’est que la littérature avait bien de l’avance. Je parlais de Proust parce que l’homosexualité est un fil rouge dans « La Recherche »: les 100 premières pages de « Sodome et Gomorrhe » sont même une étude subtile du problème.
Bref, je ne vois pas en quoi montrer des homos dans une fiction serait de la propagande et je ne suis pas plus choqué quand on montre ce type de péché que d’autres, bien plus graves, au cinéma. Seul compte l’intérêt du propos et le style de l’auteur. Pour faire réfléchir un homosexuel sur ses comportements je pense qu’il faut s’adresser à sa conscience. Nier son existence en refusant sa représentation fictionnelle est totalement inopérant.
On dit que Poutine aurait interdit le film « La femme de Tchaïkovski » en Russie parce que le musicien y est montré comme l’homosexuel qu’il fut.
Pour moi, maquiller la vérité quand elle ne correspond pas à l’idéologie dominante, c’est plutôt cela la propagande.
Vous avez une approche toujours très relativiste des faits. Oui, c’est de la propagande, parce que c’est récurrent, dans toutes les fictions de ces dernières années, et que cela rentre en ligne dans la feuille de route de la TV publique. Et que ce n’est jamais traité sous l’angle du péché. Vous imaginez un téléfilm où les parents pleurent leur fille homo, lui disent qu’elle doit aller à l’encontre de son penchant et que tout le monde s’émeut de concert avec le calvaire des parents ? Vous rêvez… Non, on vous montre un bonheur béat, la nouvelle normalité, qu’importe après tout puisqu’elles s’aiment, aucune limite de cette civilisation chrétienne rance et obsolète ne doit entraver le désir sans entrave des humains tout puissants. Non seulement il y a sur représentation de l’homosexualité mais il y a obligation de la concevoir comme quelque chose de normal et bienheureux.
Le téléfilm en question, avec le synopsis que vous suggérez a déjà été réalisé maintes fois. Sauf qu’il ne s’agissait pas d’une fille homo mais lourdement handicapée.
Car je crois qu’il y a confusion: l’homosexualité n’est ni une maladie, ni un crime. C’est un péché. Les couples homos vivent donc dans le péché comme on le disait autrefois des couples illégitimes. Après, nombre d’homos vivent hors de leur orientation sexuelle une vie très conformiste avec un travail, des loisirs et parfois une famille.
Je ne pense donc pas qu’un téléfilm tel que vous l’imaginez, avec des parents inconsolables d’avoir élevé une fille qui s’avère homo et des proches éplorés soutenant inutilement des parents inconsolables serait pris au sérieux.
Je pense qu’il existe une hiérarchie des péchés: ceux qui ne regardent que la conscience de celui qui les commet (notamment la vie sexuelle quand elle est vécue entre adultes consentants), ceux qui impactent les autres (mensonges, addictions, avarice, …) et les crimes (vols, violences, meurtres).
Je comprends votre sensibilité spécifique pour le péché d’homosexualité mais, pour moi, il en existe de bien plus graves. Dieu sera seul à même d’évaluer le poids dans la balance de ce comportement certes impie mais qui n’est pas considéré par celui qui l’adopte comme contraire à sa nature et surtout, qui ne regarde que lui-même.
