
L’une des plus grandes forces de Donald Trump a été sa volonté de travailler avec des adversaires potentiels de manière respectueuse. Le leader nord-coréen Kim Jong Un s’est calmé après que Donald Trump l’ait traité comme le leader de sa nation. Vladimir Poutine a respecté Donald Trump parce qu’il lui a indiqué que l’Amérique n’avait pas de sentiments agressifs envers la Russie, préférant plutôt promouvoir des mesures économiques mutuellement bénéfiques.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Jerry Wilson, paru sur le site de RedState, le 2 mars.
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Comment le nationalisme de Trump a aidé au maintien de la paix
Pour faire suite à mon article du 28 février dernier concernant la guerre entre la Russie et l’Ukraine, on se demande, parfois de façon sarcastique, pourquoi le président russe, Vladimir Poutine, n’a pas envahi l’Ukraine tandis que Donald Trump était président.
Les progressistes qui, à ce jour, croient que le Président Trump était un pantin des Russes se disputent pour trouver une réponse.
S’ils avaient eu raison, M. Trump n’aurait sûrement rien fait de plus que prononcer un discours apaisant, partir jouer au golf et souhaiter bonne chance aux Ukrainiens.
Certains, du côté de la Droite, pensent que Vladimir Poutine s’est retenu par crainte de la réaction d’un leader imprévisible comme Donald Trump, l’une de ses options étant de lâcher les canons de l’armée américaine directement sur la Russie. C’était douteux, mais possible.
Cela dit, une troisième raison se dessine, étonnamment centrée non pas sur la politique étrangère mais sur la politique intérieure.
Le thème central de Donald Trump lorsqu’il était président était le nationalisme.
Le nationalisme met en œuvre la conviction que le pays mérite la priorité absolue sur les autres.
Le Nationaliste croit que la compétition fait naître le meilleur chez les gens qui cherchent à obtenir une récompense strictement méritée, et non pas distribuée à tous sans distinction de mérite, en vertu d’une croyance floue et fatalement erronée en une équité obligatoire qui ne fonctionne que dans le domaine des rêves sucrés sous des cieux de barbe à papa.
Le nationalisme prescrit de prendre soin des siens d’abord, suggérant aux autres que si personne ne s’oppose à donner un coup de main en cas de besoin, l’autre main distribuera des lectures obligatoires sur la façon de devenir autosuffisant.
L’un des avantages du nationalisme, que son pâle cousin l’isolationnisme ne peut revendiquer, est qu’en plus de promouvoir l’intérêt personnel, il encourage également le concept de laisser les autres tranquilles.
Cela correspond tout à fait au thème du discours d’adieu de George Washington.
Cela dit, éviter de s’empêtrer dans les affaires étrangères n’est pas donner la permission d’ignorer le monde qui nous entoure.
L’interaction de l’Amérique avec d’autres nations par le biais de l’économie, c’est-à-dire du commerce, et des objectifs communs de lutte contre les puissances ennemies, ainsi que d’autres domaines d’intérêt mutuel, est inexorable.
Prendre soin de soi d’abord n’exclut jamais l’idée d’aider les autres.
Si l’on passe de la philosophie à la pratique, l’une des plus grandes forces de M. Trump est sa volonté de travailler avec des adversaires potentiels de manière respectueuse, désamorçant ainsi leurs craintes infondées, mais réelles, de voir l’empire américain maléfique chercher à les détruire.
Vous souvenez-vous de comment le leader nord-coréen Kim Jong Un s’est calmé après que Donald Trump l’ait traité comme le leader de sa nation et non comme un fou ?
Biden a pris la tête de la Maison Blanche, et les missiles ont recommencé à voler.
Ce n’est pas une coïncidence.
Vladimir Poutine pouvait et a respecté Donald Trump parce que ce dernier a clairement indiqué que l’Amérique n’avait pas de sentiments agressifs envers la Russie, préférant plutôt des mesures économiques pacifiques et mutuellement bénéfiques.
C’est une chose que l’Administration Biden ne peut pas revendiquer.
