Publié par Guy Millière le 6 avril 2023

Mardi 4 avril 2023 restera dans l’histoire des Etats-Unis. Si les Etats-Unis se redressent, ce sera un jour défini comme très sombre, car ce fut effectivement un jour très sombre. Si les Etats-Unis devaient ne pas se redresser, ce sera un jour défini comme un jour de gloire pour ceux qui cherchent à transformer les Etats-Unis en une dictature socialiste du tiers-monde.

Pour la première fois dans l’histoire des Etats-Unis, un ancien président des Etats-Unis a été inculpé, et il l’a été pour un crime inexistant et inventé par un procureur indigne. Dès lors que cet ancien président est aussi candidat à l’élection présidentielle américaine de 2024, et en est le favori (si les fraudes ne sont pas disproportionnées), c’est aussi la première fois dans l’histoire des Etats-Unis qu’un candidat à une élection présidentielle américaine, qui est aussi le favori de cette élection, est inculpé pour un crime inexistant et inventé par un procureur indigne. 

L’accusation repose sur un chèque fait par Donald Trump pour rembourser son ancien avocat, Michael Cohen, après que celui-ci, de sa propre initiative, ait versé une somme de 130.000 dollars pour répondre au chantage exercé par l’actrice pornographique Stormy Daniels (de son vrai nom Stephanie Clifford) sur conseil de l’avocat crapuleux Michael Avenatti (présentement en prison pour vingt ans). L’accusation parle de non-déclaration d’une somme censée faire partie des frais de campagne de Donald Trump en 2016 et de, je cite, « l’intention de frauder et l’intention de commettre un autre crime et de dissimuler la commission de celui-ci », par « une fausse inscription dans les registres commerciaux d’une entreprise ». C’est une accusation qui ne tient pas une seule seconde : le paiement à Stormy Daniels, je l’ai déjà dit, a été fait par Michael Cohen, de sa propre initiative. Trump n’a fait que rembourser ultérieurement Michael Cohen, qui avait déboursé son argent personnel pour payer Stormy Daniels. La commission électorale fédérale des Etats-Unis a, sur la demande d’un procureur de gauche, Cyrus Vance Jr., le prédécesseur du procureur actuel), déjà statué sur le chèque fait par Donald Trump et dit que ce chèque ne faisait aucunement partie des frais de campagne de Donald Trump. Le dossier était donc clos. Jusqu’à ce qu’un autre procureur, un gauchiste cette fois, s’en saisisse pour tenir la promesse qu’il a faite à ceux qui l’ont élu : inculper Donald Trump. Il n’y a aucune fraude, ni un premier crime, ni un « autre crime », ni dissimulation de crime, puisqu’il n’y a pas de crime. Pour tenter de montrer que l’accusation qu’il porte est importante, le procureur gauchiste a énoncé 34 chefs d’inculpation. Ces chefs d’inculpation se réduisent en réalité à un seul : celui que je viens d’indiquer. Ce chef d’inculpation est multiplié par 34 parce que Trump, après avoir fait le chèque a paraphé trente-trois documents comptables de la Trump Organization (en indiquant « dépenses juridiques »), et chaque paraphe est considéré par le procureur gauchiste comme un chef d’inculpation. Si un autre procureur procédait de cette façon pour incriminer un homme coupable d’avoir volé une boite d’une douzaine d’œufs dans une épicerie, il devrait énoncer douze chefs d’inculpation. Un pour chaque œuf. L’immense différence est que Trump n’est pas le voleur d’une douzaine d’œufs, et n’a commis aucun crime. Les chefs d’inculpation énoncés sont des délits mineurs selon les lois américaines et sont, en tant que tels, prescrits, et le procureur gauchiste les présente comme des crimes majeurs, ce qui, en soi, devrait être suffisant pour que tout le dossier soit immédiatement placé à l’endroit adéquat : dans une poubelle. Le procureur gauchiste ajoute que le chèque de Trump, fait après l’élection, a influencé négativement le résultat de celle-ci : et il cherche, semble-t-il, à inventer une machine à remonter le temps dans laquelle les relations de cause à effet seraient inversées. Le procureur gauchiste parait très frustré de la défaite d’Hillary Clinton il y a six ans. Il ne cite, bien sûr, pas une lettre de Michael Cohen et une lettre de Stephen Ryan, l’avocat de Michael Cohen à l’époque, qui disent explicitement que Michael Cohen a pris lui-même la décision de payer Stormy Daniels sans que Trump soit au courant, cela démolirait tout son dossier.

