
Dieu de Jésus Christ, nous attendons ton règne.
Tu connais notre mal-être, nos difficultés dans la vie de tous les jours. Etre jeune est rempli d’incertitudes, être âgé est éprouvant. Il arrive que les problèmes de famille nous accablent.
Beaucoup d’entre nous ont de la peine à assumer leurs responsabilités et la situation du monde est trop souvent démoralisante.
Nous mettons du temps à comprendre que tous les maux qui nous atteignent ne viennent pas de toi, Seigneur. Ce que tu nous offres, c’est la vie, ce n’est pas le malheur !
Tu es attentif à nos manques et tu nous donnes de quoi faire face aux aléas naturels de l’existence. Tu entends nos appels et nos cris. Tu viens au secours de nos détresses et tu souffres avec nous.
Ton cœur de père nous accueille par le don de ton Fils Jésus venu partager notre condition terrestre et nous ouvrir un chemin vers ton royaume.
Par sa mort en croix tu nous montres que rien ne peut anéantir l’amour que tu exprimes à notre humanité, rien ne peut enfermer la vie dans la tombe. L’aurore de la résurrection se lève sur nos sociétés, l’horizon assombri par le mal s’illumine enfin d’un avenir de dignité pour tous. Justice et paix deviennent possibles.
L’Esprit porteur de ta présence vient murmurer au seuil de nos âmes, jour après jour, il vient nous rapprocher les uns des autres dans la bienveillance et la solidarité.
Dieu notre Père, par Jésus ton visage et par l’Esprit ton souffle créateur, nous te rendons grâces.
Nous reconnaissons nos limites et nos fragilités, mais nous voulons être renouvelés par la puissance de ta Parole. Fais de nous un peuple en alliance fidèle, appelé à partager ton amour révélé.
Accompagne-nous sur nos parcours où s’entremêlent joies et tristesses, échecs et réussites, lucidité et aveuglement.
Au cœur d’une création en devenir qu’il nous faut sauvegarder, guide-nous et rassemble nos communautés dans la confiance, afin de témoigner que nous ne sommes pas seuls face au mystère de la vie humaine.
Dieu saint et vivant pour les siècles des siècles.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
Cette prière est émouvante mais je pense qu’elle s’adresse aux homme, non à Dieu.
Certes, le Seigneur nous a offert la vie, pas le malheur, mais pas le bonheur non plus. Il nous a donné le libre arbitre, c’est à dire le choix de construire l’un ou l’autre.
Le Seigneur ne nous imposera pas son règne. Comme vous le dîtes, il nous accompagne: notre foi soulage nos douleurs mais ne les supprime pas.
Comme le dit Péguy: « il est impoli de demander à Dieu la victoire sans combattre ».
Votre foi vous honorent . Mais quand je lis « il est impoli de demander à dieu la victoire sans combattre » ! Je suis stupéfait de lire de telles inepties . Ma petite fille de 5 ans c’est battue pendant près de 3 années d’une maladie atroce et quand elle nous a quittée « ma foi » a brulée avec . J’ai pris conscience que rien ni ferait et rien ne fera que des humains qui parlent à des forces invisibles et implorent leurs secours est de nos jours d’une incongruité . Woody Allen a dit : » Si dieu existe , j’espère qu’il a une bonne excuse » .
Bonjour Monsieur,
Bien entendu, il n’est pas question ici de polémiquer sur ce qui relève de la conscience intime. Songez simplement qu’avant que votre foi ne « brûle », le malheur, la maladie, la mort, la souffrance, la guerre, l’injustice existaient déjà.
Je conçois qu’on perde la foi quand la douleur frappe mais d’autres, au contraire, y trouve force et réconfort. C’est cela uniquement que l’on peut demander à Dieu. Le reste nous regarde.
M. L’Abbé, les miracles existent encore de nos jours, la preuve et c’est arrivé récemment, une procession, une prière pour invoquer un saint et la pluie arrive aussitôt, troublant non??
https://lalettrepatriote.com/quelques-heures-apres-la-procession-pour-la-pluie-a-perpignan-record-de-pluie-depuis-septembre/
Il ne faut pas céder à la superstition: les pluies tombées étaient annoncées par météo France. Par ailleurs, chacun sait que contre la sécheresse, une pluie abondante ponctuelle, donc ruisselante, n’est pas probante. Ce n’est pas ce type de « miracle » dont la région a besoin mais d’une pluie normale, naturelle, saisonnière.
Si vous faites une procession ce soir à La Rochelle, il pleuvra demain, je vous l’assure.
Par contre, procession ou pas, il ne pleuvra pas à Nice (essayez, vous verrez).
J’aurai peut-être l’occasion d’y revenir mais, selon moi, il n’existe que deux sortes de miracles: ceux des Ecritures qui sont des paraboles destinées à solliciter notre entendement, et les miracles politiques désignés comme tels par les institutions religieuses. Ceux qui croient aux miracles font de Dieu une divinité arbitraire, peu soucieuse des lois de la nature qu’Il a créées, ce qui ne correspond pas à ma conception de Dieu.
Oui, des miracles se produisent tous les jours, j’en ai été témoin: des situations basculent vers le bien contre toute attente. Comme l’expriment les Orthodoxes, il existe une synergie entre la Providence de Dieu et nos prières. « Frappez à la porte, et elle s’ouvrira! »
La foi ne peut cohabiter avec la résignation.
