
En cette période de Pâques, alors que les musulmans sont en plein Ramadan, l’Insee publie un rapport sur l’état de la pratique religieuse en France. Pour la première fois, les musulmans apparaissent plus nombreux que les catholiques.
La définition du terme « pratiquant » utilisée ici étant la pratique de la prière hebdomadaire. Cette différence s’explique par la faiblesse de la pratique de la communauté catholique.Plus nombreuse, elle est néanmoins moins pratiquante que la communauté musulmane.
Si la religion catholique reste la première religion déclarée – 29 % des Français -, ce chiffre est en constante diminution, même parmi ceux qui se plaignent de la montée de l’islam en France, indiquant qu’ils ne font rien, à titre personnel, familial ou social pour retourner la situation – à part se plaindre. La religion musulmane, deuxième religion déclarée, est en progression depuis une dizaine d’années.
Le dynamisme de la religion musulmane s’observe également à travers l’intensité de la transmission de la foi dans les familles.
- 91 % des personnes élevées par des parents musulmans se considèrent comme des musulmans, tandis que
- 67 % des personnes élevées par des parents catholiques se disent catholiques.
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La population française d’origine s’est depuis longtemps éloignée de toute pratique religieuse
L’INSEE constate que les populations immigrées arrivant en France – quelle que soit leur région d’origine – sont beaucoup plus nombreuses à déclarer une appartenance religieuse que les métropolitains installés en France depuis plusieurs générations.
Ce phénomène s’inscrit dans une tendance plus générale :
- une désaffection religieuse concernant l’ensemble de la population française.
- En 2019-2020, l’Insee indiquait que 51 % de la population âgée de 18 à 59 ans en France métropolitaine se déclarait sans religion.
- Ce chiffre est en augmentation chez les plus jeunes.
Le rapport a été peu commenté dans l’espace public. Éric Zemmour, un juif pratiquant, est l’une des rares personnalités politiques à avoir souligné le basculement civilisationnel révélé par cette enquête. Mais il est resté extrêmement politiquement correct, contrairement à Dreuz, et n’a pas invité ses sympathisants et électeurs à se regarder dans une glace et balayer avant-tout devant leur porte pour combattre la burqa, l’islam, l’immigration et les islamistes.
L’Église catholique de France n’a pas non plus commenté ce bilan, car il ne lui est pas favorable : c’est avant tout sa faillite monumentale, qui ici est exposée.
Dans la nuit de Pâques, 5 643 adultes seront baptisés dans la foi catholique pour l’année 2023, soit 1 000 de plus que l’an dernier, soit une augmentation de 28 %. Une évolution indéniablement positive, mais insuffisante pour inverser la tendance constatée par l’Insee, qui pose la question de l’écroulement interne du catholicisme français, de son incapacité à transmettre, et d’un relatif virage woke pour « s’ouvrir », une démarche totalement contre-productive.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Le sens du sacré n’a pas disparu! Il s’est simplement trompé d’adresse…
On adore ce qui ne le mérite absolument pas et on en paye les conséquences à tous les niveaux. (La Bible appelle cela idolâtrie)
C’est la France et les Pays bas qui sont le plus en chute libre en Europe. La Pologne et l’Italie résistent.
Vous soulignez un aspect que je défends autour de moi depuis longtemps: que font les catholiques pour faire valoir leur foi et leurs pratiques à part se plaindre ?
Le problème est que le monde chrétien et principalement catholique ne fait plus vivre sa vie culturelle, c’est à dire ce qui devrait créer les connivences, le lien social, la solidarité et la transmission. Il y a chez les religions juives et musulmanes une force culturelle qui fait que, même pas ou peu croyant, un membre de cette communauté se déclarera juif ou musulman. Cela vient en partie de ce que ces communautés sont minoritaires ou guère intégrées et que le lien religieux fédère et sécurise ceux qui s’en réclament. Mais il y a aussi un attachement global des musulmans et juifs à leurs rites que l’on voit au contraire se diluer chez les catholiques. Ceux-ci se montrent très critiques envers eux-mêmes, divisés sur des points civilisationnels importants (mariage gay, avortement, etc…), meurtris par les récents scandales liés à la pédophilie,…
Pourtant, les catholiques disposent d’immenses atouts: 45 000 lieux de cultes, 20% des établissements scolaires, une culture qui imprègne notre quotidien,…
Il est plus difficile de faire valoir ces atouts que de crier au martyr. Les catholiques doivent s’en saisir et ne plus s’excuser d’être des croyants sincères, faire vivre leurs valeurs et les défendre ne serait-ce que dans leur entourage.
Réponse à MARLOWE
Autant j’adhère au dernier paragraphe de votre constat, autant l’amalgame que vous proposez entre les communautés juives et musulmanes , me semble erroné, compte tenu de mon expérience personnelle, et je pense que ma réaction sera partagée par tous les israelites français depuis plusieurs générations dont le comportement est exactement l’inverse de celui de musulmans français même intégrés qui mettent la charia au dessus des lois de la République….(?)