Vous êtes un adulte et, si mes souvenirs sont bons, avec deux filles adultes, donc votre sexualité – si je puis me permettre – est stable et claire. Je suis dans le même cas. Moi, je me mets du côté des jeunes d’aujourd’hui qui ne sont pas encore entrés en puberté ou viennent juste d’y entrer. Le matraque- car c’est bien de cela qu’il s’agit – est inouï et cherche à brouiller les lignes. Soit, en promouvant toute forme de sexualité alternative et en la présentant comme quelque chose de positif, attrayant, moderne ; soit, en condamnant tout réflexe jugé inapproprié, sexiste et dangereux, notamment chez les jeunes garçons, et cela va du football en cour de récréation à la porte que l’on tient aux femmes. Les jeunes sont paumés, tiraillés entre une pornographie en abondance, une pruderie ridicule et repentante, et des modèles maghrébins de masculinité violente et régressive, qui, eux, sont totalement tolérés. Un exemple parmi tant d’autres vécus par une amie mère de famille : vidéo sur l’homosexualité diffusée en classe (et oui !) et lorsque deux hommes se sont embrassés, le fils de mon amie a fermé les yeux et fait une grimace : grondé, convoqué et 3h de colle. Mon amie est comme moi chez Parents Vigilants de Reconquête. Donc, elle n’est plus seule mais son fils ne comprend pas tout ce déchaînement et souffre du regard reprobateur des adultes contre lui. Voilà où on en est. C’est la même chose quand vous refusez la propagande de sos méditerranée dans les écoles. Nous sommes des résistants face à une orchestration méticuleuse et décidée qui vise à nous rééduquer par de multiples canaux.
J’ai vu Vaincre ou Mourir, que j’ai vraiment apprécié. J’y suis allé en m’attendant à un film historique. Je connaissais déjà cette période de l’Histoire, je n’ai pas été déçu. J’y suis allé après avoir jeté un œil sur les flots de critiques négatives rédigés de la main gauche. Parmi les reproches, l’aspect brouillon des scènes de batailles, filmées en amateur…
Alors que lesdites scènes m’ont immédiatement rappelé un film de 2005, The Constant Garderer, de Fernando Meirelles, avec Ralph Fiennes… La caméra capte l’arrivée de cavaliers janjawid dans un village du Darfour et le massacre d’une population terrorisée.
La même scène, séparée dans le temps et dans l’espace – la Vendée du XVIIIe et le Soudan du XXe – un même talent pour nous faire vivre un moment intemporel d’affolement et de terreur instinctive …
Allez voir le film plutôt que de soutenir celui de Canet…
Merci pour votre retour. Je connais bien la Vendée, son histoire et ses musées…
Malheureusement je n’arrive plus à voir un film ou une quelconque production française car il y a toujours un « message » indigeste c’est au-dessus de mes forces. L’art ne crée plus le beau c’est un outil de propagande.
Qu’il y ait un message ou non, quelle importance ? Ce qui compte, c’est que le film soit maitrisé, bien mis en scène, rigoureux dans l’écriture,… Bref, que ce soit une oeuvre d’art. Si j’apprécie les film de T.Malick, de John Ford, d’E.Rohmer ou Rosselini c’est, certes, parce que ces cinéastes chrétiens interrogent ma foi mais avant tout parce que ce sont d’immenses artistes dont les films se laissent voir et revoir après des décennies.
En sera-t-il de même de « Vaincre ou mourir » ?
Avouez, Marlowe, qu’il y a bien propagande, parce qu’il y a publicité. Le « message » systématiquement proposé dans le cas des LGBT est que c’est positif et que les gens qui ne sont pas d’accord sont des gros vilains intolérants. Il n’y a pas souvent d’analyse profonde des drames que cette orientation peut provoquer. C’est pour cela que c’est de la propagande, pas parce qu’on parle de l’homosexualité, laquelle effectivement ne date pas d’hier dans la production artistique. J’ai par exemple lu des romans latins gratinés sur le sujet, mais ils n’essayaient pas de nous « vendre » les sexualités alternatives comme aujourd’hui.
Il y a probablement des drames dans la vie des homosexuels mais cela leur est-il propre ? Dans les deux films que j’ai cités, l’homosexualité n’est pas franchement vécue comme un long fleuve tranquille.
Vous dîtes qu’il y a propagande là où il y a « publicité », c’est à dire information que cela existe. A ce compte, toute fiction parlant du réel serait propagande. Des couples homos existent, on peut le déplorer car il s’agit d’un péché mais, en ce cas, faut-il ne plus parler de cette réalité ? Doit-on remettre au goût du jour le code Hays ?
