Le Secrétaire d’État aux transports, Pete Buttigieg, s’est finalement rendu à East Palestine, dans l’Ohio, près de trois semaines après le déraillement d’un train survenu le 3 février, qui a entraîné une contamination chimique de la région. M. Buttigieg, ayant refusé d’offrir l’aide du gouvernement fédéral, la FEMA ( La Federal Emergency Management Agency, l’organisme gouvernemental dont le rôle consiste à assurer les secours en situation d’urgence) n’a pas proposé son aide.

C’est seulement après que l’ex-Président Donald Trump ait apporté de l’eau et des fournitures aux habitants de East Palestine que M. Buttigieg s’est décidé à aller lui-même sur place. Donald Trump a parlé avec les centaines de partisans qui l’ont accueilli chaleureusement puis leur a acheté des sandwichs au McDonald local. En revanche, M. Buttigieg s’est contenté de rencontrer la presse et en a profité pour faire porter le blâme du déraillement du train sur une déréglementation adoptée pendant la présidence de Donald Trump. (Source : thegatewaypundit)

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Nick Arama, paru sur le site de RedState, le 23 février.

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Pete Buttigieg se rend finalement à East Palestine, mais cela ne se passe pas bien

Jeudi (le 23 février), le secrétaire d’État aux transports, Pete Buttigieg, s’est finalement rendu à East Palestine, dans l’Ohio, près de trois semaines après le déraillement d’un train survenu le 3 février, qui a entraîné une contamination chimique de la région.

Ce n’était qu’après une réaction publique importante face à l’inertie de M. Buttigieg et de l’équipe Biden, et après que l’ex-Président Donald Trump se soit rendu sur place.

À l’exception d’un tweet, Joe Biden n’a fait aucune déclaration publique sur la catastrophe. En fait, il s’est rendu en Ukraine pour donner aux Ukrainiens des millions, déclarant que l’Ukraine a capturé son cœur.

Donald Trump est arrivé à East Palestine avec de l’eau et des fournitures mercredi, le 22 février. Il a payé pour une tonne de sandwichs chez McDonald pour les premiers intervenants et les habitants de la région.

M. Buttigieg est arrivé jeudi matin à 7h, avec un casque sur la tête et une attitude arrogante.

Les journalistes ont tenté de lui poser des questions, mais il les a rejetées et son attachée de presse a déclaré qu’elle ne voulait pas avoir une conversation devant une caméra pour une apparition publique avec son patron, et que lui demander de le faire était « agressif. »

Répondre aux questions devant la caméra ne fait-il pas partie du travail d’une attachée de presse ?

Surtout quand ils doivent répondre de la façon dont ils ont géré cette affaire. Alors qu’ils n’ont pas voulu répondre, c’était comme remuer le couteau dans la plaie.

M. Buttigieg a esquivé une autre question d’un journaliste sur son incapacité à faire son travail et il a visité le site du déraillement.

Certains, comme Steve Guest, un conseiller spécial des communications pour le Sénateur Ted Cruz, ont relevé l’ironie des récentes remarques de M. Buttigieg concernant les ouvriers du bâtiment, alors qu’il se tenait là, à East Palestine, portant un casque de chantier.

Pour ceux qui connaissent l’histoire : cela ressemblait un peu à l’attitude de Mike Dukakis.

M. Dukakis avait fait l’objet de moqueries lors de sa course à la présidence en 1988 alors qu’il avait porté un casque qui lui donnait un air bizarre tandis qu’il essayait de faire le dur.

Malheureusement, dans le cas de M. Buttigieg, ce n’est pas seulement son apparence momentanée qui fait problème, c’est la façon incompétente dont il a géré l’ensemble de son travail jusqu’à présent, dans de multiples situations.

CNN a parlé à certains habitants et il est apparu clairement qu’il s’agissait d’un jour de retard et d’un dollar de retard pour M. Buttigieg.

Il n’y a peut-être pas grand-chose qu’il puisse faire pour redonner un semblant de crédibilité à l’Administration Biden dans la région.

« Que peut faire [Pete Buttigieg] sur le terrain aujourd’hui qui vous aiderait vraiment ? », a-t-on demandé aux habitants.

« Je pense que pour beaucoup de gens, c’est pas grand chose – peu importe ce qui se passe maintenant – la réaction fédérale à ce qui s’est passé le 3 février va sembler très tardive », a répondu l’un d’eux.

Voilà pour l’essentiel : les habitants de la région ne croient pas que l’Administration Biden se soucie d’eux.

Si c’était le cas, ils auraient réagi bien avant, et n’auraient pas eu à subir la honte de voir Donald Trump se rendre sur place pour leur montrer ce qu’il fallait faire.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Redstate

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