Je crois qu’il y a confusion. Je ne fais en rien d’amalgame entre les pratiques et conceptions sociétales juives et musulmanes ! Elles n’ont bien évidemment rien à voir !
Je dis simplement que ces deux religions et leurs imprégnations culturelles créent chez leurs membres un sentiment d’appartenance qui dépasse les simples croyances et pratiques.
Montaigne écrivait « Je suis chrétien comme je suis périgourdin ». C’est ce qui nous fait défaut aujourd’hui: se dire chrétien comme on se dirait Français. On a tendance à se contenter de se dire « laïc ». Même si la laïcité est dans l’esprit des Ecritures, il est patent que la culture proprement chrétienne n’imprègne plus notre société française comme autrefois.
Je ne savais pas que Éric Zemmour était pratiquant, ni d’ailleurs ce que vous entendez par là. S’agit-il de célébrer comme il se doit les grandes fêtes juives où d’aller à la synagogue chaque semaine ?
Quoi qu’il en soit, moi qui suis sans religion, je déplore l’islamisation grandissante de mon pays, oui, et j’estime qu’il est possible de combattre cette islamisation à l’aide des lois civiles existantes et » d’outils laïques » sans nécessairement se convertir à un courant ou un autre du christianisme…
Ce que vous dîtes est intéressant mais pouvez-vous préciser la teneur des « outils laïcs » que vous évoquez ? De même, à quelles lois civiles faites-vous allusion ?
Avant tout, faire respecter scrupuleusement et fermement les lois « républicaines », réprimer les comportements qui sont en contradiction avec ces mêmes lois et peu à peu séculariser les musulmans pour que leurs pratiques se limitent strictement à la sphère privée. Comme en fin compte cela à été fait pour les catholiques…
Les lois républicaines n’empêchent en rien les musulmans de pratiquer leur religion. Constitutionnellement, l’Etat doit même leur garantir leur liberté de culte.
Quant à la sécularisation (faire passer des biens religieux dans le domaine public) est-ce souhaitable ? Voulez-vous que vos impôts servent à entretenir les mosquées ? A les considérer comme faisant partie de notre patrimoine ?
Liberté de culte, bien sûr, mais pas quand les pratiques de ce culte sont en contradiction totale avec nos principes d’égalité hommes-femmes par exemple. Mariages forcés, polygamie, obligations vestimentaires, ségrégation, privatisation d’espaces publics pour la prière, signes religieux dans la fonction publique, etc. Si tout cela était sanctionné correctement…
La construction de mosquées devrait par ailleurs ne pas bénéficier d’autant de facilités de la part des autorités.
Ce que vous énoncez ne sont pas des « principes » mais des délits qu’il faut bien sûr réprimer (comme tous les délits). Je ne pense pas qu’ils soient tolérés (la polygamie, par exemple, est juridiquement impossible) mais, comme pour toute délinquance, il est difficile de prétendre l’éradiquer.
Non seulement ces délits ne sont pas réprimés, mais ils prospèrent dans l’indifférence générale quand ils ne sont pas carrément regardés avec bienveillance !
Vous connaissez des cas de polygamie officiels (c’est à dire où un homme serait officiellement marié à plusieurs femmes) ? Des mariages forcés tolérés ? Des fonctionnaires voilés (enseignants, policiers, soldats,…) au vu et su de tous ? Non, je ne pense pas. Les mariages forcés doivent exister mais dans la clandestinité. De même, la polygamie ne peut exister que dans un cadre exclusivement religieux, ce qui n’a pas plus de reconnaissance que les liaisons extraconjugales.
Ce que nous énonçons sont des délits. Ils doivent être réprimés comme tels mais une société sans délits, malheureusement, est une illusion.
Cela me gêne toujours cette comparaison entre la sécularisation attendue des musulmans et l’historique lié aux catholiques. D’abord parce que l’islam est une religion qui s’exhibe, occupe l’espace public et englobe tous les moments de la vie dans une vision juridique, politique, culturelle de la région ; ensuite, parce que l’exclusion du christianisme de la sphère publique (crucifix, écoles….) n’entamait en rien l’organisation de la vie civile selon des repères et des traditions de la chrétienté. Autrement dit, je continue de penser que la démographie et le prosélytisme islamique ne pourront pas être enrayés. L’Europe est devenue une terre sans religion, du fait de ses propres habitants, une religion conquérante occupe l’espace libre en conséquence. Les gens se taisent, se censurent face à cette intimidation parce qu’ils sont en minorité. L’Etat n’a pas la volonté, certes, mais il est surtout corseté par les lois européennes et ne peut plus rien face à des territoires entiers où un autre peuple prospère. Le Danemark restreint l’immigration et renvoie des étrangers. Le RU conclut des accords pour renvoyer des délinquants. Le problème c’est donc le nombre. Pour pouvoir agir, il faut d’abord renverser le rapport démographique. La clé est là pour moi. Et cela ne se fera pas sans une prise de conscience des peuples qui continuent de voter pour des partis immigrationnistes.