Je ne suis pas sûr que la censure fasse reculer le péché. Pensez-vous que ne plus diffuser d’émissions telles que « Le meilleur pâtissier » fera reculer la gourmandise ?
Que ne plus montrer de couples qui se trompent fera reculer l’adultère ? Que la paresse disparaitra quand on ne tournera que des fictions montrant des gens heureux au travail ?
Je pense justement que l’on en appelle à la censure que quand on a la paresse de s’adresser aux consciences.
La publicité n’est pas juste une information sur le réel existant. Merci toutefois pour votre réponse.
Au dela de ça, avez vous regardé un peu la production actuelle hollywoodienne, en particulier les séries ? Dans certaines, la proportion d’homosexuels ou autres LGBTQ frisent les 30 à 50%. Excusez moi, mais dans la vie réelle, alors que j’ai pas mal vadrouillé et fréquenté toutes sortes de milieux, jamais je n’ai croisé de telles proportions… Ah si, dans une boite gay où j’allais régulièrement fut une époque, mais bon, on ne va pas dire que ce soit une illustration de la population lambda.
Et il se trouve que ce genre de matraquage à un effet, en particulier sur les plus jeunes, la vague de « transitions » des dernières années en est l’illustration assez claire.
Vous avez raison mais je ne suis pas surpris. On ne peut pas, comme le suggère implicitement Fleur de Lys, tourner éternellement « La petite maison dans la prairie ».
Entre nous, iriez-vous voir un film qui raconte l’histoire d’une famille bourgeoise conformiste et sans histoires à qui tout réussit dans une permanente et tranquille bonne humeur ?
Soyons honnête: les séries à succès sentent toujours un peu le souffre: meurtres, violence, mensonge, sexe plus ou moins explicite doivent pimenter le produit pour trouver un public.
Je pense que si on voit plus que dans la vie réelle des familles recomposées ou des homosexuels dans les séries c’est qu’il est plus aisé de construire des situations cocasses sur ces bases folkloriques.
En France, la série « Scènes de ménages » est dans cette lignée avec des couples caricaturaux jouant sur tous les clichés.
Lorsque sévissait le code Hays, on ne montrait pas ce qu’on voit aujourd’hui couramment mais le public n’était pas dupe et les cinéastes en jouaient savamment par une symbolique de l’image ou des artifices. Je pense à l’orfèvre en la matière, Lubitsch, qui sachant qu’il ne peut montrer un couple dans un lit filme leur ombre qui y est projetée. Ou Hitchcock qui, alors qu’un baiser ne peut excéder 3 secondes, filme C.Grant et I.Bergman s’embrasser en se parlant faisant durer le dit baiser de longues minutes.
Il y a beaucoup d’hypocrisie dans tout ça. Ce n’est pas le cinéma qui a inventé l’homosexualité. Alors que sévissait le code Hays, Cary Grant et Randolph Scott vivaient une idylle qui dura près de 12 ans, années où les deux conjoints furent des modèles de séducteurs, élégant pour l’un viril pour l’autre.
C’est exactement cela Freddie. Les gosses dans les écoles ne parlent que d’homo et de trans, quand ce n’est pas de la sainte diversité. Dès 3 ans, on veut organiser des lectures dans les mediatheques avec des drag Queen (voir la résistance de Reconquête à Toulouse). Tout est fait pour détruire le modèle blanc hétérosexuel chrétien et fabriquer une génération de futurs indécis, éternels malheureux dans leurs corps, genre ou identité sexuelle.
Fleur de Lys, je trouve que le côté publicitaire est aussi assez actif au sujet de la famille dite « recomposée » (rien que le mot est de la réclame). Nombre de séries vantent l’ouverture d’esprit de ce modèle. Ceux qui ont du mal avec cette situation sont forcément des aigris, etc. Marlowe nous dirait qu’il faut bien traiter d’un phénomène de plus en plus courant. Mais c’est la façon de le faire qui en fait l’apologie. Bien souvent les familles « recomposées » en réalité, c’est sordide. Demandez aux notaires. Rien à voir avec ces comédies guillerettes où c’est tellement plus vivant d’être plus nombreux à table entre « ex » compréhensifs et demi-fratrie sous le regard des grands-parents amusés.