Ceux qui pensent être les plus qualifiés pour diriger la vie des citoyens américains s’arrêtent rarement, voire jamais, à cette idée.
Vous vous souvenez des commentaires idiots que le chargé d’affaires afghan a récemment fait à propos des femmes afghanes ?
Ironiquement, l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine, ainsi que l’ineptie de Joe Biden ont sabordé ce qui aurait été la prochaine étape logique de la politique étrangère du Président Trump : l’élimination totale, voire exclusive, de la participation des États-Unis à l’OTAN.
La menace d’agression de l’OTAN perçue par la Russie ayant disparu, une Russie économiquement engagée aurait perdu une grande partie de sa justification pour l’invasion de l’Ukraine.
Cela n’élimine pas les raisons religieuses ; il est impossible de surestimer leur importance. Cependant, elle les tempère au moins suffisamment pour que l’on puisse penser rationnellement que la Russie se serait abstenue d’envahir l’Ukraine.
De même, si les autres nations qui sont devenues dépendantes du pétrole et du gaz naturel russes avaient développé des alternatives légitimes en matière de sources d’énergie afin de pouvoir, le cas échéant, passer du carburant fourni par la Russie à d’autres fournisseurs, les ravages économiques causés à la Russie par la coupure de sa principale source de revenus feraient réfléchir même le plus faucon des habitants du Kremlin.
Remarque : la seule méthode efficace pour lutter contre la coopération accrue entre la Chine et la Russie est d’accroître la fabrication chez nous, ce qui permettrait aux États-Unis de dire à la Chine : « Oh, vous voulez faire ça? Amusez-vous bien, parce que vous ne viendrez plus ici vendre vos produits fabriqués par des esclaves ».
L’avantage secondaire inattendu du nationalisme – pour les personnes non informées – est son renforcement naturel de la voie pacifique comme étant la meilleure voie.
À l’exception des despotes authentiques, le but premier de tout gouvernement est d’avoir des citoyens qui mangent à leur faim et qui ont de l’argent dans leurs poches.
La liberté économique est le grand libérateur. Sans éliminer le mal, elle contribue à atténuer son attrait.
Si quelque chose de valable ressort de la guerre Russie-Ukraine, ce sera la prise de conscience que la façon dont Donald Trump a fait les choses à l’étranger comme aux États-Unis, était, et demeure la meilleure façon.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Red State
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Tous mes compliments à Magali pour le choix de ce texte dont elle nous offre la traduction : c’est un puissant éclairage braqué sur la nébulosité des multiples interprétations de l’invasion de l’Ukraine par la Russie .
Force est de reconnaitre la singularité du génie tacticien de Trump : toujours prévoir un coup d’avance pour dissuader à temps !!! « Y a pas photo » (diraient nos commentateurs du Café du commerce), avec la pâle et timorée stratégie d’un Biden empêtré dans les formulations bravaches suivies d’opérations différées si ce n’est avortées..!!!
Bonne soirée.
Ce discours se tient, certes, mais me laisse un peu dubitatif.
Poutine a envahi l’Ukraine persuadé que l’affaire serait conclue en quelques jours, quelques semaines tout au plus. Qu’aurait pu faire un Trump face à cette certitude ?
Il est vrai que Poutine n’a pas envahi l’Ukraine du temps de Trump mais il n’a pas pour autant restitué la Crimée.
On se souvient qu’après l’invasion du Koweït par l’Irak, l’état major américain avait expliqué à Saddam ce qu’il en serait s’il ne se désengageait pas: bombardements intensifs puis destruction de l’armée irakienne. Malgré cela, le dictateur s’est entêté et ce qui avait été annoncé est advenu.
Que peut le meilleur des présidents face à des dictateurs que leur vision biaisée de la réalité rend totalement imprévisibles ?
Cette guerre n’aurait jamais eu lieu si Trump était Président. Maintenant toutes les options sont sur la table avec les dirigeants incompétents qui nous gouvernent.
Ceci est une excellente analyse de Trump sur la mauvaise guerre en Ukraine, avec sous-titre en français :
https://www.youtube.com/watch?v=J7l0d0yJ2gI