Oui, le problème est le nombre et l’État se cache derrière les lois européennes pour ne pas agir. Je persiste à penser qu’il fait montre d’une bienveillance complice. Vous dites vous-même que le Danemark et le Royaume-Uni agissent différemment. Pourquoi n’en faisant nous pas autant ?
Faisons
Parce que leurs peuples (au moins pour le Danemark) les ont élus ? Après Hollande et le Bataclan, les Français ont choisi Macron une fois… deux fois. Cherchez peuple plus idiot…
« Le peuple est souvent moins bête que les imbéciles ne le pensent » disait Valéry.
Peut-être faut-il étudier la crédibilité de ce qui était proposé aux Français concurremment à Macron.
Si le programme de Zemmour pouvait être séduisant, il n’allait pas au bout de sa logique comme je l’ai souligné à l’époque. Par exemple, créer un ministère de la remigration, pourquoi pas, mais il fallait informer les Français des conséquences d’une telle politique. On n’expulse pas 200 000 personnes par an (chiffre énoncé par Zemmour) sans conséquences importante en France et à l’étranger.
C’est ce manque de crédibilité sur les moyens et les conséquences de la politique proposée qui, entre autres, a ruiné la candidature de Reconquête.
Je vous ai déjà dit être en désaccord avec ce procès en manque de pédagogie imputé à Zemmour. Macron avait un bilan catastrophique et pas de programme et il a été réélu. Il y a une tendance qui vient de la gauche, et vous en avez les réflexes, à demander à la droite une perfection qu’elle-même se refuse à incarner, puisque son postulat est d’appartenir au camp du bien, qui a donc si peu à justifier. N’importe quel âne progressiste est plus facilement élu qu’un candidat de la droite civilisationnelle, parce que l’occidental dévirilisé, biberonné au confort et à la haine de soi, préfère entendre quelqu’un lui parler de chèque en blanc la fin du mois et de progrès infini de ses droits que de combat difficile et incertain tant la gauche aura mis le pays en faillite après son élection.
Zemmour a proposé de conserver notre civilisation et a dit que le chemin serait dur. Quand Churchill ou De Gaulle entrent en Résistance, nul ne sait l’ampleur du sacrifice. Nous ne sommes plus dans le cadre d’élections traditionnelles, avec des alternances tranquilles. Dans tous les pays occidentaux, le choix est civilisationnel. Zemmour cite souvent cette phrase de la comtesse du Barry avant de monter à l’échafaud : » encore un instant monsieur le bourreau ». Le peuple français veut rester dans le déni. C’est sûr qu’avec Macron, on sait ce qui nous attend. Et vous pouvez compter sur l’école, les média, la publicité, les associations pour vous effrayer et vous convaincre de rester dans l’islamo gauchisme du vivre ensemble. On est juste sur une énième variation de l’esprit munichois.
PS : je ne pense pas être imbécile en ne pensant pas comme vous…
Je suis en total accord avec ce que vous écrivez !
J’ai cité la phrase de Valéry non contre vous mais contre tous les raccourcis habituels qui me sortent par les yeux genre: « les gens sont cons », « les gens on leur fait avaler n’importe quoi », etc…
Nous faisons tous partie des gens.
Pour ce qui est de Zemmour, nous avons eu ce débat et je n’y reviens pas. Le problème est qu’il est plus difficile d’entrainer le peuple dans un combat civilisationnel que dans un projet de gestion publique à échéance de 5 ans. Pour que Zemmour trouve un soutien majoritaire, il eut fallu qu’il convainque que notre pays court un risque civilisationnel et qu’il explique ce qu’il entend par civilisation, quels éléments concret de celle-ci sont en péril et que représentent pour lui la restauration de cette même civilisation. On comprend qu’un cadre électoral est léger pour un tel discours alors que les gens attendent des réponses à leurs problèmes de chômage, de pouvoir d’achat, de pression fiscale, de service public,…
Or, pour moi, ces problèmes ne sont pas tous liés directement à l’immigration (voir les exemples que j’ai cité dans ce débat). De fait, on voit que l’immigration est aujourd’hui oubliée dans les préoccupations des Français face à la retraite et l’inflation. La populiste M.Le Pen l’a bien compris qui ne prononce plus le mot immigration depuis 6 mois mais uniquement le mot « retraite ».
Bref, je pense que le combat civilisationnel dont vous avez raison de souligner l’importance, ne pourra être compris et soutenu sans un programme économique crédible qui réponde aux attentes des Français, un échéancier précis des actions à entreprendre pour maitriser l’immigration avec les conséquences pour le pays.