Freddie, on parle là de séries ou films, pas de documentaires.
S’il s’agit de « traiter » un phénomène de société, on réalise des documentaires. Les films ou séries s’emparent de la réalité et créent avec cette matière des oeuvres dont la qualité dépendra du talent des auteurs.
Je ne pense pas que les films ou les séries (l’art en général) influent sur le contexte. Elles en sont plus le reflet. C’est pourquoi la censure est inopérante à terme. Poutine peut interdire « La femme de Tchaïkovski », tous les Russes savent qu’il était homosexuel. Le code Hays n’a pas plus influé sur les moeurs que la prohibition n’a aboli l’alcoolisme.
Je ne pense pas un instant qu’un couple va divorcer puis recomposer une famille en se disant: « On va bien se marrer ! Comme dans la série machin ! ».
Marlowe, je n’ai pas glosé sur l’influence que cette propagande a effectivement sur la société, et n’ai pas mené de recherche sur la question. Je n’ai pas non plus recommandé d’ériger certains sujets en tabou. J’ai juste dit qu’on peut effectivement constater, dans la production médiatisée actuelle, une tendance à la propagande, et à présenter certains faits de société de façon apologétique. Ne me faites pas dire davantage que ce que j’ai dit. Est-ce que cette « réclame » change les mœurs ? Je n’ai pas rédigé de doctorat en sociologie sur la question. Tout ce que je constate, c’est que les producteurs de discours diffusent une certaine vision de la société, qui ne correspond que très peu à la réalité. Est-ce pour le public ou pour se convaincre eux-mêmes, je n’en sais rien.
Vous avez une analyse bien fine de la situation, je suis admirative de votre trait concis et bien brossé. Finalement, c’est comme le vivre ensemble : une vision angélique d’une réalité violente. On est au cœur du concept de propagande et le progressisme, comme toutes les idéologies qui visent à rééduquer l’homme et à le détacher de ces anciennes attaches, a besoin de nombreux leviers – écoles, média, presse, justice, administrations, publicité – pour marteler sa doxa. Cela me rappelle la brochure sur la pédophilie distribuée en école primaire. Il s’agissait d’une bande dessinée pour éveiller les enfants aux bons réflexes (ne pas suivre un inconnu, refuser d’être touché par un adulte, savoir qui prévenir…). Les pervers potentiels étaient tous des hommes blancs. Les gentils – professeur, policier, médecin, psychologue, assistante sociale… – représentés comme bienveillants, étaient tous des hommes ou des femmes au teint mat ou peau noire. L’idéologie est partout.
Merci Fleur de Lys 😉. J’essayais juste de recadrer le sujet (y a-t-il ou non propagande ?) parce que Marlowe prend beaucoup de tangentes (censure, efficacité sociale de la propagande, etc). D’un autre côté, on ne peut vraiment pas dire le contraire, il aime bien discuter ! Ça alimenté le débat.
Encore une fois, l’art n’a pas pour fonction de rendre compte de la réalité L’artiste ne fait que s’en emparer pour le renvoyer en questionnement. Une nature morte de Cézanne ne reproduit pas la réalité: elle n’aurait aucun intérêt. La réalité passe par l’imaginaire de l’artiste qui la rend au public imprégnée de sa sensibilité. L’accueil de l’oeuvre nous renseigne ensuite sur le contexte de sa production, sur ce qui la rend possible.
Maintenant, il faudrait analyser les productions que vous jugez apologétiques. Pouvez-vous me citer un film, une série qui nous ferait penser qu’il doit être diablement bon d’être homo, trans, ou membre d’une famille recomposée ?
