Publié par Guy Millière le 16 février 2023

La campagne électorale pour l’élection présidentielle de novembre 2024 a commencé.

Du cote républicain, les Never Trumpers et les partisans de l’establishment sont à l’attaque contre Donald Trump, et les articles féroces contre lui se multiplient. John Bolton, pour qui j’ai eu de l’estime autrefois et que j’ai bien connu, persiste à déverser son fiel, et dit que si Donald Trump est le candidat en 2024, ce sera une catastrophe pour les Républicains et il ajoute que si Trump était au pouvoir, Poutine se serait déjà emparé de l’Ukraine. Le ressentiment rend John Bolton lamentable. Nikki Haley, ancien gouverneur de la Caroline du Sud et ancienne ambassadrice des Etats-Unis aux Nations Unies au début de la présidence Trump vient de se déclarer candidate, mais n’a, je pense, aucune chance, et ne sera sans doute même pas susceptible d’être candidate à la vice-présidence au côté de Trump : elle a tenu des propos critiques vis-à-vis de Trump que celui-ci ne lui pardonnera pas. Elle met l’accent sur la nécessité qu’une nouvelle génération représente le Parti Républicain, ce qui en filigrane, est une façon de dire que Trump est trop âgé, ce que Trump prendra comme une attaque insidieuse.

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Nombre de Républicains anti-Trump espèrent une candidature de Ron DeSantis, excellent gouverneur de Floride, authentique conservateur. Peut-être Ron DeSantis se portera-t-il candidat, mais je l’ai déjà dit, dans ce cas, je crains le pire, peut-être à tort. 

Trump reste largement le favori de la base républicaine, et s’il se présente, Ron DeSantis risque fort d’échouer. Sa notoriété à l’échelle du pays entier reste insuffisante, tout comme son expérience en politique étrangère, et s’il se présente, Trump considèrera cela comme une trahison et deviendra féroce à son égard, ce qui conduira à une bataille qui endommagera l’un et l’autre et donnera une chance accrue aux Démocrates. Ron DeSantis, s’il est lucide et avisé, se préparera à une candidature pour 2028.

Si, ce qui me semble pour l’heure improbable, il parvenait à s’imposer face à Trump, les électeurs de Trump n’accepteraient pas qu’il se soit opposé à Trump, et cela lui couterait cher électoralement.

Les discours disant que DeSantis a les mêmes positions que Trump sans avoir les “lourds bagages” de Trump ne tiennent pas à mes yeux : les “lourds bagages” attribués à Trump (fausses accusations de “collusion” avec la Russie et de “tentative de coup d’Etat” le 6 janvier 2021) n’existent que par l’extrême malveillance des grands médias de gauche et ne comptent pas pour les électeurs de Trump, et si DeSantis devenait candidat, il ne tarderait pas à recevoir son lot de “lourds bagages” des grands médias de gauche.

Mike Pence entend lui aussi être candidat, mais il a encore moins de chances que Nikki Haley : les conservateurs le considèrent comme un traitre. Il ne sera pas candidat à la vice-présidence à nouveau, et pour l’heure aucun candidat à la vice-présidence ne se dégage pour figurer à coté de Trump, si, comme c’est probable, il devient le candidat républicain en 2024. On parle de Kari Lake, battue frauduleusement dans sa tentative de devenir Gouverneur d’Arizona. C’est une possibilité. Trump a tenu voici peu deux réunions publiques et a commencé à énoncer les éléments d’un programme. J’y reviendrai quand il sera temps de parler des programmes.

Du côté démocrate, ce qui est pour l’heure flagrant est que le Parti Démocrate et l’état profond voudraient se débarrasser de Joe Biden, et dès lors que Joe Biden a dit vouloir être candidat en 2024, ils lui ont déclaré la guerre. Ce n’est, je pense, pas du tout un hasard si des documents classés “secret défense” emportés par Joe Biden hors de la Maison Blanche au temps où il était vice-président ont été soudain découverts au Penn Biden Center de Washington, DC, et au domicile de Joe Biden à Wilmington, Delaware, et ces documents sont à même de placer Joe Biden dans une situation très délicate.