Si je compare avec le Danemark que vous avez cité, le peuple n’a pas décidé de maitriser son immigration par conviction civilisationnelle mais pour préserver son Etat Providence. D’ailleurs, ce sont les socio-démocrates qui gouvernent le pays.
C’est pourtant l’enjeu du politique, et à fortiori d’une élection présidentielle, de débattre non pas de gestion mais de l’avenir d’un pays. Je pense, et c’est là que se trompent les Français, eux-mêmes trompés par les journalistes, que cette obsession du pouvoir d’achat est symptomatique de l’appauvrissement de la pensée. Comment penser pouvoir d’achat sans aborder la question de fond de ce qu’est une société de confiance ? Une société sur laquelle repose un certain niveau d’investissement, la compétitivité de nos entreprises, la pression fiscale, l’encouragement à la réussite, les normes en vigueur, le niveau d’éducation de la jeunesse, la sécurité de nos rues, la santé de sa population etc. Si le pouvoir d’achat c’est augmenter le SMIC et créer un revenu étudiant, c’est de la démagogie, pas de la politique. C’est pourquoi Z avait une vision globale sur tous ces sujets, sujets structurels qui expliquent l’appauvrissement du pays.
Comprendre, comme le fait le Danemark, qu’un État providence est incompatible avec une ouverture des frontières au monde entier, est déjà un bon pas. Les gens au pouvoir savent également qu’il y a un problème culturel et de criminalité : Frederiksen à abordé cela plus d’une fois sans problème, ses interventions sont très régulièrement relayées sur fdesouche. Ce pays est un exemple.
Renverser le rapport démographique, d’accord, mais comment.
Les pays européens qui maitrisent leur immigration et qui n’ont guère de musulmans sur leur sol (Pologne, Hongrie) ont les pires situations démographiques et les jeunes diplômés ne rêvent que de partir à l’ouest. Tous les problèmes ne sont pas résolus quand seul le christianisme est présent. Au-delà de la présence de l’Islam, il importerait de comprendre pourquoi le christianisme ne parle plus aux populations, qu’il ne leur donne pas espoir en l’avenir.
Si tous les musulmans étaient exclus de France, pensez-vous qu’en l’état la France prendrait un nouvel essor économique, moral, culturel ?
Rien n’est moins sûr.
J’en suis certaine ! D’abord, parce qu’aucun pays musulman n’est développé (je ne parle pas de ceux qui sont riches grâce au pétrole: ils ne remplissent pas les critères des pays développés), ne crée, n’invente, n’innove dans quelque domaine que ce soit. Il suffit de constater la chute du niveau scolaire. L’islam ne pousse pas au dépassement de soi, à l’argumentation et à la connaissance. Tous les pays (et le Liban est un bon exemple) qui deviennent majoritairement musulmans connaissent un recul des libertés, des droits, du savoir, du développement.
Quant à la France, elle a été jadis un grand pays de travailleurs, d’artisans, d’inventeurs, dur au labeur, méritant, qui avait le sens de l’effort, avant que le gauchisme et le remplacement de population ne viennent en faire un peuple d’assistés, à la traîne.
Je souscris à tout ce que vous écrivez sur les pays islamiques mais il n’y a rien de mécanique à ce que l’absence de musulmans rende un pays chrétien prospère et libre.
Les deux pays chrétiens européens qui ont sur leur sol le moins de musulmans, la Pologne et la Hongrie, vivent sous perfusion économique de l’U.E et sont loin d’afficher les institutions les plus libres; leurs jeunes s’exilent et leur natalité s’effondre.
Sur le continent sud-américain où l’on trouve le plus de chrétiens et où les musulmans sont rares, les pays sont gangrénés par la délinquance, la corruption et connaissent, malgré d’immenses atouts, des problèmes économiques récurrents, une pauvreté endémique, une violence permanente.
Ce que je veux dire c’est qu’il ne faut pas se bercer d’illusions: se débarrasser des musulmans de France ne sera pas suffisant pour rendre le pays plus libre et prospère. Tout restera à faire.
C’est comme le Brexit: beaucoup de britanniques ont cru que cela marquerait la fin de leurs problèmes (la campagne a d’ailleurs été une vaste supercherie). Or, retrouver sa pleine souveraineté n’est qu’un début d’où peut partir le meilleur comme le pire selon les options politiques et économiques qui seront choisies.
Vous citez souvent la Hongrie mais les rapports de l’OCDE n’ont pas votre pessimisme. Je vous parle du peuple français et de sa longue tradition de courage et d’exemplarité au travail. La Hongrie a une autre histoire, elle n’a émergé que tardivement en tant qu’Etat nation et reste meurtrie par ses longs combats pour subsister face à divers oppresseurs.