Vous allez sur votre moteur de recherche préféré, vous tapez « famille recomposée guillerette série » et vous trouverez des articles sur ces productions où tout ceci est banalisé. Le message général : ce n’est pas si grave que ça, et au fond tout le monde est sympa. Ceci dit, Marlowe, si vous restez convaincu qu’il n’y a pas de tendance générale à la diffusion de certains messages stéréotypés, tendance à laquelle la « subjectivité personnelle de l’artiste » se plie pour suivre la mode du moment… eh bien, je ne vais pas vous convaincre.
Comme vous le dîtes plus haut, j’aime bien le débat, mon but n’est donc ni de convaincre ou d’être convaincu mais d’alimenter la réflexion.
En l’occurrence, la recherche sur internet que vous me suggérez n’a guère d’intérêt. L’idéal serait que vous me citiez un exemple de série intégrant la propagande dont vous parlez en me précisant sous quelle forme.
Je reste dubitatif sur l’influence de la fiction sur le contexte. Je ne crois pas que des films ou séries aient précédé le développement des divorces (donc des familles recomposés), des couples illégitimes ou la décriminalisation de l’homosexualité et les aient donc légitimés a priori.
Sauf preuves du contraire en tout cas.
Marlowe, puis-je vous citer ?
« ceux qui, comme moi, font preuve de lucidité et rappellent que l’on n’obtient rien sans convaincre »…
Quand Marlowe dit qu’il faut montrer la réalité, il faut garder à l’esprit que, d’une part, un tri est opéré sur ce qu’il convient de montrer (aucun film sur les meurtres commis par les clandestins, sur l’infiltration des Frères musulmans, ou sur les trans qui vivent mal leur transition…) ; et, que d’autre part, la réalité politiquement acceptable est savamment améliorée : la France est multiethnique et multiculturelle ? Alors les héros seront forcément intégrés, gendarmes, courageux et vertueux, nos sauveurs en quelque sorte. Même chose, effectivement, pour ces familles recomposées ou homosexuelles, la vision est enchanteresse. Quant aux jeunes, remarquez qu’ils sont toujours révoltés, donneurs de leçons devant des parents complaisants, obsédés par l’écologie et gentiment idéalistes. Jamais patriotes, identitaires, catholiques, polis et bien élevés….
Je ne reconnais pas franchement ce que vous décrivez dans ce que je peux voir sur les écrans. « Bac Nord », par exemple, n’est pas franchement un film qui incite à considérer la société comme réunissant les cultures dans un ensemble paisible et harmonieux. Je dirais la même chose de « Médecin de nuit » ou d’autres films où c’est plutôt un sentiment de société instable qui transparait. Idem pour « Les misérables » de Ladlj Ly, pas franchement optimiste, voire carrément apocalyptique.
Quant aux jeunes « donneurs de leçons », voyez « Le jeune Ahmed » des frères Dardenne qui traite de l’intégrisme chez les jeunes. On est loin des teen-movies.
Enfin, sur les trans, je vous conseille « Girl » de Lukas Dhont (il faudra vous accrocher, c’est parfois très dur). Nous verrons ensuite si ce film donne à penser qu’être trans est un bonheur de chaque jour.
Je serais curieux de connaître les films auxquels vous pensez quand vous parlez de « vison enchanteresse » des familles homos ou recomposées.
Vous avez totalement raison . Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir qu’il y a de la propagande LGBT partout , dans les blockbusters Marvel en particulier , et c’est la raison pour laquelle je ne vais plus les voir .
Je ne vais voir que les films d’action et d’épouvante ou la propagande n’est pas trop présente .
Quand aux séries ou à netflix , je n’en parle même pas . C’est la raison pour laquelle je n’ai plus netflix . Comme dit Elon Musk , netflix n’est plus regardable tant la propagande gauchiste est omniprésente .
Marlowe s’obstine à ne pas voir ce qui saute pourtant aux yeux . Comme dit Fleur de lys , le but de cette propagande est toujours le même : détruire les valeurs familiales avec le modèle traditionnelle de base , créer une société de familles brisées , de jeunes paumés qui ne savent plus quelle direction donner à leur vie .
