Un ancien fonctionnaire du FBI ayant participé à l’enquête sur les liens présumés entre la Russie et la campagne électorale de Donald Trump en 2016 a été accusé d’avoir fourni des services à un oligarque russe sanctionné.
Charles McGonigal, 54 ans, ancien chef du contre-espionnage du bureau du FBI à New York, est accusé d’avoir secrètement travaillé avec le milliardaire russe Oleg Deripaska, notamment en tentant de le faire retirer de la liste des sanctions américaines en 2019.
McGonigal, ainsi que Sergey Shestakov, un ancien diplomate soviétique et russe devenu citoyen américain et interprète russe pour les tribunaux et les bureaux gouvernementaux, ont également été accusés d’avoir été payés par Deripaska pour enquêter sur un oligarque rival, puis d’avoir tenté de dissimuler les paiements.
Pendant son séjour au FBI, M. McGonigal a participé à des enquêtes sur des oligarques russes, dont M. Deripaska.
Il a également été l’une des figures clés qui ont contribué à déclencher l’enquête du conseiller spécial Robert Mueller sur les allégations selon lesquelles l’équipe de campagne de Trump s’est entendue avec la Russie pour aider l’ancien président à remporter l’élection de 2016.
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Alors qu’il était chef de la section des cybercrimes au siège du FBI à Washington, il a été l’un des premiers responsables du FBI à être informé des allégations selon lesquelles George Papadopoulos, conseiller de Trump lors de la campagne de 2016, s’était vanté de savoir que les Russes avaient des informations politiques compromettantes sur la candidate démocrate terriblement corrompue Hillary Clinton.
Ces informations ont conduit le FBI à lancer l’opération « Crossfire Hurricane », qui visait à prouver que les responsables de Trump s’étaient coordonnés « volontairement ou involontairement » avec les tentatives d’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle de 2016.
En septembre 2020, le directeur adjoint du FBI, Jonathan Moffa, a déclaré, lors d’un interrogatoire de la commission judiciaire du Sénat, avoir reçu en juillet 2016 un courriel de McGonigal sur Papadopoulos qui « contenait essentiellement ce rapport, qui a ensuite servi de base à l’ouverture de l’affaire ».
En 2017, le travail du FBI a été repris par l’avocat spécial Robert Mueller dans le cadre de sa vaste enquête sur les liens entre la campagne de Trump et la Russie au milieu de l’élection de 2016.
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En 2019, le rapport Mueller a déterminé qu’il n’y avait aucune preuve que la campagne de Trump ait criminellement travaillé avec la Russie pour aider à interférer dans l’élection. Ce qui n’a pas empêché les Démocrates de tenter d’incriminer de nouveau le Président Trump par tous moyens. La dernière tentative en date consiste à l’accuser d’avoir détourné des fonds de sa propre entreprise pour soudoyer l’actrice porno Stormy Daniels, ( défendue par un avocat marron qui risque de passer le reste de sa vie en prison pour de nombreuses malversations ). Pour mémoire, Stormy Daniels a été condamnée à payer tous les frais de justice de Donald Trump dans cette affaire considérée comme une forme de diffamation.
Dans un post sur Truth Social après que le ministère de la Justice a annoncé les accusations contre McGonigal, Trump a déclaré : « Le type du FBI qui m’a poursuivi pour le canular Russie, Russie, Russie, bien avant mon élection à la présidence, vient d’être arrêté pour avoir pris de l’argent de la Russie, Russie, Russie. Qu’il pourrisse en enfer !«
McGonigal et Shestakov ont tous deux été inculpés d’un chef d’accusation pour conspiration en vue de violer les sanctions américaines et de s’y soustraire, en violation de la loi sur les pouvoirs économiques en cas d’urgence internationale, d’un chef d’accusation pour violation de la loi sur les pouvoirs économiques en cas d’urgence internationale, d’un chef d’accusation pour conspiration en vue de commettre un blanchiment d’argent et d’un chef d’accusation pour blanchiment d’argent. Shestakov est également accusé d’avoir fait de fausses déclarations.
« Charles McGonigal, un ancien haut fonctionnaire du FBI, et Sergey Shestakov, un interprète judiciaire, ont violé les sanctions américaines en acceptant de fournir des services à Oleg Deripaska, un oligarque russe sanctionné« , a déclaré le procureur Damian Williams dans un communiqué.
« Ils ont tous deux travaillé avec Deripaska pour tenter de faire lever ses sanctions et, en tant que fonctionnaires, ils auraient dû faire preuve de plus de discernement.«
Les deux hommes ont plaidé non coupable lors de leur comparution devant le tribunal de New York lundi.
Montrez-moi un mensonge, une diffamation, une malversation, une corruption… vous pouvez être sûr qu’il y aura toujours un Démocrate dans le coup.
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