Quoi qu’il en soit, la question de fond reste le droit à la continuité historique. Un peuple a droit à sa terre et à rester maître chez lui, même pauvre. Le sursaut français doit être double : contre l’islam conquérant et contre le gauchisme culturel. Mais on mène le combat comme on peut. Et ce n’est pas parce que la réussite de l’un n’améliorera pas le bien-être immédiat du Français qu’il ne faut pas le mener.
Fleur de Lys, la Hongrie reçoit chaque année 5 milliards d’euros de l’U.E. Par habitant, c’est comme si la France recevait 35 milliards, soit plus que les budgets annuels de la police, la justice et la culture ! Malgré cette aide et son retard important, la croissance de la Hongrie est mesurée: 7,1% en 2021 (6,8% France) gangrénée par la corruption et le clientélisme. En tout cas, cela montre que l’absence de musulmans n’est pas un moteur pour l’économie ni pour la démographie (la Hongrie perd plus de 30 000 habs chaque année et bien plus sans l’immigration (près de 50 000/an).
Mais revenons en France. Je ne sais d’où vous vient cette vision idéaliste d’un peuple français « travailleur » et « courageux ». Il ne le fut ni plus ni moins que les autres selon les époques. Il importe de savoir que si durant les années 60 arrivèrent les plus grands contingents d’immigrés du travail (jusqu’à 500 000 par an) ce fut pour beaucoup qu’en cette période de plein emploi, les Français renâclaient à occuper les postes les plus rudes. Le gauchisme a une audience importante en France depuis le début du XXème siècle (avant, l’échiquier politique se divisait schématiquement entre monarchistes et républicains).
Bref, il ne faut pas chercher des raisons profondes à l’immigration: les immigrés viennent de pays pauvres vers des pays riches (il n’y a pas de pays à immigration nulle) et l’histoire (colonisation) amène des populations différentes selon les pays (magrébins en France, indo-pakistanais au R.U, Turcs en Allemagne,….).
Vous réciter le prêt à penser gauchiste. La prochaine étape c’est le mythe Al Andalus ? Les Français ont bâti, seuls, leur pays depuis 1500 ans. Ils ont été un exemple à l’Europe et au monde de courage et d’inventivité. Ils n’étaient pas le seul peuple en ce cas, mais ils firent partis des meilleurs. Un immigré vient en France avant tout pour faire partie de la glorieuse aventure de ce peuple, parce qu’il a quelque chose à apporter.
Je ne reviens pas sur la Hongrie. Décidément, vous ne voulez vraiment pas laisser ce pays rester ethniquement homogène et le laisser seul décider de son destin. Vous l’accusez de mauvaise gestion et de pauvreté organisée mais cela ne vous suffit pas, vous le voulez aussi sous submersion migratoire. Qu’il nous ressemble finalement.
Le vrai débat de fond est beaucoup plus simple : craignez-vous le Grand Remplacement ? Considérez-vous qu’il y a urgence, non pas climatique, mais civilisationnelle ? Ceux qui le pensent ont fait le choix de Zemmour et de Marion. Il y a pire que de vivre dans un État socialiste. C’est de vivre dans un Etat socialiste islamisé. Nous n’avons pas les mêmes priorités.
Fleur de Lys, vous me reprochez des propos que je ne tiens pas.
Que la Hongrie demeure ethniquement cohérente est parfait, mais pour en faire quoi ensuite ? Je tiens la même logique que pour le Brexit: retrouver sa souveraineté, soit, mais ensuite ? Ces deux pays nous montrent qu’être souverain, chrétien et ethniquement cohérents ne vous amène absolument pas mécaniquement prospérité, liberté et rayonnement international.
C’est pourquoi il importe qu’un programme visant à la maitrise de l’immigration s’accompagne de mesures économiques et sociales fortes. La supercherie est de faire croire que la cohérence ethnique et la maitrise de l’immigration entraine naturellement prospérité et vitalité nationale.
La Hongrie qui importe son développement de pays comme la France et l’Allemagne que les jeunes Hongrois rêvent de rejoindre est à mon sens le triste exemple de ce que j’énonce.
» La supercherie est de faire croire que la cohérence ethnique et la maitrise de l’immigration entraine naturellement prospérité et vitalité nationale. »
C’est là que je ne vous suis pas. Que la prospérité nécessite des mesures économiques intelligentes, libérales, comme celles prises par Trump pour son pays, est évident. Mais vous oubliez d’autres facteurs qui sont liés a l’existence ou non d’une cohésion nationale. Et lorsque je parle d’homogénéité ethnique, je veux bien sûr parler avant tout d’homogénéité culturelle (qui se confond avec l’ethnie dans le cas de l’immigration massive africano musulmane). Or, l’exemple d’aujourd’hui montre que les sociétés multiculturelles sont multiconflictuelles. Je cite souvent le cas de l’érosion du niveau scolaire parce qu’il est la résultante du nivellement par le bas occasionné par la venue massive de peuples parlant mal le français et ne recherchant pas l’assimilation culturelle par le merite républicain. Pensez-vous que l’on peut recruter facilement des cerveaux et disposer de la main d’œuvre adéquate pour la compétitivité de nos entreprises dans ces conditions ? Connaissez-vous des pays musulmans où des lois économiques libérales fonctionnent ? Autrement dit, lorsque la France sera à majorité musulmane, vous pouvez voter toutes les lois intelligentes, libérales, d’incitation à l’effort et au mérite et avoir le meilleur programme, elles ne passeront pas parce que le « nouveau » peuple n’en voudra pas.
