Publié par Jean-Patrick Grumberg le 26 avril 2023
Pfizer a discrètement financé des groupes de lobbying en faveur de la vaccination obligatoire contre le virus COVID

Au milieu d’un débat difficile sur le projet de la ville de Chicago d’obliger les employeurs à exiger de leurs employés qu’ils se fassent vacciner contre le virus COVID-19, Karen Freeman-Wilson, présidente de la Chicago Urban League, est apparue à la télévision pour défendre le projet.

Peu avant, son groupe avait reçu une subvention de 100 000 dollars de Pfizer, le fabricant de l’un des vaccins COVID-19 les plus utilisés aux États-Unis, pour un projet visant à promouvoir « la sécurité et l’efficacité des vaccins ». Bien que la Chicago Urban League n’hésite généralement pas à divulguer le nom de ses entreprises donatrices, le soutien de Pfizer ne figure pas dans la section « partenaires » de son site web. Elle figure, cependant, dans la liste des dons versés par Pfizer.

Pfizer a d’ailleurs accordé un financement spécial à des groupes de tout le pays qui ont fait pression en faveur de politiques gouvernementales visant à rendre obligatoire le vaccin COVID-19.

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La longue liste comprend des associations de consommateurs, des médecins, des professionnels de la Santé, des organisations de Santé publique et des associations de défense des droits civiques.

Un certain nombre de ces groupes n’ont pas divulgué les fonds qu’ils recevaient de Pfizer, alors qu’ils ont plaidé en faveur de politiques qui obligeraient les travailleurs à se faire vacciner.

  • En juillet 2021, alors que son administration et les gouvernements locaux préparaient les ordres de vaccination, Biden a déclaré: « Vous n’allez pas attraper le COVID si vous vous faites vacciner ». 

    C’était faux.
  • Rochelle Wallensky, directrice des Centres de contrôle et de prévention des maladies, a déclaré en mars 2021 que les personnes vaccinées « ne sont pas porteuses du virus ».

    C’était faux.

  • La National Consumers League (NCL), un groupe centenaire de surveillance des entreprises, a annoncé son soutien aux « mandats gouvernementaux et patronaux exigeant la vaccination [COVID-19] ».

    En août 2021, à peu près à la même période, elle a reçu 75 000 dollars de Pfizer destinés à des « efforts en matière de politique vaccinale ».
  • NCL est dirigée en partie par Andrea LaRue, qui est également membre du conseil d’administration. 

    Le site web de la NCL ne divulgue pas le travail de Mme LaRue : elle est lobbyiste contractuelle de Pfizer, concentrée sur la politique vaccinale, selon la liste du sénat consacrée aux déclarations des lobbyistes enregistrés.
  • L’Immunization Partnership (IP), une organisation à but non lucratif de santé publique basée à Houston, a fait pression publiquement contre la législation texane de 2021 visant à empêcher les passeports vaccinaux et les mandats municipaux de vaccination.

    IP a affirmé que les projets de loi « érodent le rôle vital des experts médicaux et de santé publique de notre État dans la lutte contre cette pandémie ».

    Mais IP n’a pas révélé qu’il avait reçu 35 000 dollars de Pfizer cette année-là pour la « défense des intérêts législatifs ».

Etc, etc…

Conclusion

La démarche de Pfizer est discutable. Il y a du pour et du contre. On ne peut pas lui reprocher de défendre son produit et de vouloir un retour sur investissement, voire même le plus gros retour possible sur investissement, voire de vouloir s’enrichir éhontément (ce qui leur a permis d’offrir leur vaccin à prix coûtant à des pays sous développés).

Le manque de transparence des ONG et organismes récipiendaires des dons de Pfizer qui ont soutenu le vaccin, en revanche, est absolument inexcusable et moralement détestable.

Les statistiques israéliennes ont démontré au-delà de tout doute raisonnable que le vaccin a presque totalement protégé les personnes atteintes des maladies graves et des risques de décès.

Toutes les entreprises pharmaceutiques font du lobbying, depuis toujours. Elles font partie des dix plus grosses industries de lobbying auprès du Congrès américain*. Mais dans le contexte hautement répressif de l’obligation vaccinale, directe ou déguisée, tout ceci pue terriblement.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

* Dix plus grosses industries de lobbying auprès du Congrès américain :

  1. Chambre de commerce des États-Unis
  2. Association nationale des agents immobiliers
  3. Association médicale américaine
  4. Association américaine des hôpitaux
  5. Association nationale des constructeurs de maisons
  6. National Rifle Association (NRA)
  7. Pharmaceutical Research and Manufacturers of America (PhRMA) (Recherche et fabrication pharmaceutiques d’Amérique)
  8. Comité américain des affaires publiques israéliennes (AIPAC)
  9. Association nationale des grossistes en bière
  10. Association nationale de l’éducation (NEA)

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