
La Signature Bank, basée à New York, a été fermée par les autorités de régulation américaines, deux jours après que la Silicon Valley Bank ait subi le même sort.
Les mauvaises décisions économiques du président Biden ne pouvaient pas se terminer autrement. Et si l’effet domino continu, les dégâts pourraient ressembler à la crise de 2008, déclenchée elle aussi par les mauvaises décisions de l’administration Clinton, quelques années plus tôt, en matière de garantie des prêts immobiliers faits à des emprunteurs insolvables, au nom de l’égalitarisme. L’autorité de régulation américaine a fermé dimanche la Signature Bank, basée à New York, a rapporté CNBC.
Dès l’élection du président Trump, et son annonce qu’il allait faire baisser les impôts des sociétés, celles-ci ont commencé à embaucher, à verser des primes exceptionnelles à leurs salariés, et à relocaliser aux Etats-Unis leurs unités situées au Mexique. Le taux de chômage était tombé à son niveau le plus bas ; l’emploi des minorités, des Noirs, des femmes, des handicapés avait dépassé les meilleurs chiffres jamais relevés, et l’inflation était quasiment nulle.
Joe Biden est arrivé, et tout s’est inversé. L’inflation a explosé, le prix de l’essence a doublé, et ce, bien avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le taux de chômage a été artificiellement faussé par le fait que l’on sortait de la pandémie, où des millions de personnes retrouvaient leurs emplois. La récession a plusieurs fois pointé son hideux bout du nez. Puis, les entreprises de haute technologie ont commencé à licencier. Ça ne sentait pas bon du tout. Dans le temps, on disait « quand l’immobilier va, tout va ». C’était dans le temps. Aujourd’hui, l’indice, c’est la hi-tech. Et ce secteur ultra-dynamique a commencé à dégraisser : Microsoft, Google, Facebook, etc.
Des réductions d’un niveau historique pour l’industrie technologique
Selon les données compilées par Layoffs.fyi, l’observatoire en ligne des pertes d’emploi dans le secteur technologique, les entreprises technologiques ont licencié 101 657 employés au cours des six premières semaines de l’année 2023, ce qui équivaut à 64 % du total des licenciements des entreprises technologiques pour l’ensemble de l’année 2022.
- Plus de 200 000 emplois technologiques ont été perdus depuis le début de l’année dernière.
- En janvier 2023, Meta, la société mère de Facebook, Amazon, Microsoft et Google ont supprimé ensemble au moins 51 000 emplois en quelques semaines.
- Spotify, la plateforme de streaming musical basée en Suède, a annoncé fin janvier son intention de supprimer 6 % de ses effectifs, soit environ 600 personnes.
- Le détaillant en ligne de produits pour la maison Wayfair va licencier environ 1 750 personnes, soit à peu près 10 % de son personnel.
- Alphabet Inc, la société mère de Google, a supprimé environ 12 000 emplois au niveau mondial.
- Microsoft a déclaré le 18 janvier qu’elle licencierait 10 000 personnes cette année, soit près de 5 % de ses effectifs mondiaux.
- Début janvier, Amazon a annoncé son intention de supprimer un peu plus de 18 000 postes au total.
- Coinbase, une plateforme d’échange de crypto-monnaies, a annoncé qu’elle allait licencier 950 personnes.
- Dans un communiqué publié le 20 janvier sur Twitter, le syndicat a déclaré : « Nous avons été informés aujourd’hui que l’entreprise allait licencier environ 7 % de ses effectifs.
- Twilio a annoncé qu’elle réduirait ses effectifs d’environ 1 400 personnes, quelques mois après avoir licencié 816 personnes supplémentaires au cours du quatrième trimestre 2022.
- Le 10 février, Microsoft a supprimé des emplois dans les domaines des HoloLens, de la Xbox et de Surface, tandis que l’équipe chargée du métavers industriel serait sur le point de fermer ses portes.
- Yahoo a déclaré qu’il allait licencier environ 20 % de son personnel, soit environ 1 600 personnes, d’ici à la fin de l’année.
- Le fournisseur de services de développement de logiciels et de contrôle de version GitHub, propriété de Microsoft, a annoncé qu’il supprimerait 10 % de ses effectifs, soit environ 300 employés.
- Le fournisseur de services de vidéoconférence Zoom a déclaré qu’il allait licencier 15 % de ses effectifs.