Des individus paumés , isolés sont ainsi plus faciles à manipuler et à asservir . On peut facilement en faire des esclaves de l’Etat totalitaire, et détruire ainsi l’Occident .
Ce qui saute aux yeux c’est que vous réduisez drastiquement vos sorties cinéma aux séries B. Il y a beaucoup de films qui ne parlent ni d’homosexualité, ni de familles recomposées et qui sont de grands films. Je citerai ici « Drive my car », « Annette », « The card counter », « The father ».
Plus récemment: « Decision to leave », « As bestas », « EO », »En corps », »Un monde »,…
Vous avez raison mais si ce sont des grands films sur le plan artistique , ce ne sont pas de films qui sont vus par le grand public . Ces film n’ont pas exactement explosé le box office .
Ce sont des films qui sont destinés à un public restreint ( critiques , festivals de cinéma , salles d’art et essai , cinéphiles ) , pas au grand public .
Le grand public va voir ce que vous appelez des séries B qui ne sont pas des séries B mais des blockbusters . Les séries B ne sortent même pas en salles , ce sont les directto dvd .
Les blockbusters sont vus par des dizaines de millions de gens , alors pour propager leur propagande , les gauchistes remplissent ces films de LGBT , noirs et autres féministes , histoire de réeduquer les Occidentaux avec leurs idées de dégénérés .
La qualité de ces films d’un point de vue artistique est discutable , mais le grand public va les voir contrairement à ceux que vous avez cité .
Pour ce qui est du film de Canet , ceux qui l’ont vue affirment que c’est plein de propagande féministe et vegan , ce qui est risible puisque ce sont des gaulois qui sont censés manger de la viande non ?
La propagande gauchiste est partout . C’est un fait , et il devient difficile de se rendre au ciné en famille à cause de cela .
VAINCRE OU MOURIR : UN FILM RÉVÉLATEUR DU COMBAT CULTUREL
La gauche le déteste et ça lui réussit plutôt bien. Depuis le début de l’année, journalistes et politiques multiplient leurs attaques contre le premier long-métrage du Puy du Fou, « Vaincre ou Mourir ». Sorti dans seulement 188 salles en France le 25 janvier, le film vient pourtant de dépasser les 100 000 entrées en une semaine. Une réussite alors que partout dans le pays, les témoignages affluent de spectateurs ayant parcouru jusqu’à 200 kilomètres pour trouver une séance, souvent terminée sous les applaudissements.
Le sujet, original dans le cinéma français, était tout trouvé pour le Puy du Fou : raconter la guerre de Vendée pendant la Révolution, via l’épopée de Charette, chef royaliste des Vendéens. Une histoire d’honneur et de panache, dans le camp des vaincus, massacrés par centaines de milliers. La gauche s’indigne d’une « attaque contre la République », alors qu’elle a l’habitude d’encenser des films victimisant les immigrés contre la République. La gauche dénonce une « falsification historique », alors qu’elle se gave de fictions où les Français sont effacés de leur propre Histoire…
Derrière ces postures, la gauche révèle surtout une peur panique : perdre son monopole sur la culture. Après avoir abandonné le réel et les classes populaires face à l’immigration, seul un contrôle total de la narration, de l’école aux médias, assure encore son influence. Le succès du Puy du Fou et son projet cinématographique lancé par « Vaincre ou Mourir » lui sont insupportables car ils échappent à son pouvoir. Ils ouvrent la brèche face à la propagande, qui a éloigné tant de Français de la fierté d’être eux-mêmes.
Voilà pourquoi j’encourage chacun d’entre vous à aller voir ou revoir la magnifique épopée de Charette et à la recommander à vos proches. Toutes nos actions arrachant la culture aux griffes de la gauche rendront possible la transmission de notre civilisation aux générations futures.
Éric Zemmour