Ceux qui les comparent aux documents classés “secret défense” censés avoir été découverts à Mar a Lago chez Donald Trump se trompent. Donald Trump était Président jusqu’au 20 janvier 2021 à midi, et avait le pouvoir de déclassifier tout document classé “secret défense”, ce qui signifie que les documents censés avoir été découverts à Mar a Lago étaient de facto déclassifiés puisqu’emportés par Trump hors de la Maison Blanche avant le jour et l’heure auxquels celui-ci n’a plus été président. Joe Biden, pendant tout le temps où il a été vice-président de Barack Obama, n’a jamais eu le pouvoir de déclassifier des documents classés “secret défense”, et il pourrait, lui, être l’objet d’accusations graves.

Ces accusations seraient susceptibles d’être d’autant plus graves que Hunter Biden est maintenant accusé d’avoir vendu des éléments classés “secret défense” a des puissances étrangères et que l’une des commissions d’enquête mises en place par les Républicains désormais majoritaires à la Chambre des représentants va s’intéresser de très près à toutes les activités criminelles découvertes dans l’ordinateur de Hunter Biden. Celui-ci, après avoir nié que l’ordinateur lui appartenait, a renoncé voici peu à nier l’évidence et reconnu que c’était bien son ordinateur, mais sur les conseils de ses avocats, a décidé de porter plainte contre ceux qui ont divulgué le contenu de l’ordinateur, en les accusant de violation de sa vie privée, accusation qui a très peu de chance d’être retenue par un juge, sauf si celui-ci fait preuve d’une complaisance frôlant la complicité. Une autre commission d’enquête portera sur les événements survenus au Capitole le 6 janvier 2021, une troisième concernera les fraudes électorales, une quatrième portera sur les origines de la pandémie, sur les activités sans doute criminelles du docteur Fauci, qui a une lourde responsabilité dans les recherches sur le gain de fonction qui ont conduit à la création du coronavirus de Wuhan. Elle sera étendue aux liens entre la Chine, l’OMS, la fondation Gates, la politique vaccinale suivie par l’administration Biden. De grands médecins américains seront entendus : Harvey Risch, John Ioannidis, Peter McCullough, d’autres encore. La peur du coronavirus, l’obligation vaccinale qui n’a pas dit son nom, ont fait partie intégrante de ce qui a permis les fraudes de novembre 2020. Des liens troubles existent entre Anthony Fauci, Pfizer, et le Parti Démocrate. (Je peux ajouter aux livres que j’ai déjà cités dans mon récent article sur le Covid 19 celui du docteur Scott Atlas, Senior Fellow à la Hoover Institution où j’ai travaillé autrefois : A Plague Upon Our House: My Fight at the Trump White House to Stop COVID from Destroying America).

Joe Biden garde des atouts face à ceux qui veulent l’évincer et ces atouts sont les gens qui sont au pouvoir derrière lui, et l’un de ceux-là est Merrick Garland, le ministre de la justice de l’administration Biden, un homme d’extrême gauche sans scrupule qui a le pouvoir d’arrêter ou d’enliser les enquêtes.

Les Démocrates et l’état profond ne veulent pas d’une candidature de Kamala Harris, car elle apparait avoir dépassé son seuil d’incompétence d’une manière trop flagrante pour que ce soit caché plus longtemps. Il leur reste à trouver un candidat démocrate présentable et crédible. Il n’y en a guère. Le nom de Pete Buttigieg est souvent cité, ce serait le premier Président homosexuel marié à un autre homme, et cela séduirait la gauche woke, mais Pete Buttigieg a lui-même montré l’étendue de son incompétence au poste qui est le sien présentement : ministre des transports. Alors ?

Le nom de Michelle Obama circule, et la gauche américaine semble rêver parfois d’un retour de Barack Obama au pouvoir par le biais de son épouse (dès lors que Barack Obama est considéré comme dirigeant en sous-main l’administration Biden, ce serait une sorte de quatrième mandat de Barack Obama qui se profilerait, et qui permettrait à celui-ci poursuivre son travail de transformation radicale du pays). Pour le moment, aucun signe d’une candidature de Michelle Obama ne se profile sur l’horizon, mais cela peut changer. Hillary Clinton aimerait visiblement tenter sa chance une troisième fois, mais elle n’aura que très peu de soutien. Elle est une has been.

