
Depuis la présidence de Barack Obama, un nouvel ensemble de règles a été mis en place aux États-Unis. De l’inculpation de Donald Trump, à l’attaque de style soviétique contre les participants au J6, les événements se combinent pour démontrer exactement quelles sont ces nouvelles règles : interdiction de s’opposer au Parti Démocrate; interdiction de dire du mal ou se moquer du Parti Démocrate ou de ses serviteurs; interdiction de repousser l’État régulateur; et interdiction d’exprimer les valeurs américaines traditionnelles.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Vince Coyner, paru sur le site d’American Thinker, le 7 avril.
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Donald Trump, Tiberius Gracchus et la fin imminente de la République américaine
L’inculpation de Donald Trump nous amène à nous demander si les membres du Parti Démocrate ont déjà lu un livre d’histoire, s’ils sont passés à côté d’un livre dans une bibliothèque ou s’ils ont entendu par hasard un épisode du podcast « L’Histoire de Rome« .
J’en doute, car s’ils l’avaient fait, ils sauraient que Rome n’est pas passée d’une république à un empire du jour au lendemain, et ils connaîtraient la version moderne de l’adage de George Santayana : » Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter « .
Lorsque Jules César est devenu dictateur en 49 avant J.-C., la République n’existait plus que de nom.
L’effondrement de la République avait été déclenché 80 ans plus tôt par le meurtre de Tiberius Gracchus.
Gracchus était un tribun populiste de la plèbe, l’équivalent d’un membre de la Chambre des représentants. Les citoyens l’aimaient et le Sénat aristocratique le détestait. Son assassinat a ouvert la voie à César :- « [L’oligarchie avait introduit la violence dans le système politique avec le meurtre de Tiberius Gracchus et, au fil des ans, le recours à la violence est devenu de plus en plus acceptable à mesure que les différents conflits politiques à Rome débouchaient sur une discorde de plus en plus sanglante. » (Source: https://en.wikipedia.org/wiki/Gracchi_brothers#Aftermath)
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Avec la mort de Gracchus, la violence est devenue une arme politique de plus en plus courante à Rome, les purges de Sylla au début du 1er siècle avant J.C. en étant l’exemple le plus clair.
Sylla a exécuté 9 000 partisans de son rival Marius, sans tenir compte de l’âge ou du sexe.
Trois décennies plus tard, César prenait le pouvoir, avant de perdre la vie aux mains d’une cabale de ses rivaux de l’Establishment.
Cette violence politique généralisée n’a pris fin (aussi temporairement que cela puisse être) que lorsque son fils adoptif, Auguste, est devenu empereur. Il est toutefois révélateur qu’Auguste n’ait obtenu cette paix qu’après avoir exécuté des milliers de ses ennemis politiques.
Rome est passée d’une république où la politique intérieure était décidée principalement par des mots et des lois relativement objectives, à une dictature où les lois étaient tout sauf objectives et où l’empereur pouvait prendre la vie et la propriété de quelqu’un selon son bon plaisir.
La République romaine tardive comprenait l’équivalent de notre « marécage », qu’elle appelait le Sénat.
Bien qu’il existât ostensiblement des pouvoirs d’influence équilibrés, tels que les assemblées, deux Consuls (une fonction exécutive divisée avec un mandat d’un an) et, occasionnellement, la nomination d’un Dictateur temporaire, la réalité est que le Sénat, composé des citoyens les plus riches et les plus puissants, dirigeait la République.
Même lorsque l’une des assemblées ou l’un des consuls semblait avoir le vent en poupe, c’étaient les sénateurs qui menaient la danse grâce à leurs relations avec les fonctionnaires de l’État, à leurs liens familiaux avec tel ou tel général et à leur contrôle des cordons de la bourse.
Il s’agissait donc d’un groupe de citoyens riches et puissants qui disposaient d’un pouvoir ostensiblement limité grâce aux leviers visibles du gouvernement, mais qui exerçaient en réalité un pouvoir réel grâce aux connexions, aux relations et à l’idéologie partagée par les apparatchiks de la bureaucratie, les faiseurs d’opinion et ceux qui endoctrinent les jeunes lesquels agissent toujours comme des troupes de choc en première ligne.
Cela vous rappelle quelque chose ?
Les choses ont beaucoup changé en 2000 ans, mais la nature de l’homme… pas tant que ça.
Le pouvoir corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument.
Comme pour la plupart des choses aujourd’hui, les changements politiques se produisent plus rapidement que par le passé.
Il a fallu 100 ans – de l’apparition de Gracchus sur la scène romaine à l’ascension d’Auguste – pour que Rome passe d’une république à un empire.
Il a fallu moins de 20 ans, depuis que Barack Obama a promis de « transformer fondamentalement » l’Amérique, pour que le pays passe d’une république fonctionnelle mais imparfaite à une farce caractérisée par une tyrannie du niveau d’une république bananière.
