Les Républicains et les conservateurs anti-Trump lui reprochent surtout d’avoir trop de “bagages”. Selon eux, ce “bagage” est constitué de son style conflictuel, ses messages “méchants” sur les médias sociaux et la myriade de “scandales” survenus au cours de son administration. En la personne du Gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, ils pensent avoir leur candidat idéal : quelqu’un qui est censé défendre le programme MAGA, mais qui est dépourvu de “bagage”. Mais si c’était vraiment son “bagage” qui fait de M. Trump une cible, Bill Clinton, Barack Obama, Hillary Clinton, John Kerry, Joe Biden et d’autres auraient été ciblés par les médias, sondés par les agences et démolis. Au lieu de cela, ils sont loués comme des politiciens modèles et des figures unificatrices. Alors pourquoi Donald Trump est-il une une cible ? Il a remporté l’élection présidentielle en 2016, malgré l’opposition de l’Establishment. Si Ron DeSantis devient un challenger de l’Establishment de Washington, il sera pris pour cible lui aussi. Ils inventeront un “bagage”, comme ils l’ont fait pour Donald Trump et l’utiliseront pour lancer des enquêtes qui donneront l’impression qu’il est coupable de quelque méfait. Le Président Trump est un adversaire du statu quo à Washington, c’est ce qui fait de lui une cible. (Source: Rajan Laad, American Thinker, le 29 mai)

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Alicia Colon, paru sur le site d’American Thinker, le 29 mai.

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Réponse à la grande question : Ron ou Don ?

Un ami très cher et ex-associé de la Heritage Foundation a répondu à ma dernière chronique sur American Thinker par ce qui suit :

Je serais heureux de vous dire dans un courriel privé pourquoi le GOP doit se débarrasser de Trump (pour qui j’ai voté deux fois), mais cela nécessite trop de gros mots qui feraient que ma chère défunte mère irait chercher du savon pour me punir de les avoir utilisés dans un forum public. Pour commencer, disons simplement que c’est un **trouillard immature, indiscipliné, à l’épiderme mince, ignorant par choix, au comportement erratique et déloyal. Et ce sont là quelques-uns de ses meilleurs arguments. Est-ce que je le déteste ? Non. Mais je déteste ce genre de personne.

J’espère sincèrement qu’il sera toujours mon ami après avoir lu ma réponse :

Je vois ce que tu veux dire, (…), mais je me fiche éperdument de sa personnalité. Le monde est rempli de mégalomanes aux commandes. Tout ce qui m’intéresse, c’est ce qu’il fait et a fait en tant que président. Compte tenu du fait qu’il a été sérieusement attaqué et calomnié depuis l’annonce de sa candidature, il n’est plus le même qu’avant et une grande partie de ce qu’il est devenu a été une réaction au torrent de calomnies qu’il a subi.

Un autre de mes alliés politiques est ensuite intervenu pour commenter :

J’ai voté deux fois pour Trump. Je ne le referai pas. Trump aujourd’hui n’est pas le Trump des élections précédentes. Je trouve grotesque qu’il se présente. Avec tout son bagage. C’est le chaos sous une forme humaine. L’idée qu’il puisse obtenir les votes des Démocrates et des Indépendants mécontents lors d’une élection générale relève du fantasme. La liste des raisons pour lesquelles je ne le soutiens pas est longue. Sa déloyauté à l’égard de tous ceux qui ne lui lèchent pas le cul me choque. Exemple : Mike Pence, qui était si loyal envers Trump. Trump ne semble même pas avoir le soutien de sa femme, qui est absente de la campagne. Pour moi, Trump n’est plus qu’un trouble-fête et un égoïste. DeSantis est mon choix et je pense qu’il sera le candidat ?

Inutile de dire que mes alliés sont désormais sur une longueur d’onde différente de la mienne et que ma réponse pourrait influencer ces relations :

Tout ce que vous mentionnez à propos de Trump est probablement ce que vous avez lu à son sujet. Je ne crois rien de ce que je lis sur lui, des deux côtés, car c’est écrit dans un but précis. Le connaissez-vous personnellement ? Je ne l’ai pas rencontré, mais je connais beaucoup de gens qui l’ont rencontré, y compris mon mari. C’est un homme imparfait mais je le jugerai sur ses actes et non sur ses tweets.

Je suis sûre que beaucoup considéreront mes réponses comme venant d’une adepte de Donald Trump qui avale tout ce qu’il dit et a subi un lavage de cerveau, mais je n’ai jamais été une suiveuse de foule. Je déteste les foules. C’est pourquoi j’ai refusé une invitation à Woodstock en 1969.

Contrairement à de nombreux New-Yorkais décérébrés, je réfléchis très, très attentivement à mes choix lors d’une élection.

Alors pourquoi mon vote pour Trump est-il passé de réticent en 2016 à enthousiaste en 2020 et maintenant pour 2024, à « il n’y a personne d’autre » ?

