La récente approbation des insectes en tant qu’aliments dans l’UE a d’abord suscité le dégoût des citoyens, et l’on se demande si les eurodéputés qui ont voté en mangeront, ou si ce sera encore « faites ce que je dis, faites pas ce que je fais ».
Des entrepreneurs zélés d’Allemagne tentent leur chance avec des grillons et autres délicieuses petites bêtes dans leurs produits, ou devrais-je dire, dans les produits que vous allez manger (pas moi, je vous le promets : ça me dégoûte, et lors des mes séjours en Chine, je n’ai jamais voulu toucher aux saletés qu’ils proposent dans les marchés).
Un glacier du Bade-Wurtemberg propose désormais une « glace barbecue » – vous noterez que le terme pudique est destiné à éviter le rejet du public. Outre la farine de « grillons domestiques », des insectes séchés servent de garniture, et leur goût et leur texture sont ensuite masqués par des extraits de miel sauvage, de vanille et de biscuits – en dose suffisante pour faire passer la pilule.
Riche en cholestérol et en virus
Un nouveau règlement européen a récemment autorisé l’utilisation d’un plus grand nombre d’insectes dans l’alimentation, bien que (ou parce que) ils sont extrêmement riches en cholestérol et ils présentent un risque d’ingestion de virus dangereux. Par exemple, la farine provenant d’élevages de grillons contient 545,67 mg de cholestérol pour 100 g.
Voilà pourquoi le marchand de glace progressiste du Bade-Wurtemberg a eu la bonne idée de proposer sa version insectes de glaces.
« Demandez esquimaux, chocolats glacés », criait l’ouvreuse au cinéma dans les années 50
- Le glacier de Rottenburg, dans le district de Tübingen, est connu pour ses créations de glaces inhabituelles. Des glaces au gorgonzola ou à la saucisse et même à la feuille d’or véritable y ont déjà été proposées.
- La dernière création est une crème glacée à la farine de grillons, recouverte d’insectes bruns séchés.
- Le propriétaire du salon de glace affirme avoir expérimenté la farine de grillons pendant des mois.
- Il utilise de la farine très finement moulue pour sa création. Le goût des grillons -qui je suppose est franchement à vomir – est ensuite atténué par des extraits de miel sauvage, de vanille et de biscuits, selon les rapports.
Le seuil de tolérance atteint, avec l’agenda des insectes ? Non ! Je vous l’ai dit, les progressistes ne s’arrêtent jamais
Les réactions des clients sont évidemment très différentes – beaucoup sont dégoûtés, d’autres sont curieux. Reste à savoir si les insectes ont un avenir dans les glaces. En tous cas, le glacier, en ayant caché la composition de ses glaces, a bien compris que les gens digèrent mal l’idée.
Au cours du battage médiatique créé par les médias grand public autour des « insectes comestibles », de nombreuses boulangeries se sont senties obligées d’assurer à leurs clients qu’aucun insecte n’était utilisé dans leurs produits. Pour cela, elles ont reçu de nombreux encouragements – certains ont reçu plus de dix mille likes sur les réseaux sociaux.
Combien de temps avant qu’on vous fasse bouffer des cafards et des morpions sans vous le dire ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
C’est vraiment dégoûtant !
Comment pourrions-nous manger des insectes, encore moins des grillons, quand nous jetons sans hésiter une farine ou un paquet de pâtes qui a reçu la visite des charançons ?
Quant à faire une crème glacée ‘ »à la farine de grillons », je n’ai jamais entendu nos maîtres glaciers mettre autre chose que de la crème fraîche et des jaunes d’œufs avec, éventuellement, sucre, parfum ou colorant mais, de farine, aucune !
Par contre il est vrai que dans ces pays asiatiques, ils mangent les sauterelles, les araignées, les vers grillés ou frits mais il faut avoir un sacré estomac pour avaler ça. Nous avons des cultures tellement différentes !
Je me souviens d’un dimanche après-midi à la télé avec Jacques Martin (il y a si longtemps et pourtant je m’en souviens très bien) où il nous montrait une fillette chinoise ? en tous cas asiatique qui mangeait des espèces de scarabées très noirs qui s’échappaient de son cornet en papier. C’était dégoûtant !
Mais voilà, c’est fait ! Eux (Chinois) ont fait le « grand bond en avant » et nous le faisons en arrière très rapidement !