On parle aussi de Gavin Newsom, le Gouverneur qui est en train de ruiner la Californie, mais se présentera-t-il ? Il pourrait rêver de faire au pays tout entier ce qu’il fait à la Californie et de parachever les ravages perpétrés par l’administration Biden, mais ce rêve serait-il partagé par toute la gauche du pays, et aurait-il assez de soutiens ? Ce n’est pas sûr.

Joe Biden et son entourage peuvent penser qu’ils auront un argument à faire valoir pour 2024, et dire que si aucun candidat présentable et crédible n’apparait, une candidature Biden pourrait être la moins mauvaise solution (Joe Biden n’était ni présentable ni crédible en 2020, mais il pouvait sembler avoir une “longue expérience”, et il avait été vice-président, et on lui a, sur cette base, donné une apparence présentable et crédible, les grands médias de gauche ont fait le reste).

On peut s’attendre dès lors à ce que le Parti Démocrate et l’Etat profond gardent le dossier “documents ‘secret défense’ illégalement en possession de Joe Biden” en réserve, sans l’utiliser dans l’immédiat. S’ils pensent avoir un candidat présentable et crédible et que Joe Biden et son entourage insistent, ils utiliseront le dossier, et Joe Biden se retirera. S’ils pensent ne pas avoir de candidat présentable et crédible, ils accepteront la candidature de Joe Biden et la soutiendront. Le fait que Joe Biden soit sénile, et incapable de gouverner et de faire campagne n’aura aucune importance : il sera le “président sortant”.

Ce que sera l’élection dépendra de toute façon très largement de la possibilité ou non pour les Démocrates de frauder.

Si les Démocrates peuvent frauder, un candidat démocrate sera élu, et si ce candidat est Joe Biden, Joe Biden sera réélu.

Donald Trump sait mieux que personne que la fraude peut faire basculer une élection, et il sait qu’il ne pourrait compter si sur les grands médias, ni sur la justice, ni sur le FBI pour mettre au jour la fraude (ce qui s’est passé en 2020 se reproduirait en 2024). Si les Républicains à la Chambre présentaient une loi fédérale limitant le recours au vote par correspondance et exigeant la présentation d’une pièce d’identité pour voter, cette loi ne serait pas votée par le Sénat à majorité démocrate, et les Démocrates accuseraient les Républicains d’avoir présenté une loi “raciste”. 

Les élections étant organisées par les Etats et pas par le gouvernement fédéral, la seule issue est une action à mener dans tous les Etats à gouverneur démocrate pour que les listes électorales soient mises à jour, et pour éliminer de celles-ci les personnes décédées, les personnes emprisonnées qui n’ont plus le droit de vote, les personnes qui ont déménagé et n’habitent plus l’Etat. C’est un travail long et difficile, mais des avocats sont au travail présentement pour mener ce travail. A la mise à jour des listes électorales devra s’ajouter la vérification de ce que les bulletins par correspondance sont envoyés à des personnes réellement existantes et à l’adresse réelle de ces personnes, ce sera aussi un travail long et difficile. Des avocats seront chargés de tenter de faire ce travail. Il faudra aussi que des Républicains puissent surveiller la régularité des votes dans tous les bureaux de vote et la régularité du dépouillement dans tous les lieux de dépouillement. Ce ne sera pas simple, et on peut s’attendre à ce que les Démocrates fassent tout pour empêcher la surveillance de Républicains. Cela ne suffira pas à empêcher des actions telles que celles qui ont coûté le poste de gouverneur à Kari Lake en Arizona : pannes “inattendues” des machines à voter dans des endroits à forte majorité républicaine, coupures “inopinées” d’électricité, falsification de signatures d’abstentionnistes qui “votent” sans le savoir, etc. Mais cela pourra limiter les dégâts.

Le Parti Démocrate est aujourd’hui un parti d’extrême gauche composé de gens sans éthique ni scrupules, bien décidé à garder le pouvoir par tous les moyens aux fins de continuer leur action, et comme les dirigeants du Parti Démocrate savent qu’ils peuvent compter sur des juges de gauche et sur l’intimidation des autres juges, sur le FBI, sur les grands médias, on peut penser qu’ils utiliseront ou tenteront d’utiliser vraiment tous les moyens. Les grands médias français vous le diront-ils ? Bien sûr que non.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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