Donald Trump était cet homme en 2017 et reste celui que la communauté mondiale sans foi ni loi craint toujours.

Avez-vous été aussi gêné que moi de voir le président Barack Obama faire des courbettes et se plier aux exigences des dirigeants mondiaux tout en s’excusant pour la politique américaine en matière de droits de l’homme ?

Après avoir observé pendant 8 ans le déclin de la plus grande superpuissance du monde, c’était le paradis de nous voir enfin revenir à cette position sous M. Trump.

Il n’y a pas grand-chose qu’un président puisse faire sur le plan intérieur sans le soutien du Congrès, et même quand le Président Trump avait une majorité républicaine dans les deux chambres, le parti était rempli de RINO et de rivaux qui bloquaient ses réformes à chaque fois. Ce qui était en son pouvoir, c’était la capacité de changer notre politique étrangère lamentable et il l’a fait magnifiquement. Ses détracteurs et ses amis de circonstance n’ont pas su apprécier les mesures énormes qu’il a prises pour réparer les dommages causés par Obama à la position de notre nation en tant que puissance mondiale.

Jetez un coup d’œil à ses merveilleuses réalisations en matière de politique étrangère.

• Celle qui m’a le plus impressionné est celle de 2017, lorsqu’il a retiré le pays de l’Accord de Paris sur le climat, un accord ridicule négocié par Barack Obama qui aurait eu des répercussions négatives sur notre pays. Cela signifiait pour moi qu’il était assez intelligent pour ne pas tomber dans l’un des plus grands canulars de l’histoire, qui nous a coûté des milliards de dollars en projets “écologistes” inutiles. Ce qui devrait nous préoccuper le plus, c’est la pureté de l’air et de l’eau, pas la sauvegarde d’une planète vieille d’un milliard d’années.
• Lorsqu’il a regardé Angela Merkel et les dirigeants de l’OTAN dans les yeux et leur a dit de commencer à payer davantage pour leur défense, ils ont été arrogants et ont dit “Pas question”. M. Trump leur a dit calmement qu’il commencerait à retirer les troupes américaines d’Allemagne. Il les a avertis de ne pas construire cet oléoduc vers la Russie pour le transport du pétrole vers l’Europe et maintenant Vladimir Poutine s’enrichit plus que jamais en les tenant en otage pour le pétrole russe. Il avait raison et Mme Merkel avait tout faux.

Si vous examinez toutes les décisions de M. Trump en matière de politique étrangère, il y a un élément déterminant dans chacune d’entre elles : il a tout fait pour qu’elles bénéficient aux Américains. Rien n’a été fait pour se remplir les poches, contrairement à ceux qui, au Congrès, de part et d’autre, ont profité de l’argent des Chinois en prenant des décisions législatives [qui leur étaient favorables].

Malgré la réussite de son mandat, qui a profité à tous les Américains, en particulier aux minorités, ses ennemis ont tenté de le destituer sur la base de mensonges, même après qu’il ait quitté ses fonctions. Peut-on lui reprocher d’être sensible aux critiques?

Je sais que le Président Trump, ou du moins quelqu’un de sa campagne, a lu ma dernière chronique parce qu’elle a été publiée sur Truth Social, alors je profite de l’occasion pour ajouter quelques conseils :

S’il vous plaît, ne dites jamais que Mario Cuomo a été un meilleur gouverneur que Ron DeSantis. Il a été mon gouverneur et il a été horrible. Il est responsable de la mort de milliers de personnes âgées lorsqu’il a ordonné que les victimes du coronavirus soient admises dans leur maison de retraite. Vous devez éviter d’insulter vos rivaux, car il semble que les électeurs aient perdu le don de la pensée critique et qu’ils soient plus sensibles aux discours gentillets prononcés par des âmes démentes.

J’ai l’intention de voter pour M. Trump lors de la primaire du GOP parce que je ne peux pas imaginer quelqu’un d’autre à la tête du monde libre.

La personne qui dirige la campagne de Ron DeSantis a commis une grave erreur en autorisant cette publicité qui prétend que Dieu l’a choisi, ce qui explique pourquoi Donald Trump l’a qualifié de moralisateur [sanctimonius]. C’était une mauvaise décision.

Il est également révélateur que les milliardaires qui font des dons à la campagne de M. DeSantis sont des Never/Trumpers qui ne s’intéressent à rien d’autre qu’au pouvoir et à l’argent.

Si vous regardez une interview que Donald Trump a accordée à Rona Barret en 1980, à la fin de l’Administration Carter, vous verrez quelqu’un qui se soucie beaucoup de notre nation, mais qui sait que la présidence mène la vie dure.

Ce qui l’a finalement poussé à franchir le pas, c’est qu’il savait qu’il était capable d’affronter les difficultés… et c’est ce qu’il a fait.

Rendez à l’Amérique sa grandeur. Votez pour Donald Trump.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker