
Un article publié en février par Tom Saunders, météorologue à ABC News, contient des éléments qui ont de quoi renforcer les doutes de la sincérité du mouvement de protection du climat. L’article est intitulé « Le Bureau de météorologie envisage de modifier les définitions d’El Niño et de La Niña ».
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Pour rappel, La Niña et El Niño sont deux phénomènes climatiques caractérisés par une anomalie de température d’une partie des eaux de l’océan Pacifique. Et pour vous situer l’histoire, l’origine du nom « El Niño » remonte aux années 1800, lorsque des pêcheurs de la côte Pacifique de l’Amérique du Sud ont remarqué qu’un courant océanique chaud apparaissait tous les deux ans.
Donc, selon l’article, « le Bureau of Meteorology (BOM) est en pourparlers avec les agences atmosphériques internationales pour revoir la définition de La Niña et El Niño, ce qui permettrait de réécrire le livre des records de l’histoire météorologique mondiale ».
Le Dr Andrew Watkins, directeur des services de prévision climatique du Bureau australien de météorologie (BOM), a été interviewé par Tom Saunders.
Le Dr Watkins a déclaré :
« L’année dernière, nous avons lancé un projet visant à déterminer si nous surveillons correctement l’oscillation australe El Niño. L’indice El Niño est-il la bonne chose à utiliser pour tenir compte du réchauffement climatique ? »
Les agences météorologiques mondiales envisagent de modifier/adapter la manière dont El Niño et La Niña sont considérés.
L’excuse pour effectuer ces changements est qu’actuellement, différentes agences utilisent des méthodes différentes pour les déclarer.
- Le changement climatique/réchauffement planétaire/effet de serre, appelez-le comme vous voulez, est une théorie qui n’a pas été prouvée scientifiquement, seulement selon des modèles informatiques qui dépendent des données qui leur sont fournies, et, puisqu’ils s’avèrent constamment faux, sont révisées périodiquement.
- Il n’existe aucun article scientifique dans les archives empiriques qui montre, à partir d’observations basées sur des expériences, que le dioxyde de carbone provoque un réchauffement.
- Personne n’a jamais mesuré le réchauffement de la Terre à partir du rayonnement infrarouge provenant des molécules de CO2 dans l’atmosphère et n’a directement attribué le réchauffement mesuré à ce rayonnement.
- Ceci malgré 30 ans et des dizaines de milliers d’articles scientifiques publiés.
- Ces veulent désormais ajuster la définition d’El Niño Southern Oscillation, ou ENSO, afin de réduire le réchauffement naturel des océans et d’inclure leur faux réchauffement dans leur théorie du réchauffement climatique.
Ce satané El Niño se met en travers de leur récit
Comment peuvent-ils dire que c’est le CO2 qui fait tout le réchauffement alors que c’est El Niño ?
Cela fait longtemps que les agences ajustent les températures en fonction de leur agenda politique
Un changement global dans la définition des événements ENSO n’interviendra vraisemblablement pas avant quelques années, mais le BOM pourrait ajuster sa moyenne de référence pour compenser le « changement climatique » dès cette année, ce qui contribuerait à aligner ses données publiées avec celles d’autres agences.
On dirait qu’ils essaient de redéfinir El Niño comme étant causé par le « changement climatique », lequel changement, à les entendre, vient de l’activité humaine industrielle, et que j’expliquais en début d’article qu’El Niño a reçu ce nom en 1800 – ce qui ne veut pas dire qu’il est apparu à ce moment, mais montre que le CO2 provoqué par l’ère industrielle comme cause du réchauffement d’El Niño serait une énorme altération frauduleuse.
Ils essaient d’attribuer une partie du réchauffement dû à El Niño à leur théorie du « changement climatique ».
Leur désir de tout ajuster en fonction de leur agenda politique est sans fin. Et sans honte – souvenez-vous du ClimateGate.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
En inversant partout les causes et les conséquences, les réchauffistes tenteront tout pour justifier leurs billevesées…
Merci JPG pour cet article éclairant et pour nous rappeler le Climategate quasiment jamais évoqué !
Sur le « ClimateGate » voir :
https://www.wikiberal.org/wiki/Climategate
Je ne suis pas climatologue et je ne me prononce donc pas sur l’origine des changements climatiques mais ceux-ci sont indiscutables.
J’en parle non comme un théoricien mais comme quelqu’un qui vit à la campagne la moitié du temps et qui voit les agriculteurs obligés de changer leurs pratiques depuis une dizaine d’années. Si vous discutez avec eux, ils vous expliqueront combien le manque de froid pour la vernalisation, l’augmentation des périodes de sécheresse, les gelées récurrentes en période de végétation les obligent à modifier des pratiques pourtant très anciennes.
La rentabilité de certaines cultures tend à baisser significativement et d’autres sont donc amenées à les remplacer. Là où je vis, en Dordogne, le maïs était il y a 15 ans la culture la plus rentable. Elle est aujourd’hui détrônée par le colza ou l’orge en raison des déficits hydrométriques.
Il ne faut pas se laisser dicter nos comportements par les idéologues écolos mais il faut être cependant lucide sur la réalité des changements climatiques qui nous affectent.
Les dictateurs dans l’âme qui se servent du sujet pour imposer aux gens (pas à eux) leur façon de vivre, mélangent tout intentionnellement, alors qu’il y a trois sujets :
– il y a un réchauffement ou pas ? Partout ?
