
Les spéculations concernant les élections présidentielles de 2024 continuent et les Républicains comme Bill Barr qui ne souhaitent surtout pas revoir Donald Trump à la Maison Blanche y vont de leurs prédictions. Pendant ce temps, le Sénateur républicain, Tim Scott, qui a ouvertement exprimé son ambition de devenir le premier président républicain noir du pays, a fait mercredi (le 12 avril) un pas vers une candidature à la Maison Blanche en 2024. M. Scott a créé un « comité exploratoire », un type de comité qui permet aux candidats potentiels de collecter des fonds et de mieux évaluer leurs chances. M. Scott n’a pas attaqué Donald Trump – qui mène dans les sondages- et n’a pas dit en quoi il serait différent.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de J. Robert Smith, paru sur le site d’American Thinker, le 12 avril.
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Donald Trump aux portes [du pouvoir]
Il y a quelques jours, nous avons entendu William Barr, un habitué de Washington, ex-procureur général des Etats-Unis, et « savant » en matière d’élections. M. Barr a fait une prédiction concernant la destinée de Donald Trump, via Fox News et les Murdoch, qui détestent l’ex-Président avec passion. Ou, du moins, Paul Ryan, membre du conseil d’administration de Fox et collabo des Démocrates, le déteste.
Personne ne sait à quel point l’influence de M. Ryan sur les Murdochs est importante. Ou bien, puisque Paul Ryan est si couard, c’est peut-être eux qui l’influencent …
Bill Barr est moins un un type bien informé que quelqu’un en charge de faire passer la sagesse conventionnelle de l’Establishment de Washington.
Le voici, le 9 avril lors de l’émission « This Week » sur ABC, se faisant l’écho de ses collègues de Washington qui interviennent sur Fox News :
Je pense qu’en fin de compte, les stratèges démocrates avisés savent que [l’enquête du bureau du procureur de Manhattan] va aider Trump, et ils veulent qu’il soit le candidat parce qu’il est le plus faible des candidats républicains, le plus susceptible de perdre à nouveau face à Biden.
Par où commencer afin de décortiquer la stupidité de Bill Barr ? Ou plutôt la stupidité des Washingtonniens.
D.C. est une chambre d’écho et tout ce qu’ils font, c’est parler entre eux et, publiquement, abonder dans le même sens que les idées qui ressortent de leurs conversations.
Tout d’abord, Bill Barr attribue le mérite à des « stratèges démocrates avisés » qui, selon lui, auraient quelque chose à voir avec l’inculpation de Donald Trump par Alvin Bragg dans le cadre de leur plan d’ensemble visant à faire en sorte que le 45ème Président obtienne l’investiture du GOP. Selon leur scénario : M. Trump perdra en 2024 face au vieux Joe, un homme de 81 ans manifestement fragile et mentalement détérioré, qui essaie encore de serrer des mains invisibles, tombe trop souvent, bafouille, se plie à des mises en scène et traîne les pieds – au lieu d’avancer à grandes enjambées.
Il passe beaucoup de temps dans sa maison du Delaware et mange des tonnes de crème glacée, comme le font beaucoup de personnes atteintes de démence.
Sera-t-il en meilleure forme physique et mentale dans un an ?
Tucker Carlson mentionne Gavin Newsom comme candidat à l’investiture démocrate.
M. Newsom est le gouverneur raté du supposé « Golden State ». Il représente une version plus jeune, peut-être même plus incompétente et plus radicalement partisane de la gauche que le vieux Joe. C’est sûr qu’il reprendrait à son compte ses politiques désastreuses.
De brillants stratèges démocrates ont peut-être tiré les ficelles du procureur de Manhattan, manifestement vacillant. Mais Alvin Bragg n’est que le dernier en date à proposer un stratagème pour « coincer Trump ».
Les Démocrates ont essayé de se débarrasser de Donald Trump depuis qu’il a annoncé sa candidature à la présidence à l’automne 2015.
Quiconque a des yeux pour voir sait qu’il n’y avait pas de stratégie globale autre que celle de coincer le Donald à ce moment-là. – L’enquête de l’avocat spécial Mueller a coûté 32 millions de dollars de l’argent des contribuables, uniquement pour signaler qu’il n’y avait rien.
- Deux destitutions ridicules menées par Nancy Pelosi ont fait de la destitution un geste inutile et hautement politisé.
- La prétendue « insurrection » du 6 janvier apparaît, à chaque nouvelle révélation, comme un coup politique des Démocrates et de deux pions républicains, la vénale et stupide Liz Cheney et le tout aussi vindicatif et idiot Adam Kinzinger.
Les machinations des Démocrates étaient fragmentées.
