Publié par Magali Marc le 18 avril 2023

Les Démocrates pensent qu’ils peuvent s’acharner juridiquement contre Donald Trump et l’accuser de tout et de rien de manière à nuire à sa réputation et l’empêcher d’être candidat à la présidence en 2024. Il y a non seulement la mise en accusation du procureur de Manhattant, Alvin Bragg, mais aussi la procureure générale de l’État de New York, Letitia James, qui le poursuit pour fraude commerciale. Il y a aussi une affaire judiciaire en cours en Géorgie, où Donald Trump est accusé d’avoir cherché à changer le résultat électoral de 2020, ainsi que des accusations potentielles qui pourraient venir du conseiller spécial Jack Smith concernant les fameux documents ultra-secrets que M. Trump détient à Mar-a-Lago.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de John Leonard, paru sur le site d’American Thinker, le 17 avril.

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Peut-on condamner un sandwich au jambon ?

Tout le monde connaît la vieille expression selon laquelle un procureur peut persuader un grand jury d’inculper un sandwich au jambon parce que devant lui, un accusé n’a pas droit à un procès régulier et que les témoignages présentés sont tous contre lui.

Ironiquement, c’est l’ancien juge en chef de l’État de New York, Sol Wachtler, qui a prononcé ces mots célèbres lors d’une interview accordée en 1985 au New York Daily News, bien avant que Donald Trump ne devienne une force irrésistible sur la scène politique américaine.

Pour la première fois dans l’histoire, un procureur de l’État a porté des accusations criminelles contre un président des États-Unis.

Alvin Bragg a inculpé l’ex-Président Donald Trump avec 34 chefs d’accusation pour le même délit : la falsification de documents commerciaux, ce qui est normalement un délit mineur.

En clair, Alvin Bragg a gravement outrepassé ses pouvoirs en demandant à un grand jury d’inculper Donald Trump pour ce qui a été considéré comme un délit fédéral dans une salle d’audience relevant uniquement de la compétence de la Commission électorale fédérale, qui a refusé de donner suite à cette affaire.
Soyons clairs : Donald Trump est le sandwich au jambon par excellence.

Il est hilarant et vif d’esprit. Il est obscènement riche, célèbre à la fois pour sa philanthropie et son style de vie somptueux. Il est grandiloquent. Son ego est si grand qu’il a même donné son nom à des bâtiments.

Des années avant qu’il ne devienne un homme politique, l’artiste Berkeley Breathed se moquait de lui dans des bandes dessinées qui prétendaient que M. Trump avait été gravement blessé dans un accident et que son cerveau avait été transplanté dans celui de Bill le chat.

En fait, Donald Trump s’est avéré si influent qu’il a permis à Berkeley Breathed de mettre fin à 25 ans d’interruption dans l’écriture des bandes dessinées de Bloom County.

M. Trump est un mélange parfait d’Hollywood et de Wall Street.

En fait, Hollywood l’a un jour invité à apparaître dans des rôles de caméos dans des films se déroulant à New York. Il est le New-Yorkais typique.

Il a fait des commentaires qu’aucun autre politicien sur Terre n’aurait pu faire et auxquels il n’aurait pas survécu.

Contre toute attente, il s’est présenté contre la machine politique d’Hillary Clinton et l’a vaincue.

Il a survécu à une conspiration bien pire que le Watergate, qui a tenté un coup d’État contre son administration légitimement élue et qui s’est poursuivie pendant toute la durée de son mandat.

Seuls les plus fervents défenseurs de Donald Trump espèrent réellement que les efforts d’Alvin Bragg aboutiront à une condamnation.

Une rumeur a brièvement circulé sur Twitter selon laquelle l’un des chefs d’accusation mentionnés en était une de conspiration, mais les vrais détails ont ensuite émergé, à la grande déception de la foule NeverTrump.

Voici ce que nous savons maintenant : Donald Trump est accusé d’un crime qui est loin d’être aussi grave que celui commis par Bill Clinton lorsqu’il était à la Maison-Blanche.

Sa liaison présumée avec la star du porno Stormy Daniels a été publiquement démentie à la fois par lui et par elle. Mme Daniels a ensuite affirmé avoir signé la lettre dans laquelle elle nie officiellement avoir eu une quelconque relation sexuelle avec M. Trump, sous la pression de ses propres représentants.

La question est donc de savoir si elle ment à propos de la liaison ou si elle ment à propos du fait qu’elle a nié la liaison. Quoi qu’il en soit, elle est une menteuse.

On pourrait dire que son histoire ne cesse de changer, car elle tente de continuer à avoir l’attention du public.

Un autre modèle de vertu est impliqué dans l’affaire Stormy Daniels. Il s’agit de Michael Cohen, menteur notoire et avocat en disgrâce.

