Publié par Magali Marc le 11 mai 2023

Mardi après-midi, le 9 mai, un jury new-yorkais a déclaré que l’ex-Président Donald Trump est responsable d’abus sexuels et de coups et blessures sur l’écrivaine E. Jean Carroll il y a trois décennies, mais pas de viol, et a accordé à la plaignante 5 millions de dollars de dommages et intérêts. Mme Carroll était soutenue par le méga-donateur démocrate Reid Hoffman, un associé du défunt criminel sexuel Jeffrey Epstein. Le jury est parvenu à sa décision après quelques heures de délibérations, à l’issue d’un procès au cours duquel le juge Lewis Kaplan, nommé par Bill Clinton, a autorisé l’utilisation de preuves de moralité, notamment la tristement célèbre cassette d’Access Hollywood.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de David Zukerman, paru sur le site d’American Thinker, le 10 mai.

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Mme Jean Carroll déteste-t-elle vraiment les hommes ?

Les avocats de Donald J. Trump, ex-Président et candidat à la présidence, ont déclaré qu’il ferait appel de la décision d’un jury civil fédéral de Manhattan selon laquelle il a agressé sexuellement Mme E. Jean Carroll et l’a ensuite diffamée, ce qui a donné lieu à une condamnation pécuniaire d’un montant total de 5 millions de dollars.

N’oublions pas que l’honorable Robert H. Jackson a suggéré dans un discours, il y a quatre-vingt-trois ans, que l’objectif d’un litige pourrait être de mettre le défendeur dans l’embarras :

C’est dans ce domaine où le procureur choisit une personne qu’il n’aime pas ou qu’il souhaite embarrasser, ou choisit un groupe de personnes impopulaires et cherche ensuite un délit, que réside le plus grand danger d’abus du pouvoir de poursuite.

L’intention d’embarrasser M. Trump pourrait-elle expliquer la décision du juge Lewis Kaplan d’admettre comme preuve la fameuse cassette d’Access Hollywood, qui montre M. Trump en train de se livrer à une fanfaronnade de vestiaire, en se fondant sur la conviction que même si la décision contre M. Trump est renversée, l’embarras subsiste ?

Le saut de la cassette d’Access Hollywood à des actions répréhensibles est en effet un saut quantique.

Seul un juge tolérant l’utilisation de sa salle d’audience pour embarrasser des personnes qu’il n’aime pas aurait accepté de produire l’enregistrement comme preuve.

Mais même si la cassette n’avait pas été diffusée pour influencer les jurés, leur verdict aurait probablement été défavorable à l’accusé.

Telle est la réalité dans le Manhattan bleu foncé [très Démocrate], fanatiquement anti-Trump.

Il est peu probable que l’on nous pose la question suivante : dans l’affaire l’opposant à Mme E. Jean Carroll, Donald J. Trump a-t-il bénéficié d’un procès équitable ?

Néanmoins, le résultat contre l’ex-Président suggère que dans une juridiction bleu foncé, la norme juridique est que vous êtes « coupable sur la base d’une simple allégation, renforcée par des ouï-dire, si vous êtes l’ex-Pésident Trump ».

Une autre idée récurrente : Mme Carroll a déclaré que sa rencontre avec M. Trump, il y a 27 ans, avait mis fin à sa vie sentimentale.

Pourtant, huit ans après cette prétendue rencontre avec M. Trump, elle a pu écrire un livre expliquant à ses lectrices comment trouver un homme en six semaines seulement : Mr. Right, Right Now ! How a Smart Woman Can Land Her Dream Man in 6 Weeks.

Les informations contenues dans la fiche Wikipédia de Mme Carroll montrent qu’elle a été mariée deux fois et qu’elle a divorcé de son deuxième mari en 1990, six ans avant de rencontrer M. Trump.

Ses deux divorces lui ont-ils fait perdre le goût des hommes ?

Son ouvrage de 2019, intitulé What Do We Need Men For? : A Modest Proposal, fait état de 21 mauvaises expériences avec les hommes et de six rencontres “hideuses”, dont la rencontre présumée avec M. Trump.
Comment expliquer qu’en quinze ans, elle soit passée du conseil aux femmes sur la manière de trouver l’homme idéal en six semaines à la conviction qu’elles n’ont finalement pas besoin d’hommes ?

Mme Carroll n’aurait-elle pas simplement cherché à vendre des livres ?

M. Trump a inélégamment commenté, comme preuve d’innocence, que Mme Jean Carroll « n’est pas mon genre ».

Est-ce là ce qui a mis Mme Carroll dans tous ses états ?

Le juge Oliver Wendell Holmes a fait une remarque célèbre : « Les cas difficiles font les mauvaises lois ».

Aujourd’hui, on pourrait dire que « les mauvais cas font les lois dures ».

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker

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