Chacune de leurs manœuvres néfastes a été contrecarrée par un combattant de fond de ruelle plus rusé qu’eux, Donald Trump lui-même.
Même le grand raid de Mar-a-Lago, mené avec armes à feu, de l’Administration (via le FBI), alors que les agents ont même fouillé le tiroir à sous-vêtements de Mélania, a été un échec, bien que le Ministère de la Justice (DoJ), dirigé par le vermisseau Merrick Garland, essaie – en vain, à ce jour – de trouver un angle pour faire tenir l’accusation – alors que, bien sûr, Joe Biden, un pied dans sa tombe, échappe à sa mauvaise manipulation de documents classifiés (Joe n’était pas président lorsqu’il a réellement violé la loi).
Aucune loi n’empêche Trump de se présenter à l’élection présidentielle tout en repoussant les poursuites boiteuses de M. Bragg – si M. Bragg va jusqu’au bout.
- Il y a aussi le stratagème « Get Trump » du comté de Dekalb, en Géorgie, dirigé par une autre procureure partisane, Sherry Boston. Qu’est-ce que le procureur général républicain de Géorgie, Chris Carr, va faire à ce sujet ?
L’acte d’accusation d’Alvin Bragg contre Donald Trump, qui comporte 34 chefs d’accusation, est si mince sur le plan juridique que, même si le système judiciaire dirigé par les Démocrates dans la ville et l’État de New York ne parvient pas à renverser la décision des juristes démocrates qui détestent M. Trump, un tribunal fédéral plus équitable (jusqu’à la Cour suprême de Californie) le fera.
Instrumentaliser la loi est un acte audacieux d’intensification de la guerre froide.
Les procureurs des États rouges (gouvernés par des Républicains) feraient mieux de prendre leur courage à deux mains et de se joindre à la lutte.
Le Représentant à la Chambre, Jim Jordan travaille dans ce sens.
Il a commencé à mettre des bâtons dans les roues de la tentative de M. Bragg de démolir un opposant politique dans une république bananière, ce qui, en cas de succès, ferait enfin basculer la nation dans un conflit sans merci.
Les Démocrates enhardis ne s’arrêteront pas à Donald Trump. Pour mettre fin à leurs attaques, il faut combattre le feu par le feu, et avec une meilleure cause.
Les procureurs généraux et les procureurs de district des États rouges doivent se joindre à la guerre et inculper les Démocrates véreux pour des violations apparentes de la loi.
Seules des représailles légalement justifiées – et les terrains fertiles ne manquent pas – mettront fin à la folie et empêcheront le pays de sombrer dans la catastrophe.
Ce sera un autre coup contre Joe Biden, ses manipulateurs corrompus de l’Establishment, et leurs fonctionnaires « marxistes » de l’Administration, dont la gouvernance et les politiques sont actuellement désastreux.
Une série ou une convergence de crises sont tout à fait envisageables.
Dans un cas comme dans l’autre, les coups de marteau portés à la République pourraient être irrécupérables.
Un second mandat de Biden – ou de Newsom – serait la cerise sur le gâteau.
Les incessantes pirouettes et tromperies de la porte-parole de couleur, la lesbienne Karine Jean-Pierre, et des véritables reptiliens comme John Kirby, qui ment sciemment et sans vergogne et qui ment comme une vieille DCA soviétique, ne peuvent pas anticiper ou détourner les dures réalités qui se présentent à nous.
La réalité est un maître cruel et finit toujours par l’emporter.
L’amplification des mensonges ne sera pas prise en compte par les Américains en proie à une douleur aiguë.
Voici une nouvelle que M. Barr et tous les consanguins de D.C. peuvent utiliser : entre aujourd’hui et le moment où les bulletins de vote par correspondance des élections générales de 2024 commenceront à tomber – et où les Démocrates auront envie de tricher – beaucoup de choses se produiront à travers le pays et dans le monde.
Certaines variables peuvent être prises en compte, d’autres non.
Certaines pourraient nous faire vaciller si nous le savions.
De bonnes nouvelles ? Peu probable, mais qui sait ?
La spécialité des stratèges et des têtes parlantes de Washington est de faire des pronostics pour 2024.
Les habitants de Washington aiment l’argent. Mais ils n’avaient pas prévu l’émergence de Donald Trump en 2015. Qu’en est-il de la victoire de Barack Obama contre la sorcière des Démocrates, Hillary Clinton, en 2008 ?
En 2020, Joe Biden ressemblait à un fétu de paille, jusqu’à ce que les autres candidats démocrates se révèlent être des lilliputiens (qu’est-ce que cela nous enseigne à propos de ce rebut, le vieux Joe ?).
