
Certes, ils vivent dans un monde à part, exclusivement parisien et encore : certains quartiers.
Certes, ils sont malhonnêtes et ceux qui sont honnêtes sont à raz des pâquerettes.
Mais la blague qui fait grincer des dents, c’est que France 2 atteint des scores. Les Français n’ont pas confiance dans les médias, mais ils les regardent avidement. Va comprendre.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Gally pour Dreuz.info.
La réponse est dans l’article ( même si elle est exprimée de manière rude et un peu caricaturale pour les honnêtes) :
« Ils sont malhonnêtes et ceux qui sont honnêtes sont ras des pâquerettes » :
On sait qu’en communication, la forme est TRÈS importante. Or ces media s’expriment avec une forme qui convient parfaitement aux Français : la bonne dose d’intellectualité apparente ( la fascination pour les « experts », sans chercher d’où ils viennent et s’ils sont VRAIMENT « experts « ), une bonne quantité de critique négative-donc-crédible, ce qu’il faut de poncifs ressassés pour que le sujet ( pardon l’auditeur) ait l’impression d’être en terrain connu, balisé, et un zeste de charme physique et/ ou de défaut d’élocution. La recette marche depuis 40 ans au moins. A nos frais, donc sur une base solide.
Est-ce que les « honnêtes » sont conscients ( et ont les moyens) de ces ingrédients cruciaux et savent les utiliser ? « La droite la plus bête du monde », ça nous interpelle ou on continue et on laisse le leadership intellectuel aux autres ?
L’aphorisme « ils sont malhonnêtes et ceux qui sont honnêtes sont au raz des pâquerettes » ne peut-il s’appliquer à la quasi totalité des médias ?
Ceux qui refusent les médias traditionnels et prétendent s’informer sur internet font-ils pour autant confiance à des informations authentiques, vérifiées, analysées par des journalistes compétents ? J’en doute. Certes, il y a Dreuz mais il s’agit d’un site d’analyses qui ne rémunère pas de journalistes d’investigation et nourrit donc sa réflexion avec le travail effectué par d’autres. Dreuz est également un site de débats où des opinions contraires s’expriment parfois, ce qui montre que deux personnes peuvent être compétentes, honnêtes et en désaccord.
On peut, c’est important, diversifier ses sources mais cela est-il suffisant ?
J’ai assisté autrefois à une conférence d’un philosophe grec (et oui, les philosophes grecs ne sont pas tous antiques), Kostas Axelos, qui en réponse à une question sur la difficulté de faire face à une masse d’informations complexes plus ou moins sincères, souligna la nécessité de parfois se fermer à ce déluge pour méditer sur des objets simples et concrets.
L’idée est de ne pas se laisser déborder par les faits, les flots d’analyses contradictoires et les opinions assénées comme des vérités définitives et de prendre le temps de penser ce qui advient sans les dogmatismes des grilles de lecture.
C’est un effort, j’en conviens, mais moralement et intellectuellement salutaire.
Le problème est que le service public mène une concurrence déloyale aux autres médias dans la mesure où France Inter ou France culture par exemple sont exempts de publicités et ainsi beaucoup d’auditeurs les choisissent pour cette raison (France Inter notamment). Par ailleurs, aux yeux de beaucoup, pas forcément de gauche, ils constituent une garantie de crédibilité, j’ai déjà entendu dans mon entourage des gens, de la droite bon teint, dire » j’ai entendu telle info sur France Inter » sous entendu, c’est donc que c’est vrai !….
C’est assez désespérant.
Il y a de la pub sur France Inter, moins que sur Europe1 ou RTL mais il y en a tout de même.
Il ne faut pas plus faire confiance a priori à une station privée qu’à une station publique.
On a vu que Bolloré n’hésite pas à se débarrasser des journalistes (ou humoristes) qui lui déplaisent. C’est son droit: ce média est le sien. Mais cela nous invite à vérifier et croiser avec d’autres médias ce qui y est énoncé, ou tu.
Bonjour Gally 🙂. Elle est marrante, cette dame, qui dit qu’on ne peut pas savoir pour qui elle vote et que par conséquent, on ne peut pas savoir si elle est de gauche ou pas. Comme s’il y avait un parti de droite en France !
Elle vote pour son mari, non ?
Pourquoi donc une femme serait-elle tenue de voter comme ou pour son mari ?
J’ai écrit « pour » et non « comme ».
Donc, si c’est « comme », non, effectivement, rien ne l’oblige.
Mais si c’est « pour » (et je n’ai pas vérifié mais je crois que son mari est député européen socialiste), alors oui, je trouve cela mignon, cela veut dire qu’elle l’aime y compris pour ses combats politiques.