
Les conclusions d’un sondage publiées par le journal britannique The Guardian, montrent que les Britanniques, les Allemands, les Français, les Italiens, les Espagnols, les Suédois et les Danois sont généralement préoccupés par les effets du «changement climatique», mais ne pensent pas qu’ils doivent changer fondamentalement leur mode de vie au point de renoncer à avoir des enfants, ou à manger de la viande.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Oliver JJ Lane, paru sur le site de Breitbart, le 2 mai.
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Selon un sondage, le public rejette massivement l’idée d’avoir moins d’enfants et d’abandonner la viande au profit d’un programme écologique
Les hommes politiques sont armés de forts mandats dans le but de remodeler fondamentalement la société dans le cadre d’une politique verte, mais des études suggèrent que le soutien du public est plus conceptuel et que l’enthousiasme s’estompe si les politiques impliquent un changement fondamental du mode de vie.
Il existe un fossé important entre la volonté de revenir à ce que l’on pourrait considérer comme un mode de vie traditionnel s’il est bénéfique pour l’environnement – ne manger que des fruits et légumes de saison, renoncer aux plastiques à usage unique, etc. – et un changement civilisationnel radical tel que ne pas avoir d’enfants et renoncer à manger de la viande, selon une étude.
Publié par The Guardian, un sondage réalisé auprès de 9 000 habitants des pays européens (Royaume-Uni, Allemagne, France, Italie, Espagne, Suède et Danemark) révèle que les gens acceptent de faire plus pour vivre dans un bon environnement, mais rejettent massivement les positions extrémistes adoptées par les zélateurs de l’écologie.
D’une manière générale, les initiatives à long terme et à faible impact, telles que la plantation d’arbres, ou les aides gouvernementales qui amélioreraient manifestement la vie des gens, comme les subventions pour l’isolation des maisons, bénéficient d’un soutien quasi universel.
En revanche, les mesures punitives telles que les interdictions de circuler en voiture et les taxes nouvelles ou plus élevées sont très impopulaires.
Les Européens semblent également prêts à renoncer au plastique et sont même favorables à une répression gouvernementale concernant les emballages plastiques excessifs.
Selon le reportage, 56 % des Britanniques se contenteraient de ne plus jamais acheter d’articles en plastique à usage unique et 75 % d’entre eux seraient favorables à une interdiction.
Curieusement, selon les données publiées par le journal, l’Allemagne – qui est actuellement dirigée par un gouvernement de coalition donnant beaucoup de pouvoir au parti des Verts qui a déjà pris des mesures politiques radicales pour changer le pays – est le pays qui soutient le moins les mesures environnementales.
À quelques exceptions près, le Royaume-Uni figure parmi les pays les plus favorables.
Les sondages montrent toutefois clairement que, dans certaines régions, le public n’est pas du tout satisfait de certains projets que les extrémistes verts prétendent nécessaires pour changer le climat.
- Le groupe le plus systématiquement négatif est celui des personnes qui ne sont pas d’accord avec l’affirmation « Ayez moins d’enfants que vous ne le souhaiteriez ». L’appui à cette recommandation se situe autour de dix pour cent.
- La suppression totale de la viande et des produits laitiers est à peine plus populaire, avec un soutien de l’ordre de 10 % dans les pays européens.
La réduction de la consommation de viande, plutôt que son exclusion totale, reste impopulaire, même si elle l’est un peu moins.
Faisant preuve d’un optimisme qui frise le détachement de la réalité, le quotidien de gauche The Guardian a qualifié de « soutien assez solide » les 28 % d’Allemands qui déclarent aimer l’idée de limiter la consommation de viande et de produits laitiers à deux ou trois repas par semaine.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, près d’un quart des Britanniques interrogés ont déclaré qu’ils appuieraient la mesure remarquablement draconienne consistant pour le gouvernement à imposer légalement des limites à la consommation de viande.
- L’abandon des voitures à moteur à combustion interne et l’augmentation des taxes sur les transports sont également très impopulaires.
- L’augmentation du nombre de trajets en transports publics est plus mitigée, les opinions semblant davantage dépendre de la popularité des transports en commun dans un pays donné.
Ainsi, le Royaume-Uni qui a l’un des taux de fréquentation des transports publics les plus bas d’Europe, figure parmi les pays les plus opposés à l’interdiction de la voiture.
Les conclusions du sondage, selon lesquelles les gens sont généralement préoccupés par ce qu’ils ont entendu sur le changement climatique, mais ne pensent pas qu’il faille changer fondamentalement la civilisation humaine au point de renoncer volontairement à avoir des enfants, ne devraient pas surprendre outre mesure, et elles font écho à des recherches antérieures.
Ainsi, un sondage réalisé en 2009 a révélé que « les gens veulent sauver la planète mais ne sont pas prêts à changer radicalement leur mode de vie, par exemple en renonçant aux voyages en avion ou à la viande rouge ».
Un autre sondage de The Guardian sur le climat, réalisé en 2021, a permis au journal de constater que « les Européens sont inquiets concernant les changements climatiques » :
[Les Européens sont] alarmés par la crise climatique, mais la plupart d’entre eux pensent qu’ils en font déjà plus pour préserver la planète que n’importe qui d’autre, y compris leur gouvernement, et peu sont prêts à changer radicalement de mode de vie.
Ce constat est particulièrement pertinent compte tenu de l’engouement colossal pour le charbon dans certaines régions du monde, qui fait plus qu’annuler les économies réalisées dans les pays occidentaux, souvent à grands frais pour eux.
Ainsi, la Chine a approuvé la construction de plus de 20 gigawatts de nouvelles centrales électriques au charbon au cours des seuls trois premiers mois de 2023, soit deux fois plus que l’année précédente.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Breitbart
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Ce sondage du Guardian est interessant car il prouve que le bon sens n’a pas encore perdu tous ses droits au sein de la population européenne
En outre il a parfaitement raison de souligner l’attitude de puissances extra-européennes qui ne se privent pas de multiplier le recours aux énergies polluantes, contrairement à toute doxa de modération que les ‘experts’ du GIEC ont réussi à imposer à notre vieux continent.
Cette traduction a donc été utile : Merci Magali.