
Jamie Reed n’a rien d’une républicaine chrétienne. C’est une femme queer mariée à un homme trans et « politiquement à gauche de Bernie Sanders ».
Ses antécédents de questionnement de genre l’ont conduite à s’intéresser aux enfants trans. De 2018 à 2022 elle a travaillé au Washington University Transgender Center du St. Louis Children’s Hospital. D’abord convaincue d’aider au mieux les patients, elle s’est vite aperçue de dérives. Celles-ci l’ont conduite à lancer l’alerte auprès du Procureur Général de l’État du Missouri.
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I. Une inquiétante augmentation des adolescentes
Jusqu’à environ 2015, la très grande majorité des transsexuels étaient des garçons qui se sentaient filles depuis leur plus jeune âge. À cette période est apparu un nouveau type de patients : des adolescentes, souvent sans antécédents de dysphorie de genre dans l’enfance. Jamie Reed nous dit qu’elles étaient environ 10 par mois à prendre rendez-vous au centre en 2018.
En 2022, elles étaient 50.
Jamie Reed précise qu’elles souffraient souvent de dépression, d’anxiété et/ou présentait des troubles du spectre autistique.
Elles arrivaient parfois par groupe d’un même lycée. Cette dernière constatation rejoint celle de Lisa Littman, reprise par Abigail Shrier dans son livre « Dommages Irréversibles« .
Cette apparente contagion sociale était taboue au centre de St. Louis. Les médecins admettaient qu’un tel facteur pouvait jouer dans certains faux autodiagnostics comme les personnalités multiples, voire dans le suicide. Ils refusaient cependant qu’il ait un impact dans le transsexualisme : l’identité de genre est innée affirmaient-ils.
II. Des effets secondaires importants
Les bloqueurs de puberté et les hormones de synthèse entraînent de nombreux effets secondaires.
Les adolescents sont prévenus des risques de stérilité définitive. Mais, à cet âge, ils n’en réalisent pas toutes les implications, comme l’a remarqué Jamie Reed.
Les garçons risquent l’impuissance avec le traitement par œstrogènes.
Chez les filles, la testostérone affine leur paroi vaginale, ce qui entraîne des déchirures lors des rapports sexuels. Celles-ci peuvent nécessiter des réparations chirurgicales sous anesthésie. Le clitoris s’hypertrophie en micro-phallus. Il peut alors être douloureux au frottement contre les habits.
Pour les 2 sexes, le traitement hormonal de substitution favorise l’apparition ou l’aggravation de troubles de l’humeur.
III. Des patients aux lourds antécédents psychiatriques
L’absence de protocoles stricts conduit à des prescriptions aberrantes d’hormones. Jamie Reed parle en particulier des patients du secteur psychiatrique de l’hôpital pour enfants. Elle cite l’exemple d’un jeune garçon qui présentait un grave trouble obsessionnel : une envie compulsive de se couper le pénis après la masturbation. Il n’avait jamais mentionné de dysphorie de genre. Il a cependant été mis sous hormones de substitution, a priori pour le rendre impuissant et l’empêcher de se masturber. Jamie Reed n’a jamais reçu d’explications nettes du médecin à propos de cette prescription.
IV. Les droits bafoués des parents
Jamie Reed a constaté le « manque de considération » que le personnel soignant a pour les droits des parents. Les médecins et psychiatres s’estiment plus à même de juger de l’intérêt de l’enfant. En cas de désaccord entre le père et la mère, ils prennent systématiquement parti pour celui qui est en faveur de la transition. Même quand on peut se demander s’il n’a pas influencé son fils ou sa fille.
Ce soutien du corps médical se prolonge devant les tribunaux, où le témoignage des professionnels de santé a un fort impact. Certains juges suivent aveuglément leur avis. Cela revient à enlever le pouvoir de décision aux parents et à le remettre dans les mains des médecins.
V. L’apparition des détransitionneurs
Les détransitionneurs sont ceux qui arrêtent leur traitement et s’identifient de nouveau à leur sexe biologique. Au St Louis Children’s Hospital, leur nombre a commencé à augmenter en 2019. Jamie Reed a tenté d’alerter les médecins du centre. Elle pensait qu’ils aimeraient s’intéresser à ces dossiers, pour comprendre ce qui s’était passé et ce qu’ils avaient raté. En vain. Un docteur a déclaré qu’il ne voyait pas « pourquoi il passerait du temps sur quelqu’un qui n’était plus son patient. »
Si la détransition a lieu trop tard, les dégâts physiques sont permanents : voix, poitrine, clitoris… Jamie Reed parle d’une jeune femme qui avait subi une double mammectomie ou « chirurgie du haut » à 18 ans. Quelque temps plus tard, elle était retournée dans le service de chirurgie et avait demandé à récupérer ses seins. Les soignants n’avaient pas su quoi lui répondre.
Jamie Reed a quitté son emploi fin 2022. Sur les conseils de ses proches et amis, elle hésitait à parler. Tous savaient ce qu’il lui en coûterait au niveau personnel et professionnel. C’est une interview de Rachel Levine qui l’a décidée. Ce ministre de la santé transgenre de l’administration Biden affirmait « qu’aucun enfant américain ne [recevait] de médicaments ou d’hormones qu’il ne devrait pas pour la dysphorie de genre ». Devant cette contre-vérité, elle a lancé l’alerte auprès du Procureur Général du Missouri. Compte tenu du peu de fiabilité des études sur les mineurs transgenres, elle réclame un moratoire sur les traitements hormonaux et chirurgicaux.
Florence Comès
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Ces pseudo professionnels de santé sont des criminels ! Déjà la Grande-Bretagne et les pays scandinaves font marche arrière sur ces délires, mais évidemment la France s’y lance à corps perdu, avec la circulaire Blanquer et bien sûr l’appui idéologique de Papa N’Diaye.
Et avec la propagande d’Etat en grand renfort dans les écoles, les média, les séries TV ou les campagnes d’affichage.
Un enfant de 5 ans d’aujourd’hui a le cerveau saturé de femmes voilées et de personnes à l’identité sexuelle volontairement floue. Même les mannequins hommes de la mode ou des parfums ont des physiques peu virils, effeminés et les femmes sont androgynes. Cela m’a frappée la dernière fois que j’étais dans une boutique Lacoste.