M l’Abbé, je pense qu’il faut être extrêmement prudent avec cette notion de miracle. Car si vous pouvez en toute honnêteté avancer que « des situations basculent vers le bien contre toute attente », l’inverse est tout aussi vrai (voyez le témoignage du Templier plus haut). Qui peut dire qu’une logique explique spirituellement ces soi-disant miracles ?
Pour moi, le miracle n’est pas une guérison isolée mais la découverte du médicament qui permet la fin de la maladie et ce miracle est dû à l’entendement de l’homme que Dieu lui a donné.
Dire qu’un miracle a amené telle guérison ou permis d’éviter un accident, une catastrophe sous entendrait que les morts, les souffrances, les horreurs qui se déroulent par ailleurs se feraient avec l’assentiment-la complicité- de Dieu et cela est pour moi totalement absurde.
En effet, ce serait absurde d’instrumentaliser Dieu à sa convenance, comme il est absurde de nier qu’il y a des miracles (mirabilia) inattendus.
Il faut s’entendre sur le concept de miracle : la version mécaniste ne fonctionne pas.
Allez parler de la « conception » de miracle aux Turcs qu’ils viennent de subir ce séisme , cette catastrophe qui a fait plus de 40 000 mille morts dont des enfants . Il est ou dieu là dedans ?
Pour les Turcs sunnites, l’explication biblique n’a de toute façon pas de sens: c’est Allah qui décide de tout, le bonheur comme le malheur, le bien comme le mal. L’homme n’a pas à chercher à comprendre, il doit obéir aux prescriptions et aux événements sans se poser de questions. Le rôle de la raison humaine a été annulé depuis les Mutazilites (10ème s.). C’est le « mektoub », tout vient d’Allah.
Oui, et je sais que nous sommes nombreux ici à pouvoir témoigner de guérisons ou de miracle, de prières exaucées..
Et je sais aussi que certains, j’en ai rencontré, un peu partout dans le monde, vivent encore aujourd’hui ce qui est décrit dans le livre des Actes…
Et tout aussi nombreux ceux qui ont vu sombrer leurs proches dans les pires souffrances sans qu’un miracle ait eu lieu. Est-ce ainsi que vous voyez Dieu: une divinité qui distribue à chacun bonheur et souffrances dans un total arbitraire ?
Vous ne permettez pas à Dieu d’intervenir dans votre vie, assumez. Ne Lui reprochez pas les effets collatéraux de la liberté que vous revendiquez.
C’est Dieu qui fixe les règles. Soit il a créé l’homme libre, soit il régit nos vies. Si vous penchez pour la deuxième assertion, vous pouvez effectivement rendre Dieu responsable des miracles mais également, forcément, des malheurs du monde.
Et alors, selon vous, quels miracles contrebalanceraient vers le bien la Shoah et les crimes du communisme ?
Croire que Dieu régit nos vie, c’est donner raison à Bakounine qui disait: « Si vraiment Dieu existait, il faudrait nous en débarrasser » car votre vision fait de Dieu une divinité tyrannique et arbitraire responsable de tous nos maux.
Ma foi m’incline au contraire: l’homme est seul responsable de ce qui le frappe.
Pour les choses du Ciel, vous avez peu d’entendement, puisque le terme vous est cher, et vous donnez des leçons à tour de bras.
Comme un contrôleur aérien qui se prendrait pour un pilote de ligne.
Je ne donne pas de leçons, j’explique ce que je pense avec des arguments rationnels.
C’est ce que j’appelle l’entendement.
Si vous pensez que j’ai tort, il suffit de me réfuter. Mais pour cela il faut autre chose qu’une comparaison douteuse.
Vous réfuter ? Certainement pas. Vous tentez d’amener votre interlocuteur sur un autre terrain car celui abordé ne vous convient pas.
Vous avez raison: pour ce qui est de la discussion, je m’en tiens au terrain de la Raison.
Les autres étant totalement spéculatifs, tout et son contraire peut être dit et les échanges deviennent inutiles.
Bonne journée.
Ben oui, c’est la raison pour laquelle vos propos viennent d’être qualifiés d' »absurde », je cite, et votre raisonnement de « neo-con », je recite, et que vous vous faites régulièrement remballer avec vos prétentions géopolitiques
Une anecdote raconté par mon médecin traitant il y a 3 ou 4 ans, il avait eu malade du cancer en phase terminale, plus rien a espérer, il m’a confirmé que tous les analyses en sa possession le menaient à une mort certaine. Ce patient, croyant, est parti pour un dernier séjour en Israel pour rencontrer (on ne le saura jamais, il n a pas voulu le dire)
toujours est il qu’à son retour, toutes ses analyses étaient redevenues normales et la mon médecin n’a rien compris à ce changement subit de santé et n’a toujours pas d’explications. Un miracle ???
Les guérisons spontanées de cancers ou scléroses en plaques ont lieu partout, sur les 5 continents, quelle que soit la religion, ou l’absence de religion, du malade. Des centaines de cas sont répertoriés par la science. Il n’y a pas une explication au phénomène car les causes sont multiples et aussi diverses que les cas.
On en a même préciser la fréquence (environ un cas pour 100 000).
Croire qu’il s’agirait de miracles reviendrait à penser que Dieu disposerait d’un quota de guérisons qu’il utiliserait arbitrairement. C’est absurde.
Un miracle serait une guérison singulière et scientifiquement impossible: par exemple, la repousse d’un membre sectionné. Mais cela n’a jamais été constaté.