- Avec l’aide d’une bureaucratie complice, M. Obama a utilisé l’IRS (le fisc américain) pour cibler les opposants politiques, le Ministère de la justice pour contraindre les banques à dresser une liste noire des entreprises qu’il n’aimait pas, et l’Obamacare pour donner au gouvernement un contrôle sans précédent sur les décisions des Américains en matière de santé, tout en en doublant les coûts.
- Il a ouvert de manière inconstitutionnelle le robinet de l’immigration qui est devenu un torrent.
- Six mois après son entrée en fonction, M. Obama a donné le ton d’une administration qui a ramené les relations interraciales 50 ans en arrière.
- Son « évolution » sur le mariage gay a permis à la Cour suprême d’imposer cette parodie au pays et de jeter les bases de l’enfer fasciste LBTQ que l’Amérique endure aujourd’hui.
- Enfin, il a affaibli deux des éléments les plus fondamentaux de la société américaine : L’armée et les communautés résidentielles.
Barack Obama a mis en place un nouvel ensemble de règles en Amérique, et l’inculpation de Donald Trump, l’attaque de style soviétique contre les participants au J6 et les poursuites contre Douglass Mackey se combinent pour démontrer exactement quelles sont ces nouvelles règles : interdiction de s’opposer au Parti Démocrate; interdiction de dire du mal ou se moquer du Parti Démocrate ou de ses serviteurs; interdiction de repousser l’État régulateur; et interdiction d’exprimer les valeurs américaines traditionnelles.
Ces simulacres de « poursuites » sont en réalité des persécutions.
Elles ne sont rien d’autre que l’État régulateur des Démocrates qui s’enroule autour du cou des citoyens américains comme les pythons birmans qui tuent la plupart des espèces indigènes dans les Everglades.
L’inculpation d’un ex-Président et d’un candidat actuel à la présidence sur la base d’une théorie aussi faible et absurde que celle-ci, fait mentir l’idée que la Constitution limite le pouvoir de notre gouvernement.
Il s’agit ni plus ni moins que du « marécage » établi qui invente de nouvelles théories juridiques tout en ignorant le droit existant pour écraser un adversaire politique.
Cela annonce la fin de la République.
Notre République a survécu pendant 230 ans parce que la plupart des Américains croient en notre Constitution et respectent les lois qui en découlent.
Mais la Constitution n’est qu’un morceau de papier… ce n’est pas une arme, ce n’est pas une armée, ce ne sont pas des Stormtroopers de l’État policier.
C’est un morceau de papier qui indique comment le gouvernement doit fonctionner, qui limite le pouvoir de ce gouvernement et qui garantit les diverses libertés inhérentes des citoyens.
Pendant la majeure partie de notre histoire, les mots de la Constitution ont guidé le fonctionnement de notre nation.
Les citoyens disposaient de deux moyens pour changer la façon dont le pays était gouverné : le vote et la modification de la Constitution.
Aujourd’hui, cependant, aucun de ces deux moyens ne fonctionne.
Le premier a été sapé par un Parti Démocrate qui vole les élections sous le couvert de la nuit et vous traite de conspirationniste lorsque vous vous en apercevez.
La seconde n’est même pas envisageable, car le Parti Démocrate et les apparatchiks qui dirigent les États de régulation et de sécurité ne sont plus contraints par les mots qu’il emploie.
L’Amérique est devenue une tyrannie où les personnes au pouvoir ne ressentent plus le besoin d’obtenir la validation des citoyens.
Ils décident du résultat et manipulent les chiffres pour produire le résultat sans même utiliser ne serait-ce qu’une feuille de vigne pour cacher leur mépris des citoyens.
Qu’il s’agisse de Bernie Sanders en 2016, de Donald Trump en 2020 ou de Kari Lake en 2022, le Parti Démocrate et ses camarades du gouvernement en place ont décidé qu’ils n’avaient plus besoin de se soumettre à la volonté des citoyens et, si quelqu’un s’y oppose, ils utilisent le pouvoir judiciaire pour l’écraser.
L’Amérique a été libérée de l’ancrage de la Constitution et de l’État de droit qui ont permis à nos citoyens de rester libres pendant deux siècles.
Si le sang des ennemis du régime ne coule pas encore dans les rues, l’histoire nous dit très clairement que, si nous ne changeons pas ce qui se passe, cela se produira.
La question est de savoir s’il y a suffisamment d’Américains qui connaissent l’histoire et qui sont prêts à nous sortir de notre spirale de mort nationale avant que cette terrible fin ne nous atteigne.
La réaction des Américains à la persécution de Donald Trump est le canari dans la mine de charbon qui répondra probablement à cette question.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Très intéressante comparaison !
Intéressante perspective. Mais les Romains reagissaient par le meurtre et la violence. Je ne sais pas ce que pourrait faire le peuple américain. Comme le dit G Millere, s’il manifeste, il n’est pas à l’abri de pièges cherchant à le décrédibiliser.
Bien vu ! Effrayant.