
Surprise et choc : Donald Trump a été inculpé par un grand jury de Manhattan, ce qui constitue une première historique après des années d’enquêtes sur ses relations personnelles, politiques et commerciales, et un coup de booster brutal à sa tentative de reconquête de la Maison Blanche.
La nature exacte des accusations n’est pas claire au moment d’écrire ces lignes car l’acte d’accusation est resté sous scellé, mais toutes les fuites semblent converger vers des paiements effectués pendant la campagne présidentielle de 2016 pour faire taire les allégations d’une relation sexuelle extraconjugale.
Les procureurs ont indiqué qu’ils travaillaient à la coordination de l’arrestation de M. Trump, qui pourrait avoir lieu au début de la semaine prochaine. Ils n’ont pas précisé s’ils avaient l’intention de demander une peine de prison en cas de condamnation, ce qui n’empêcherait pas M. Trump de briguer et d’assumer la présidence, « même depuis sa prison », a précisé l’avocat constitutionnaliste Alan Dershowitz.
L’inculpation est la première à l’encontre d’un ancien président des États-Unis.
Les accusations contre lui sont susceptibles de renforcer plutôt que de remodeler les perspectives opposées, entre ceux qui considèrent Trump coupable de tous les maux depuis longtemps, et ceux qui estiment que l’ancien président est ciblé à des fins politiques par un procureur Démocrate élu grâce à George Soros.
Devenez « lecteur premium », pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !
En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.
Trump, qui a nié tout acte répréhensible et a dénoncé à plusieurs reprises l’enquête, a qualifié l’inculpation de « persécution politique » et a prédit qu’elle nuirait aux Démocrates en 2024. Dans une déclaration, ses avocats, Susan Necheles et Joseph Tacopina, ont déclaré que Trump « n’a commis aucun crime. Nous combattrons vigoureusement ces poursuites politiques devant les tribunaux ».
Un porte-parole du bureau du procureur de Manhattan a confirmé l’inculpation et a déclaré que les procureurs avaient contacté l’équipe de défense de M. Trump pour coordonner son interpellation. M. Tacopina a déclaré qu’il était « probable » que M. Trump se rende mardi.
Il a été demandé à M. Trump de se rendre vendredi, mais ses avocats ont dit que les services secrets avaient besoin de plus de temps pour préparer sa sécurité, a indiqué l’Associated Press.
Le procureur Alvin Bragg a quitté son bureau jeudi soir sans faire de commentaire.
Le moment choisi pour l’inculpation a surpris les responsables de la campagne de M. Trump, après que des informations eurent annoncé que le grand jury avait fait une pause d’un mois.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Quel feuilleton à rebondissements !!
Ma petite logique de bonne femme me porte à penser que plus ses persécuteurs vont s’acharner sur D. Trump, plus celui ci va bénéficier de sympathies au sein de la population car l’interêt de l’Etat parait bien éloigné des motifs divers et variés imaginés pour le prendre en défaut.
Et puis dans ce genre de situation, Le president Trump va avoir une publicité d’enfer, il n’aura pratiquement pas besoin de faire campagne pour 2024, les démocrate s’en chargent déjà très bien.
Je suis scandalisée !
Les faits remontent à 2006.
Que, 10 ans plus tard, il se souvienne qu’il a eu un rapport adultère
et veuille se couvrir (politiquement) pour sa campagne présidentielle
n’est pas condamnable. Si cela l’est, alors tous les Hommes ou Femmes
qui ont fauté à un moment de leur vie soient condamnés à la prison.
Ceci est tout bonnement une manœuvre politicienne de ces gauchistes
haïssables qui veulent le salir – je dis bien, le salir – aux yeux des Américains
qui l’ont déjà élu une première fois. Dans cette Amérique que l’on dit « puritaine ».