Je ne saurais mieux dire!
La laïcité ne nous sauvera pas de l’islamisation. L’éthique et la morale qui perdurent, s’enracinent, fixent des repères et fédèrent sont celles qui sont d’essence divine. Comme le dit plus haut le Père Arbez, le besoin de sacré hors de la Bible verse dans l’idolâtrie et mène nulle part. Le point commun à tous les pays qui se soumettent à l’islam, ferment les yeux devant l’offensive et organisent le grand remplacement, c’est l’éloignement du christianisme. Si on étaient restés chrétiens, on ne tolérerait même pas une mosquée sur notre sol quand on sait la signification de cet édifice en terre chrétienne.
Plus, bien avant que l’on ait envisagé la construction de mosquées, les « carrés musulmans » de nos cimetières préfiguraient le désastre : le lieu où un musulman est
enterré est considérée comme avant-poste du djihad…
Vous avez raison, cependant je pense que si l’on prenait des mesures de « contention » à l’égard des pratiques musulmanes au lieu de galoper devant eux, l’avenir s’annoncerait plus rose…
Fleur de Lys, la laïcité est conforme aux Ecritures. C’est ce que souligne Jean-Paul II dans sa lettre aux évêques de France en 2005: » Le principe de laïcité, auquel votre pays est très attaché, s’il est bien compris, appartient aussi à la Doctrine sociale de l’Église. Il rappelle la nécessité d’une juste séparation des pouvoirs (cf. Compendium de la Doctrine sociale de l’Église, nn. 571-572), qui fait écho à l’invitation du Christ à ses disciples: «Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu».
La laïcité ne nous protège pas de l’islamisme mais de l’intervention musulmane dans la gestion des affaires publiques. C’est un combat, je vous l’accorde, mais celui-ci serait d’autant plus difficile sans cet appui institutionnel.
Il est inutile de se dire « si on était resté chrétien ». On ne refait pas l’histoire et tout ce qui a amené la présence de l’Islam en France (colonisation, guerres mondiales, 30 glorieuses, rapprochement familial,…). Les chrétiens ont des atouts pour faire valoir leur foi et leurs valeurs. Reste à savoir s’ils décident de s’en saisir ou se contentent de pleurer sur leur sort.
Tout à fait d’accord, Fleur de Lys, la laïcité a mené à la vacuité spirituelle et comme la nature déteste le vide, cela a été comme dérouler le tapis rouge à un dogme aussi stupide que peu exigeant qu’est l’islam.
Je préciserai que la laïcité a du bon entre religions compatibles. Elle a permis aux protestants et aux juifs de se sentir plus à l’aise en France et reconnus, et ils le méritaient. Il est évident, et je vous rejoins sur ce point, qu’elle est devenue le cheval de Troie de l’islam dès lors que des associations s’acharnent à effacer toute trace du christianisme dans nos rues et nos habitudes. Notez toutefois que Bruxelles, qui ignore la laïcité, promeut tout autant l’islam. On est vraiment mal barrés.
Bonjour Fleur de Lys. Je crois que pour accomplir votre idéal, il ne suffirait pas d’être chrétiens, il faudrait encore être des chrétiens combattants. Si les chevaliers de Malte repoussaient les Ottomans, ce n’était pas juste avec des prières même si ces dernières leur donnaient de la motivation. Aujourd’hui Israël se bat. Il faudrait donc que nous soyons placés dans une situation, non seulement où la majorité de nos concitoyens seraient chrétiens, mais où nos États seraient prêts à prendre les armes contre l’islam, avec l’assentiment de la population, et en tournant le dos aux échanges internationaux et au pétrole. Je ne crois pas que même une forte fréquentation des églises pourrait produire cela. Idem pour la natalité : même en nous reproduisant comme des lapins, nous ne tiendrons pas le choc du nombre. Il faudrait être déterminés, prêts à sacrifier nos conforts, construire des murs comme les Israéliens et se battre comme Tsahal. Toute l’évolution de notre société, et pas seulement notre déchristianisation, va dans l’autre sens. Par ailleurs, beaucoup d’immigrés venant de pays pauvres, il faudrait que les chrétiens renoncent à leur envie d’être humanitaires avec tout le monde, et prennent exemple sur le réalisme juif. On est loin du compte.
Je suis bien d’accord avec vous. Mais pour avoir envie de se battre, il faut avoir quelque chose à défendre. Et le progressisme crée des êtres sans attache. Cercle vicieux.
