Un procureur démocrate véreux, Alvin Bragg, qui refuse de poursuivre des crimes vraiment odieux, a tenu sa promesse de campagne de faire inculper Donald Trump. Il fonde ses actes d’accusation sur une reformulation de faits sous-jacents, additionnés de manière à inventer un crime que lui même est incapable de définir. Parce qu’ils préfèrent argumenter de façon logique, les conservateurs tentent de disséquer les nuances de l’inculpation plutôt que d’attaquer les abus du procureur. Les conservateurs doivent passer à l’attaque et avertir le public américain que les gauchistes, et leurs valets dans les médias de masse, sont en train de redéfinir le droit d’une manière qui les arrange.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Stephanie Hitt, paru sur le site d’American Thinker, le 13 avril.

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Républicains : Arrêtez de jouer défensif !

Il est temps pour les Républicains de se réveiller et d’arrêter de se défendre ! Les semaines qui ont précédé l’inculpation de Donald Trump et l’inculpation elle-même montrent à quel point nous avons ignoré la prise de contrôle par les gauchistes de nos médias et de notre système juridique.
Il est plus que frustrant de voir les médias conservateurs répéter le discours gauchiste selon lequel l’affaire Stormy Daniels concerne un paiement occulte à une strip-teaseuse (nous utilisons les mêmes mots) et non d’une interprétation de mauvaise foi de la loi par un activiste politique qui se fait passer pour un procureur.

Même le Wall Street Journal a titré : « Trump inculpé pour avoir versé des pots-de-vin ».

C’est plus accrocheur que d’écrire « Un procureur radical abuse du droit pénal afin de créer une nouvelle théorie qui étend les délits comptables commis il y a trop longtemps pour justifier une sanction ».

Parce que les conservateurs aiment expliquer les choses et donner une logique à leurs arguments, nous perdons le public en essayant de disséquer les nuances plutôt que d’attaquer les abus éhontés.

Nous devons cesser d’endormir tout le monde sans pour autant compromettre nos valeurs d’honnêteté intellectuelle vis-à-vis des faits, de l’État de droit et de l’histoire.

Ce qui est frustrant, c’est le renforcement du lien entre Donald Trump et l’expression “pot de vin”, plutôt que l’accent mis sur le procureur de Manhattan Alvin Bragg, ses motivations politiques et sur le fait qu’il se place au-dessus de l’État de droit.

Nous savons tous que “personne n’est au-dessus de la loi“, mais nous devrions commencer par “personne n’est en dessous de la loi“.

Même l’ex-directeur du FBI, Jim Comey, a déclaré qu’aucun procureur raisonnable ne poursuivrait un candidat à la présidence ayant commis d’obscurs délits en se basant sur des dossiers.

L’identité d’une personne ne justifie pas que l’on détourne la loi.

Il s’agit du parti qui soutient un procureur véreux, Alvin Bragg, qui élabore de nouvelles lois, refuse de poursuivre des crimes vraiment odieux, et de son histoire d’actions politiques, y compris sa promesse de campagne de faire condamner Donald Trump.

Nous savons maintenant que M. Bragg a tissé le plus léger des actes d’accusation – de minces fils d’une série de délits de tenue de registres basés sur une simple reformulation des mêmes faits sous-jacents, enfilés ensemble pour créer un crime que même lui ne peut pas nommer ou même définir.

Le qualifier de “financé par Soros” ne va pas assez loin.

Il faut changer le titre de “Paiement d’argent occulte” par “Procureur activiste de la République bananière”.

Nous devons porter attention à la transformation en cours de notre système juridique. Pendant que les experts lancent l’avertissement qu’on est en train de de créer un précédent – que les gauchistes devraient s’inquiéter de ce qui se passera quand ce seront eux qui porteront le chapeau – ce sont les conservateurs qui se font avoir.

Les deux camps savent que ceux qui respectent l’État de droit n’en abusent généralement pas à des fins politiques, ce qui met les gauchistes à l’abri des attaques idéologiques.

Cela suppose également que les conservateurs ne reprendront jamais le contrôle de nos institutions.

Un changement radical de notre système judiciaire et du concept même de justice est déjà en cours. L’acte d’accusation juxtaposé à l’effrayant et total manque de respect pour le Premier Amendement à la faculté de droit de Stanford il y a quelques semaines (et à la faculté de droit de Yale l’année dernière) en est un signe avant-coureur.

Penser que M. Bragg et ses semblables ne sont que des activistes dévoyés financés par Soros, c’est ne pas tenir compte du fait que des centaines de nos futurs juristes favorisés par l’élite considèrent déjà le droit comme de l’activisme et qu’il est défini par le relativisme, les sentiments, les positions dans la société et d’autres facteurs que le droit tel qu’il est écrit dans la Constitution.

Ce sont les objectifs sociaux et politiques, plutôt que l’application logique des règles, des faits et des preuves, qui déterminent le droit et la prise de décision.

S’il en est ainsi, la justice ne sera que propre à la personne et ne sera jamais mesurée par des normes vraies et établies.

Et s’ils peuvent inventer n’importe quoi pour mettre n’importe qui hors d’état de nuire, alors personne n’est assuré d’une quelconque protection dans le cadre de cette nouvelle forme de droit.

La seule façon de monter une offensive efficace est de reconnaître que les Républicains sont les seuls gardiens de l’État de droit, et cela l’emporte sur toutes les divergences que nous avons au sein de notre parti.

L’acte d’accusation est si peu convaincant que même les Républicains “Never Trump” prennent la défense de l’ex-Président.

Pour une fois, nous avons la possibilité de monter une offensive unifiée, à condition de rester concentrés sur la tâche à accomplir.

La menace qui pèse sur les Républicains ne vient pas de Donald Trump, mais du Parti Démocrate qui fait de l’activisme juridique un moyen de parvenir à ses fins politiques.

Si nous ne parvenons pas à préserver notre système juridique (le meilleur de l’histoire de l’humanité), peu importe quel genre de républicain nous pensons être, puisque nous ne gagnerons plus d’élections.

La saison des primaires est encore loin, alors nous devons faire en sorte que les gros titres portent sur eux, pas sur nous.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker

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