Publié par Magali Marc le 18 février 2023

Les fanatiques du «climat» sont souvent des imposteurs qui prétendent défendre le caractère sacré de l’intégrité scientifique, alors qu’en vérité ils vont à l’encontre de la méthode scientifique en supprimant le débat, la recherche scientifique et le libre échange d’idées. De véritables chercheurs scientifiques nient les affirmations selon lesquelles le changement climatique rend le monde moins vivable, provoque des épisodes plus graves ou plus fréquents de conditions météorologiques extrêmes ou entraîne une augmentation des décès liés au climat. Selon leurs recherches, les tendances des données à long terme montrent que c’est l’inverse qui se produit.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Anthony Watts et de H. Sterling Burnett, paru sur le site d’American Thinker, le 17 février.

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Il faut s’opposer à l’Inquisition climatique

Les alarmistes climatiques prétendent faussement défendre le caractère sacré de l’intégrité scientifique tout en violant la méthode scientifique en supprimant le débat, la recherche scientifique et le libre échange d’idées.

Les porte-paroles de l'”Inquisition climatique” (IC) agissent ainsi, disent-ils, parce qu’ils prétendent avoir le monopole de la « vérité » sur les causes et les conséquences du changement climatique.

Pour cette raison, l’IC colle aux réalistes et aux sceptiques du climat – ceux qui, parce qu’ils suivent la méthode scientifique, mettent en évidence diverses lacunes dans les connaissances sur le climat et les faiblesses de l’argument selon lequel la Terre est au bord d’une catastrophe climatique – diverses étiquettes offensantes, la plus oppressante étant peut-être celle de « négationniste du climat ».

Récemment, Roland Lloyd Parry, dans un article publié à l’origine par l’AFP et diffusé sur Yahoo News, intitulé « Politics, cash, fame : what motivates climate change deniers » [ NdT: Ce qui motive les négationniste du climat: la politique, l’argent, la célébrité] a pris le train en marche en affirmant que les sceptiques du climat sont purement motivés par l’appât du gain et la célébrité.

M. Parry et les personnes qu’il a interviewées pour son article utilisent l’une des accusations les plus courantes et les plus faciles contre les réalistes du changement climatique : ils sont dans la poche de “Big Oil” (les grandes compagnies pétrolières) et d’autres sociétés, à la recherche de gloire et de fortune.

Ces affirmations sont sans fondement, c’est pourquoi les preuves d’un tel lien sont rarement, voire jamais, fournies.

Bien sûr, M.Parry ne fournit rien de substantiel ; juste les opinions de certaines personnes qui ont fait carrière en dénigrant les réalistes du climat.

En vérité, les réalistes du climat, tels que le Heartland Institute et les autres organisations qui se consacrent à la promotion d’une politique saine fondée sur des données scientifiques solides, reçoivent un financement négligeable par rapport aux énormes sommes investies dans la recherche climatique catastrophiste et les causes politiques liées au climat.

La plupart des accusateurs sont incapables de se regarder dans un miroir et de voir que si quelqu’un est acheté et payé dans le débat sur le climat, c’est bien eux.

M. Parry, par exemple, ne semble pas reconnaître que les personnes qu’il a interviewées pour son article, John Cook et Stephan Lewandowsky, ont une longue histoire de manigances sans scrupules contre les climato-sceptiques qui ne pourraient être décrites que comme des “tactiques puantes”.

Par exemple, John Cook, un ancien dessinateur de bandes dessinées, aujourd’hui chercheur postdoctoral au Climate Change Communication Research Hub de l’Université Monash, est arrivé là où il est simplement en dénigrant les climato-sceptiques. Il a notamment tenté de se faufiler dans une conférence sur le climat organisée en 2019 à Washington par le Heartland Institute.

M. Cook a prétendu représenter le Weather Channel (la chaîne météo). Pourtant, sa ruse a échoué.

Lorsqu’il a été expulsé de l’événement, son équipe de tournage a enregistré la “fausse indignation” qu’il a exprimée pour s’être vu refuser l’entrée dans un lieu auquel il n’était pas autorisé ou qualifié pour assister en tant que journaliste préalablement enregistré.