- Dell va licencier 6 650 personnes.
- Le 2 février, Splunk a décidé de licencier 4 % de ses effectifs pour réduire ses coûts. Cela représente 325 personnes.
- Et la veille, le 1er février, PayPal a décidé de licencier 2 000 personnes.
- SAP a annoncé 2 800 suppressions d’emplois, en précisant qu’elles n’étaient pas liées à des embauches excessives ou à des problèmes de performance.
- IBM licencie 3 900 employés restants après une double cession d’actifs.
- Et ainsi de suite… jusqu’à la banque SVB.
Sans nommer Biden parce qu’ils ont voté pour lui et qu’ils détestent Trump, les dirigeants de la hi-tech citent l’inflation élevée, le recul des dépenses des entreprises et les craintes de récession, trois causes qui remontent directement à la politique de Biden.
Meta a été le premier à annoncer des licenciements massifs, et le message du PDG Mark Zuckerberg concernant les réductions de personnel. Il a invoqué une inflation élevée et des craintes de récession, pour justifier le licenciement de milliers de personnes.
Même si certains signes indiquent que l’inflation commence à diminuer, passant récemment de 9 % l’été dernier à 6,5 %, elle reste anormalement élevée. Dans le même temps, de nombreux économistes prévoient que les États-Unis pourraient basculer dans une récession cette année.
Les dirigeants des grandes entreprises technologiques craignent donc que leurs clients continuent à réduire leurs dépenses, ce qui pourrait entraîner une récession économique encore plus grave.
La marque de Biden est partout, seulement aucun média ne vous le dira
Les autorités de régulation bancaire ont déclaré que les déposants de la Signature Bank auront pleinement accès à leurs dépôts, une mesure similaire à celle prise pour garantir que les déposants de la Silicon Valley Bank, qui a fait faillite, récupèreront leur argent.
» Nous annonçons également une exception similaire en matière de risque systémique pour la Signature Bank, New York, New York, qui a été fermée aujourd’hui par l’autorité de son État qui lui a accordé sa charte », ont déclaré le Trésor, la Réserve fédérale et la FDIC dans un communiqué commun dimanche soir.
“Tous les déposants de cette institution seront remboursés. Comme dans le cas de la Silicon Valley Bank, aucune perte ne sera supportée par le contribuable », ont déclaré les autorités de régulation.
L’annonce de dimanche intervient deux jours après que les autorités de régulation ont fermé la Silicon Valley Bank et saisi ses dépôts dans le cadre de la plus grande faillite bancaire américaine depuis la crise financière de 2008 – et la deuxième plus importante de tous les temps.
Ces mesures spectaculaires interviennent quelques jours seulement après que cette institution axée sur la technologie a annoncé qu’elle était en difficulté, ce qui a déclenché une ruée sur les dépôts de la banque.
Signature est l’une des principales banques du secteur des crypto-monnaies. Sa valeur de marché s’élevait à 4,4 milliards de dollars vendredi, selon FactSet. L’action a chuté de près de 40 % cette année après que son homologue Silvergate Capital a liquidé sa banque.
Au 31 décembre, Signature disposait de 110,4 milliards de dollars d’actifs totaux et de 88,6 milliards de dollars de dépôts totaux, selon un dépôt de titres.
Le président américain Joe Biden s’est entretenu samedi avec le gouverneur de Californie Gavin Newsom au sujet de la faillite de la Silicon Valley Bank et des efforts déployés pour remédier à la situation.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Jo, pardon monsieur le président Biden s’est entretenu pour déployer des «efforts» pour remédier à la situation…😂
A part la bible… le moment est venu de lire ou relire Calamity Jane dans Lucky Luke
Il est vrai que Biden a un petit côté Rantanplan…
Ça en fait des chômeurs sur le carreau ! Pauvres gens.
aucun souci pour l’argent, l’etat fera tourner la planche à billet comme d’habitude et tous les déposants recevront leur argent sorti de nulle part.
Merci JP Grumberg, votre article est tres interessant.
“Dans le temps, on disait « quand l’immobilier va, tout va ». C’était dans le temps. Aujourd’hui, l’indice, c’est la hi-tech” dites vous: n’est ce pas la le probleme? Trop d’argent, trop de puissance pour une industrie produisant des produits souvent virtuels et inutiles
Cher Hans, vous mêlez des jugements de valeur à des notions d’économie.