Fleur de Lys, on peut avoir envie de défendre sa liberté, face à une idéologie dictatoriale. Il n’est pas indispensable d’être chrétien (même si c’est important pour vous) pour cela. Le combat de la liberté face à la soif de pouvoir est même un des plus vieux combats du monde, bien antérieur au christianisme (même si je comprends que, vu vos convictions, vous puissiez y voir l’ultime solution). Les non chrétiens ne sont pas vides.
Freddie, je ne pense pas que les non Chrétiens soient tous vides. Je pense que les valeurs dont se réclament certains non Chrétiens démocrates, humanistes… sont d’essence chrétienne. C’est le christianisme sans Dieu. D’autres, effectivement, peuvent être vides, dans le sens qu’ils sont perméables à toutes les idolâtries du moment (pma, GPA, polygamie, panthéisme ecolo, relativisme….).
Mais si on part du postulat qu’aucune société n’a jamais existé dans l’histoire sans religion (monothéiste, polytheiste, nihilisme communiste ou nazi inclus), je me pose la question de ce qui va obligatoirement remplacer le christianisme déchu, selon la prophétie de Chateaubriand.
Je ne suis non chrétien mais je ne pense pas être vide en effet, merci de le dire ! Bien que sans religion, j’adhère aux principes moraux fondamentaux du christianisme qui ont imprégné la vie de mes aïeux. Pour moi, il s’agit d’une morale laïque, de principes de vie philosophiques, qui se passent d’église et d’Être transcendant mais n’en sont pas moins puissants…
Je ne suis pas sûre qu’il y ait un lien de cause à effet entre le déclin du christianisme et l’essor de l’islam puisque les deux religions sont portées par des populations différentes. S’il n’y avait pas d’immigration, il n’y aurait pas d’islam mais je ne suis pas sûre que le christianisme se porterait pour autant bien en France. Je ne crois pas qu’il y ait de vases communicants entre les deux religions et que l’islam prospère parce qu’il détourne des gens que les catholiques n’ont pas su garder dans leur giron. L’islam est importé. Arrêtons de taper sur la catholiques qui ne seraient pas assez zélés ou sur les gros vilains athées : l’islam est là parce qu’il concerne 1,5 milliard de personnes dans le monde, surtout dans des pays pauvres qui exportent leur population.
Vous avez raison sur le fait que deux mouvements s’activent séparément et c’est pour cela, d’ailleurs, que l’on parle d’islamo gauchisme : sans l’islam, le gauchisme aurait de toute façon sapé le christianisme en détruisant ses fondements. On aurait changé de civilisation mais pas de peuple. C’est la conjonction des deux forces nihilistes- islam et gauchisme – qui rend la situation si tragique. Et je pense qu’il n’y a que Zemmour et Bellamy (et Onfray aussi, qui a fait son revirement sur le christianisme) qui ont compris que ce ne sont pas les valeurs républicaines qui sont en danger mais la France dans son identité chrétienne. Et que sans Christianisme, on n’a plus de France.
Ce que vous dîtes sur l’islamo-gauchisme est juste mais incomplet. On ne peut manquer de souligner le mal que fait Poutine au monde chrétien en ayant déjà provoqué la mort de plus de 200 000 chrétiens (bien plus que les morts de chrétiens provoquées par les musulmans en 30 ans) avec l’alliance de l’Iran, des islamistes tchétchènes et de la Corée du Nord.
« »Le dynamisme de la religion musulmane s’observe également à travers l’intensité de la transmission de la foi dans les familles.
91 % des personnes élevées par des parents musulmans se considèrent comme des musulmans « »
Tout est dit dans ces deux phrases, Jean-Patrick.
Vous vous souvenez de l’affaire du journaliste qui avait dit « qu’ils tétaient la haine de la France aux seins de leur mère ».
Personnellement je dis et j’écris qu’ils tètent la religion aux seins de leur mère et qu’ils l’apprennent comme étant la seule directive qu’ils doivent respecter : le coran, l’islam !
Alors, forcément, nous ne pouvons pas faire le poids en face du nombre de naissances qu’ils sont capables de nous imposer. Je dis fréquemment qu’ils en font 13 à la douzaine.
En ce qui concerne les catholiques, vous avez raison, il y en a de moins en moins qui pratiquent.
Parce que…. la mode, parce que… les belles voitures, parce que… les vacances, les fringues, les sorties, les clubs,…. Il y a tout un tas de raisons qui font que, élevés dans la religion catholique, néanmoins, ils ne la pratiquent plus.
Pourquoi, encore ? Parce qu’elle « ne représente qu’une religion » elle est donc « accessoire »,.
Tandis que les musulmans, eux, savent qu’ils ont une loi qui régit leur vie, c’est l’islam. C’est le Coran. Et qui parlerait d’apostasie se ferait décapiter sur le champs.