Il affirme avoir payé Mme Daniels de sa poche et n’avoir jamais été remboursé par M. Trump pour ce paiement.

Je ne suis pas un expert juridique (et je n’en joue pas non plus un à la télévision), mais il me semble que toute affaire nécessitant le témoignage de deux menteurs avérés (qui ont tous deux affirmé publiquement que M. Trump n’était pas impliqué dans les paiements effectués à Stormy Daniels) est extraordinairement faible et ne devrait même pas mener à un procès.

La question n’est pas de savoir si l’on peut inculper un sandwich au jambon, mais si on peut-on condamner un sandwich au jambon.

Normalement, je dirais que non s’il reste une véritable justice dans ce monde, mais Peter Strzok et Andrew McCabe passent à la télévision au lieu d’être dans une cellule de prison, de sorte que l’idée d’une véritable justice est discutable.

Nous ne vivons pas une époque normale.

La corruption de Joe et Hunter Biden est évidente, mais c’est Donald Trump qui est accusé de crimes ridicules.

La chasse aux sorcières menée par Alvin Bragg n’est pas le seul problème juridique de l’ex-Président. Il y a une autre affaire judiciaire en cours en Géorgie à prendre en considération, et enfin des accusations potentielles provenant du travail du conseiller spécial Jack Smith.

L’affaire en Géorgie tourne autour de deux appels téléphoniques enregistrés entre M. Trump et le Secrétaire d’État de Géorgie Brad Raffensperger, dans lesquels le Président Trump aurait fait pression sur M. Raffensperger pour qu’il trouve des votes supplémentaires qui annuleraient les résultats totaux des votes de l’État. La procureure du comté de Fulton, Fani Willis, une Démocrate, s’est publiquement déclarée favorable à l’engagement de poursuites au titre de la loi RICO dans certaines situations, et s’en prendre à M. Trump, même pour des raisons futiles, semble être une occasion en or pour une chasse aux sorcières politique.

Cependant, Mme Willis doit surmonter au moins trois problèmes – quatre si l’on compte une certaine vidéo.

  • 1) Tout d’abord, il y a le problème que c’est M. Bragg qui mène le bal, et le fait d’avoir présenté un dossier très faible contre M. Trump nuira à la perception de futures actions en justice dans d’autres juridictions.
  • 2) Deuxièmement, les appels téléphoniques avec M. Raffensperger ne contiennent aucune sorte de “preuve irréfutable” et sont sujets à interprétation. Un Démocrate pur et dur écoutera probablement ces appels et discernera un message sinistre caché dans les paroles de M. Trump, mais la plupart des autres personnes n’entendront qu’un président qui a l’impression d’avoir été trompé lors d’une élection normale, parce qu’il y a eu fraude. Sans la pandémie du coronavirus, sans la modification des règles pour permettre des votes massifs par correspondance, Donald Trump aurait été réélu haut la main.
  • 3) Le troisième problème pour Mme Willis est que la présidente du grand jury chargée d’inculper M. Trump est Emily Kohrs, une femme atteinte de folie furieuse qui a donné des interviews à l’Associated Press, au New York Times, à NBC News, à l’Atlanta Journal-Constitution et à CNN, ce qui risque d’influencer les membres du jury.
  • 4) Le quatrième et dernier problème pour Mme Willis est la vidéo montrant clairement des observateurs républicains renvoyés chez eux le soir de l’élection parce que le dépouillement s’était prétendument arrêté.

Or, des bacs de votes ont été sortis de sous les tables et comptés en pleine nuit, après que les observateurs républicains eurent été renvoyés chez eux.

M. Raffensperger peut prétendre dans son livre qu’il existe une raison légitime de garder les bulletins de vote cachés sous les tables jusqu’à ce que tout le monde soit rentré chez soi, mais j’aimerais personnellement l’entendre essayer de défendre cette affirmation devant un tribunal.

Quant au conseiller spécial, Jack Smith et à l’enquête qu’il a menée à la suite de la fameuse descente du FBI à Mar-a-Lago, son talon d’Achille n’est autre que Joe Biden lui-même.

Comment M. Smith peut-il accuser Donald Trump, un ex-Président ayant le pouvoir de déclassifier des documents, d’avoir indûment emporté des documents classifiés chez lui, alors que Joe Biden a été retrouvé avec des documents classifiés datant de l’époque où il était sénateur et vice-président, sans être accusé d’avoir deux poids deux mesures ?

Les Démocrates ne se soucient pas de leur parti pris évident dans ces affaires et pourraient être accusés de ne pas avoir de normes du tout, mais les tribunaux se soucient généralement d’un traitement équitable et impartial en vertu de la loi pour toute personne accusée d’un crime, même si elle s’appelle Donald J. Trump.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker

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