Tout dans ce dossier est nauséabond, absolument tout. Tout dégage un parfum émétique de mensonge et de totalitarisme crapuleux, éléments auxquels s’ajoute une odeur de poubelle. A l’origine du chèque, il y a une femme qui n’a pas honte de se faire, contre rémunération, prendre par tous les orifices par des hommes vigoureux devant les caméras, et qui a lancé une accusation dont elle a reconnu elle-même, après avoir été poursuivie en justice par Trump, que c’était une fausse accusation (elle vient d’être condamnée par la justice à payer 122.000 dollars de frais de justice à Trump, en remboursement des des frais d’avocats résultant des propos qu’elle a tenus et de sa tentative d’attaquer Trump, et cette somme s’ajoute à une somme de 500.000 dollars qu’elle avait déjà été condamnée à payer pour le même motif). Il y a aussi un avocat crapuleux (Michael Avenatti), celui qui a « conseillé » Stormy Daniels, et qui est maintenant emprisonné pour des crimes dignes d’un très piètre mafioso (tenter lui-même d’extorquer des fonds au directeur de l’entreprise Nike, sans imaginer que ledit directeur pouvait enregistrer la conversation, est digne d’un crétin), et d’un être absolument minable (il a volé à Stormy Daniels l’argent qu’elle a extorqué à Michael Cohen, et a volé aussi l’argent que lui avait confié un de ses clients). Il y a, en guise de témoin de l’accusation, Michael Cohen, qui n’est plus l’avocat de Trump (il n’est plus avocat du tout, il a été radié du barreau), et qui, pour tenter de ne pas être envoyé en prison pour des crimes qu’il a commis, a fait des déclarations sur Trump qui se sont avérées fausses et lui ont valu d’être condamné pour faux témoignage. Il y a des journalistes de CNN, de MSNBC, du Washington Post, du New York Times, qui ne cessent de donner la parole à Michael Cohen, bien qu’il ait ce passé sordide et que sa parole ait une fiabilité très inférieure à zéro. Il y a un procureur gauchiste, Alvin Bragg, élu avec le soutien financier de George Soros, qui viole la loi en procédant à de fausses accusations, et qui utilise le témoignage du faux témoin Michael Cohen, et ce procureur devrait être lui-même radié si la justice faisait effectivement son travail (il devrait même être condamné à une peine de prison, car après avoir officiellement décidé que les chefs d’inculpation seraient secrets jusqu’à l’inculpation, ceux-ci ont été divulgués par son bureau la veille au soir à des médias complices, ce qui tombe sous le coup de la loi, et a fait dire à Trump qu’Alvin Bragg devrait s’inculper lui-même). Et il y a maintenant le juge choisi par Alvin Bragg pour juger l’affaire, Juan Manuel Merchan, un juge venu de Colombie, aussi à gauche qu’Alvin Bragg, un gros donateur au parti démocrate, à la campagne de Joe Biden et à une organisation, ActBlue, qui, pendant la présidence Trump, a recueilli des fonds aux fins de tenter d’éliminer Trump de la vie politique américaine. Ce juge a fait embaucher sa fille par l’équipe de campagne de Kamala Harris. Il est celui à qui Letitia James, autre procureur gauchiste, a confié le dossier frelaté qu’elle a constitué contre la Trump Organization aux fins d’accuser celle-ci de fraude fiscale pour des motifs inexistants, et le juge Merchan a condamné Allen Weisselberg, soixante-quinze ans, directeur financier de la Trump Organization, à plusieurs mois de prison en utilisant un dossier vide, après avoir proposé à Weisselberg de déclarer que Trump était coupable et lui avoir promis que s’il déclarait Trump coupable, lui, Weisselberg serait déclaré innocent. Weisselberg a, bien sûr, refusé ce chantage digne d’un procureur soviétique, ce qui lui a valu de passer cinq mois en prison. Le juge Merchan a fixé, en accord avec Alvin Bragg, la prochaine audience au 4 décembre 2023, ce qui montre son intention d’interférer gravement dans la campagne électorale de 2024. 