– ce réchauffement est-il causé par l’homme ou par un cycle naturel ?
– l’homme peut-il faire baisser la température ?
Vous avez effectivement bien résumé les questions à se poser.
Je n’en ai pas la réponse. Je me contente de constater les désordres climatiques actuels auxquels les agriculteurs que je côtoie tentent de s’adapter.
Beaucoup de sagesse dans le commentaire de ‘MARLOWE’ ci dessus.
Pour ce qui est de l’idéologie professée par le GIEC il a déjà été démontré que ses théories n’ont pas les fondements scientifiques établissant leur infaillibilité.
(cf ‘les 10 mensonges du Giec’ -éditions l’ Artilleur-)
Depuis que la terre est terre , elle a connue des périodes glaciaires et des périodes de réchauffements . Dans les « rapports » du Giec il n’y a aucune preuve scientifique rien n’est probant . Ils ne font que « reprendre » des données « scientifiques et les remodeler à leurs sauces .Quand on sait qui paye le Giec on comprend tout . Comme Euclide disait : »Ce qui est affirmé sans preuve , peut être nié sans preuve » .
Il y a toujours eu des changements climatiques, et personne n’avait jamais songé à les imputer à l’activité humaine.
Le 14 juillet 1928, il y avait 50° sur la plage de Malo les Bains (Dunkerque).
Six mois auparavant, hiver 1928-29, la température était descendue à -34° …avec banquise (J’ai personnellement vu la banquise à Dunkerque à la fin des années 1980, on ne voyait plus le sable).
Alors…
Il me semble que les modélisations de la NASA prévoient un nouveau refroidissement à partir de 2030…
Ce que vous dîtes est juste mais si vous interrogez des agriculteurs, ceux-ci ne vous parlent pas de pics ponctuels qui, effectivement, ont toujours existé mais de tendances linéaires et tenaces. Par exemple, les vendanges dont on connait les dates depuis le moyen-âge, doivent être avancées régulièrement depuis 30 ans en raison du climat.
Autrefois on ne vendangeait jamais avant le 15 septembre mais ordinairement entre le 20 septembre et le 1er octobre.
Aujourd’hui peu de vignobles vendangent après le 10 septembre et aucun après le 15.
Je n’écoute aucun idéologue ou soi-disant spécialiste mais les gens qui vivent en phase avec le climat et eux sont formels: il y a bien un changement climatique visible depuis plusieurs décennies et qui les a amenés à changer leurs pratiques.
Maintenant, que les activités humaines y soient pour quelque chose je n’en sais strictement rien.
Bonjour Marlowe . Si le réchauffement est réel , il y a aussi un refroidissement . Voir des températures qui n’ont jamais atteintes au USA depuis que ce pays existe . Il faisait -55 dans l’est du pays ( il me semble que c’était dans le New Hampshire ) en début de mois .
C’est en fait un changement tout à fait naturel comme il y en a eu à plusieurs reprises dans l’Histoire . Entre chaque ère glaciaire , il y a eu des périodes de réchauffement . Ainsi à une époque , ce qui correspond aujourd’hui à la Grande Bretagne était recouvert par les eaux .
Le problème c’est que les élites gauchistes se servent de ce changement climatique naturel comme d’un prétexte pour imposer le communisme dans les démocraties Occidentales .
Margaret Thatcher en parlait déjà dans les années 80 . Si l’écologie est une cause noble , l’écologisme lui est bien différént . C’est une nouvelle idéologie totalitaire qui ne dit pas son nom .
Voir le nouvel article de H16 sur l’enfer qui attend l’Europe au nom du réchauffement climatique .
Bonjour ILTU,
Effectivement, plutôt que réchauffement global, je préfère le terme de dérèglement climatique. Je ne sais ce qui se passe dans le reste du monde mais ce que je constate auprès des agriculteurs de Dordogne c’est que le changement est perceptible depuis 2 décennies et s’accélère. Nous ne sommes pas comme devant le début d’une ère glacière qui se mesure en milliers d’années.
Je prenais l’exemple des vendanges dont la période est la même depuis le Moyen-Age et qui, en 3 décennies, s’est avancée de 2 à 3 semaines. Les agriculteurs se fichent des écolos mais se voient obligés de changer leurs pratiques. Naturel ou pas, le changement climatique ne peut être nié quand on doit passer du maïs au colza puis du colza à l’orge ou quand les vignerons doivent remonter vers le nord pour trouver un climat favorable au raisin.
Emil ; c’est tout a fait ça ; en effet à l’hivers 1963 ,1964 il y a eu également la banquise ,enfants nous traversions le chenal de Gravelines , les bateaux de pêches étaient prisonniers de la glace d’une épaisseur d’environ 25 cm voir plus , certains bateaux ont même subi des dégâts sur leurs coques en bois , des photos d’époque peuvent en attester la véracité . Et a cette époque il n’y avait pas de « pollution » .
Et en 1976, les plages du sud-Ouest de la France étaient bondées et les gens se baignaient le week end du 11 novembre.
Je me souviens de la sécheresse de 1976. Les agriculteurs de Dordogne avaient parfois enregistré des baisses de rendement de 50%.
Mais ils n’ont pas été obligé de changer leurs pratiques pour autant, ce à quoi ils s’astreignent progressivement depuis 2 décennies.