Kamala Harris était l’élément clé ; elle était « de couleur », elle avait la stature d’une femme, mais elle s’est avérée être une parfaite idiote bavarde, suffisamment pour être la colistière sur le ticket de Biden.
Les gens de DC ont peut-être eu raison sur ce point. Joe Biden et Kamala Harris se ressemblent.
Terminons par des suppositions, pas des prédictions.
M. Trump obtiendra-t-il l’investiture du GOP, comme le prétend Bill Barr ? Probablement, mais pas parce que les génies démocrates ont manœuvré Alvin Bragg pour l’inculper.
Ils ne sont pas si intelligents que ça. Tout ce que l’inculpation de M. Bragg a accompli, c’est de galvaniser la base déjà passionnée de Trump.
Les Démocrates et M. Bragg ne sont pas des joueurs d’échecs qui prévoient trois coups à l’avance ; ils veulent juste mettre Donald Trump à la poubelle tout de suite.
Leur génération est celle de la gratification instantanée, pas celle de la stratégie patiente et réfléchie.
L’énorme base de Donald Trump se rendra en grand nombre aux primaires et aux caucus parce qu’elle voit une erreur évidente et se ralliera à son homme.
Là encore, beaucoup de choses peuvent changer.
L’Establishment du GOP a été réduit à un croupion, grâce à America First, et est – comme l’a prouvé Mitch McConnell – un appendice de l’Establishment de Washington et du Parti Démocrate.
Ce ne sont pas des Démocrates exsangues qui sortiront les Républicains du feu.
Quant aux cinquante élections générales, les paris sont ouverts. Depuis 2019, les Démocrates, l’Establishment et la gauche sont passés maîtres dans l’art de fausser les règles du jeu électoral.
Ils ont pré-câblé les bureaux électoraux locaux (ceux qui comptent les votes) en utilisant des « Zuckerbucks », en partie, et grâce à d’autres quantités massives d’argent noir ; en promulguant des mesures d’urgence COVID qui ont fait passer en force le vote par correspondance sans responsabilité (comme les pièces d’identité – et avec le plein accord des RINO effrayés et sans esprit) ; et par le biais d’un bourrage des urnes en cours d’élection (voir le livre de Dinesh D’Souza qui a été mis à l’index).
Donc, si M. Trump est nommé – ou Ron DeSantis ou n’importe lequel des autres candidats actuels – c’est l’environnement hostile auquel ils seront confrontés.
Que Dieu aide M. Trump, M. DeSantis ou qui que ce soit d’autre.
Que Dieu sauve la République.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : American Thinker
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Les procureurs républicains ne sont visiblement pas prêts à rendre coup pour coup ni même à prendre des coups. C’est ça qui est très grave, car s’ils poursuivaient hardiment les démocrates qui le méritent, et il y a de quoi faire, cela mettrait aux yeux de tous l’état invraisemblable de corruption des élus et du parti. Ce serait forcément salutaire pour ouvrir les yeux du public !
C’est ce que j’ai du mal à comprendre. Biden père et fils sont mouillés dans des affaires de corruption, Hillary a accepté le faux dossier Steele. Et il ne se passe rien.
Bonjour Rum,
Je peux comprendre que les procureurs nommés par les Républicains ne veulent pas faire ce que beaucoup reprochent aux Démocrates : instrumentaliser les cours de justice contre des opposants politiques ….
Frauder lors des élections, accuser les opposants politiques de commettre des délits qu’on commet soi-même, mentir, traîner en cour ceux avec lesquels on n’est pas d’accord, jeter en prison des manifestants politiques de l’opposition, utiliser le FBI pour espionner les catholiques «extrémistes», tout cela est devenu la marque de commerce des Démocrates et ça joue contre eux à long terme. Les Républicains auraient tort de les imiter.
Bonjour Magali,
Je comprends parfaitement vos arguments. Cependant, je ne parle pas « d’imiter » le comportement judiciaire des démocrates. Mais quand il y a soupçon de graves délits, simplement poursuivre par strict respect de la justice ! Comme dit Fleur de Lys, l’histoire du faux dossier Steele est avérée, il me semble. Et ce n’est qu’un exemple…
La-dessus, je suis d’accord avec vous: le mollasson Bill Barr a nommé John Durham pour enquêter sur le rôle joué par le FBI dans le dossier Steele et ça c’est terminé par une inculpation et un procès contre Igor Danchenko, un informateur rémunéré russe, accusé d’avoir menti au FBI! Ça revenait à utiliser Danchenko comme bouc émissaire.
Finalement, en octobre 2022, le jury a conclu que Danchenko était innocent et l’affaire s’est arrêtée là!
Nous sommes d’accord !!!