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Comme l’a dit Alan Dershowitz, Trump n’a strictement aucune chance d’avoir un procès équitable avec un juge de ce genre, et avec des jurés de Manhattan : ce sont des jurés de Manhattan qui composent le grand jury qui a entériné les fausses accusations portées par Alvin Bragg. Lors de l’élection présidentielle de 2020, Trump a reçu douze pour cent des voix à Manhattan, le reste est allé à Joe Biden. Et, là, il n’y a pas eu besoin de fraudes : les démocrates remportent toujours plus de 85 pour cent des voix à Manhattan. La population de Manhattan est composée de multimillionnaires et de milliardaires, de stars du show-business de gauche, de journalistes de gauche, et d’une grande quantité de gens vivant dans des logements sociaux et recevant des assistances de la mairie et du gouvernement fédéral (les assistés votent toujours à gauche).

Pendant ce temps, il est avéré, car une commission d’enquête du Congrès a tous les éléments en main, que la famille Biden a reçu 30 millions de dollars de dirigeants communistes chinois, dont une partie, dix pour cent, est allée au big guy, le grand type sénile et corrompu qui est à la Maison-Blanche, et dont le fils drogué et dépravé servait d’intermédiaire chargé de récolter l’argent, mais le grand type sénile et corrompu qui est à la Maison-Blanche ne sera pas du tout inquiété par la justice. A la différence de Trump, il est coupable, mais il est démocrate, et dès lors que les démocrates pour l’heure tiennent le pouvoir exécutif, le pouvoir judiciaire, une moitié du pouvoir législatif, le pouvoir médiatique, il peut continuer impunément. Et pas un seul journaliste français ne vous dira que le grand type sénile et corrompu qui est à la Maison-Blanche est un criminel. 

Quand ils vous parleront de Trump, ce sera très différent. Ils vous diront qu’Alvin Bragg est « progressiste » et remarquable, tout comme Juan Manuel Merchan et Letitia James, et que Donald Trump est très coupable. Donald Trump est, à leurs yeux de propagandistes de gauche, fondamentalement coupable d’avoir agi pour redresser les Etats-Unis après les désastreuses années Obama, et de vouloir encore éviter qu’une bande de crapules, d’ordures de bas étage et de criminels gauchistes transforment les Etats-Unis en une dictature socialiste du tiers-monde. 

Alvin Bragg a parlé à la presse après l’inculpation, et s’est présenté comme un défenseur de « New York, première place financière du monde » : de la part d’un gauchiste qui passe son temps à relâcher toute sorte de criminels, cela prêterait à sourire si ce n’était répugnant.   

Donald Trump, de retour chez lui à Mar-a-Lago a dit, avec force ce qu’il faut penser de cette inculpation et a démonté magistralement toutes les fausses accusations portées contre lui. 

Alvin Bragg lui a permis de recevoir des millions de dollars pour sa campagne électorale, et de monter nettement dans les sondages. 

Une phrase du discours de Trump à Mar-a-Lago : « Le seul crime que j’ai commis est de défendre farouchement notre nation contre ceux qui cherchent à la détruire. »  La phrase est exacte et pertinente.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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