Son complice, Stephan Lewandowsky, professeur de psychologie à l’Université de Bristol, s’est également employé à entraver la recherche de la vérité climatique en dénigrant les réalistes du climat.

Il a abusé de ses titres de compétences en tant que psychologue professionnel en diagnostiquant à distance les motivations des climato-sceptiques, en affirmant que les réalistes souffrent de divers “troubles mentaux” sans jamais les interviewer ou révéler ses propres préjugés.

Il s’agit d’une violation manifeste des canons de l’éthique médicale de la pratique psychologique.

La mauvaise conduite de M. Lewandowsky était si flagrante qu’un article qu’il a écrit sur la psychologie de ceux qui rejettent les affirmations selon lesquelles une catastrophe climatique est imminente a été rétracté par la revue scientifique dans laquelle il avait été publié.

Cela ne s’est pas produit une seule fois, mais deux.

Dans un autre article, Il a tenté d’affirmer que les idées des sceptiques du climat s’apparentaient au système de fausses croyances des négationnistes de l’alunissage. D’autres scientifiques ont écrit des critiques cinglantes sur lui et sur ses méthodes.

M.Lewandowsky n’a pas apprécié que son article soit rétracté, et a suggéré que les “menaces” en étaient la raison plutôt qu’une science de mauvaise qualité.

Finalement, les rédacteurs en chef de la revue lui ont reproché de diffuser des informations erronées.

Malgré ces larges manquements à l’éthique, M. Parry semble penser que MM. Cook et Lewandowsky sont dignes de confiance.

Il a, lui aussi, imité la même technique puante utilisée par M. Lewandowsky lorsqu’il a refusé d’interroger les climato-sceptiques concernant leurs opinions pour son article.

Il s’agit tout simplement d’une tactique de dénigrement classique, fondée sur de nombreux sophismes.
Les tests, les observations, les débats et les échanges intellectuels sont les marques de la rigueur scientifique et du progrès sociétal.

Des centaines d’articles publiés sur le site Climate Realism et des dizaines de brèves vérifications des faits publiées sur le site Climate at a Glance montrent que les preuves – c’est-à-dire les données mesurables et enregistrées – n’étayent pas les affirmations selon lesquelles le changement climatique rend le monde moins vivable, provoque des épisodes plus graves ou plus fréquents de conditions météorologiques extrêmes ou entraîne une augmentation des décès liés au climat ou à la température.

En fait, les tendances des données à long terme montrent que c’est l’inverse qui se produit.

Plutôt que d’aborder les preuves et les arguments valables présentés par les climato-réalistes, les membres de l’IC ont recours à des tactiques dogmatiques et autoritaires.

Quand ils ne se contentent pas de lancer des noms ou d’utiliser des attaques ad hominem pour discréditer les réalistes du climat qui osent contester “leur vérité” sur le changement climatique, ils en appellent à la censure, menacent les carrières et proposent même l’emprisonnement des climato-sceptiques.

H.L. Mencken, un grand observateur de la nature humaine, propose une raison possible pour le comportement de l’IC :

« Le but de leur politique est de maintenir la population dans l’inquiétude (et donc de réclamer d’être menée en sécurité) par une série sans fin de croque-mitaines, pour la plupart imaginaires ».

Le physicien Richard Feynman, lauréat du prix Nobel, offre une évaluation plus charitable :

« Le premier principe est que vous ne devez pas vous tromper vous-même et être la personne la plus facile à tromper. »

En ce qui concerne le changement climatique, il est triste que les alarmistes se soient autant trompés eux-mêmes.

Cependant, il est inadmissible qu’ils continuent d’essayer de tromper les Américains ordinaires, en particulier les élèves des écoles publiques.

En vérité, il existe des négateurs du climat. Nous les appelons les membres de l’Inquisition climatique.

*Anthony Watts est chercheur principal au Centre Arthur B. Robinson sur le Climat et la Politique Environnementale du Heartland Institute. H. Sterling Burnett, Ph.D. est le directeur du Centre Robinson.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Americanthinker

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