Les catholiques sont tellement moins rigides ! Et… Heureusement !
Les églises se vident parce que le catholicisme est devenu une culture. Il est logique qu’une église où l’on adore une divinité qui se désintéresse du sort des hommes se vide.
En revanche, voyez l’extraordinaire vitalité de ces églises où l’on adore non pas une divinité mais un Dieu vivant qui prend soin de ses enfants. qui guérit, qui libère des addictions, où l’on vit encore aujourd’hui ce qui est relaté dans le Livre des Actes des apôtres…
Emil, je doute qu’il existe un Dieu qui guérisse. Lorsque je suis malade, je fais comme le pape, je consulte mon médecin, je ne m’en remets pas à Dieu. Lorsque la médecine n’existait pas, ou si peu, que l’espérance de vie ne dépassait pas deux ou trois décennies, que les épidémies décimaient les populations, pourquoi Dieu n’intervenait-il pas ? Le gens étaient-ils alors moins croyants ? Moins vertueux ?
Dieu n’a pas créé les lois de l’Univers pour les enfreindre selon ses caprices. Il nous a donné la raison pour les comprendre et les dompter.
Il ne faut pas sombrer dans la superstition.
Mon Dieu est vivant. Désolé pour le vôtre.
Mais quand même, vous devriez éviter d’aborder un domaine pour lequel vous ignorez pratiquement tout. Si vous saviez, vous mourriez de honte pour tout ce que vous en avez écrit.
Avouez que vous ne faites rien pour m’instruire. Vous ne répondez ni à mes objections, ni à mes questions. Qu’est-ce qui vous amène à croire que Dieu guérit ? Et pourquoi, au lieu de guérir, ne fait-Il pas qu’on ne tombe pas malade ? Peut-Il tout guérir (par exemple, faire repousser un membre) ? A quels éléments du livre des Actes des Apôtres faites-vous allusion ? A quels faits avez-vous assisté pour convaincre ainsi votre foi ?
Epargnez-nous votre rhétorique à deux balles.
Très bien.
Bonne journée.
Je suis d’accord avec vous Marlowe. « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ». C’est un peu gonflant tous ces discours du style « vous ne pouvez pas comprendre », etc. C’est un peu comme tous ces gens ayant traversé une expérience et qui se persuadent que seule une personne ayant traversé exactement la même peut les comprendre. Si l’humanité était si incapable d’imaginer et de se projeter, nous vivrions encore dans les cavernes.
Oh, Freddie, c’est très simple, et je vais l’énoncer clairement parce que je le conçois très clairement : les discussions à ce sujet sont vaines, ce que Marlowe n’a pas expérimenté ne peut exister.
Ce qui me rend perplexe, Emil, c’est votre participation à un site de débat en refusant la moindre remarque ou question et en prétendant que ceux qui apportent un avis différent ou nuancé du vôtre ne sauraient pas de quoi ils parlent, contrairement à vous évidemment mais sans que l’on sache sur quoi se base votre singulière compétence.
Je pense dès lors que vous devriez créer votre propre blog sans l’ouvrir aux échanges et questions.
Mais il ne s’agit là que d’une suggestion.
Vous n’entendez décidément rien.
Contrairement à vous, je parle de ce que j’ai expérimenté, je n’avance pas une opinion. La vôtre a récemment été qualifiée d « absurde » par une signature de référence de ce site, et votre entendement a récemment été qualifié de « neo-con » par un commentateur autre que moi, et vous vous étonnez que l’on préfère laisser tomber plutôt que de donner plus d’importance à vos rhétoriques à la noix qu’elle n’en ont ?
Emil, je suis désolé mais vous ne décrivez à aucun moment une expérience personnelle.
Vous parlez d’un Dieu qui guérit et soigne les addictions. Fort bien. Mais pour guérir ou soigner une addiction, Dieu est-il indispensable ? Qu’est-ce qui vous fait croire que telle guérison est liée à une intervention divine et telle autre à une prescription efficace, une volonté farouche de s’en sortir, un heureux concours de circonstances (comme ces guérisons spontanées que l’on observe partout dans le monde) ?
Comme vous le voyez, il ne s’agit pas là d’une rhétorique ni d’une opinion mais d’une curiosité, comme on demande à quelqu’un de partager une compétence acquise.
Après que je sois qualifié de « néo-con » (?) par tel ou tel ou que mon avis ne soit pas partagé par un des éditorialistes du site (lesquels ne sont pas tous d’accord entre eux) que vous importe si c’est votre propre conviction qui prime ?
Je viens de lire chez Drieu G. qu’une opinion n’est pas équipollente à un fait. C’est la raison pour laquelle cette discussion est vaine.
Drieu. G a raison. C’est pourquoi j’aurais aimé que vous énonciez des faits, lesquels auraient peut-être répondu à mes questions.
Mais vous avez gagné. Je jette l’éponge. Continuez de dialoguer avec vous-même.