Le procureur de Manhattan, Alvin Bragg a tenté de reculer concernant l’inculpation de Donald Trump. Mais c’était trop tard : M. Trump avait déjà averti le public américain et la Chambre des représentants était déjà en train de convoquer M. Bragg, afin qu’il réponde à quelques questions (sous-serment), entre autres celle concernant son agenda politique. Ainsi, une fuite d’informations le jeudi 30 mars a confirmé que Donald Trump est inculpé et on apprend aujourd’hui que son arrestation aura lieu mardi prochain à 14 h 15! Faire de Donald Trump un martyr n’est pas une bonne idée et ils sont nombreux ceux qui pensent que cette inculpation va assurer sa nomination comme candidat du GOP et sa réélection à la présidence en 2024!

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Mark C. Ross, paru sur le site d’American Thinker, le 31 mars.

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La persécution de Donald J. Trump

Sans la crucifixion de Jésus, il n’y aurait pas de chrétiens. La fin dramatique d’un récit garantit l’importance historique de son sujet.

C’est ce qui se produit actuellement dans le cas de l’ex-Président Donald Trump.

Le processus a commencé lorsque le FBI a perquisitionné sa résidence personnelle à Mar-a-Lago, en Floride. Le caractère musclé de la perquisition a révélé sa nature ouvertement politique.
Aujourd’hui, le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, est à la tête d’une tentative tordue de faire de Donald Trump un malfaiteur.

M. Bragg a récemment affirmé que la révélation par Donald Trump de sa probable mise en accusation était la véritable cause de toute la fureur suscitée par les délibérations de son grand jury.

Si c’est effectivement le cas, alors Trump est encore plus intelligent qu’on ne le pensait.

Un rapide coup d’œil aux premiers sondages pour les élections de l’année prochaine confirme cette possibilité.

Une fois de plus, le martyre se vend bien.

Pendant ce temps, le bureau de M. Bragg tente désespérément de remettre le dentifrice dans le tube.

Le problème, c’est que tout le monde est aux premières loges pour observer tous ces rats. Et beaucoup savent déjà qu’il existe des preuves accablantes que Trump n’a jamais été à deux doigts de commettre un méfait.

Une fuite d’informations a confirmé qu’il est inculpé.

Apparemment, l’annonce faite hier que le grand jury de Manhattan prenait une pause d’un mois avait pour but d’inciter le camp Trump à la complaisance. Mais sa réputation est-elle vraiment salie ?

Ou bien cette inculpation ne fait-elle que renforcer le drame fascinant de son martyre ?
Il est heureux pour le destin de l’Amérique que M. Trump soit plutôt doué pour encaisser les coups. La question de savoir s’il peut réagir avec suffisamment d’élégance est toutefois problématique. Mais là encore, il ne s’est pas hissé au sommet sans tirer profit des opportunités qui se présentaient à lui.
Je ressens un regain d’enthousiasme pour le rassemblement de ses partisans autour de lui.

L’histoire est pleine de revirements, et celui-ci pourrait bien en être un.

Ceux qui préfèrent rester assis entre deux chaises, tels que les Mitt Romney de ce monde, devront peut-être se rallier à The Donald pour éviter d’être exclus du club.

Les Démocrates marginaux tels que les Sénateurs M. Manchin et Mme Sinema, qui vient d’être réintégrée, pourraient également se ranger à ses côtés.
J’aimerais faire une pause et me plaindre du fait que la politique prend trop de place dans nos vies.

Mais si nous faisons la sourde oreille, nous risquons de permettre aux forces du mal de réduire encore la qualité de notre existence. La saga doit donc continuer.

Récemment encore, j’écoutais le Sénateur Ted Cruz vanter les vertus de Donald Trump.

Telle est la qualité des appuis envers M. Trump.

M. Cruz vient d’exprimer son optimisme quant à l’issue du procès. Il affirme que la loi new-yorkaise qui prévoit le versement de pots-de-vin peut, dans le pire des cas, constituer une fausse déclaration d’activité commerciale, ce qui est un délit mineur.

Le problème, cependant, c’est qu’il y a un délai de prescription de deux ans… pour un événement qui s’est produit il y a sept ans.

Mais mon dilemme concerne l’avenir. Une autre présidence Trump ne semble pas si mauvaise.

Mais qu’en serait-il d’une autre présidence Biden ?

Oy, vey ! Comme l’a dit le légendaire Vince Lombardi, entraîneur des Green Bay Packers (une équipe de football américain du Wisconsin) : « Gagner n’est pas la chose la plus importante. C’est la seule chose. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : https://www.americanthinker.com/blog/2023/03/the_martyrdom_of_donald_j_trump.html