Selon un sondage réalisé par le Washington Post-KFF, une majorité d’Américains appuient les lois adoptées par les législateurs du Parti Républicain qui visent à freiner l’augmentation du nombre d’opérations de changement de sexe chez les enfants. Tandis que dans divers États républicains, les législateurs interviennent afin de mettre un terme à l’explosion du transgenrisme, une analyse publiée l’an dernier par l’agence Reuters, constatait que le nombre d’enfants s’identifiant comme transgenre a triplé depuis 2017.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Ben Kew, paru sur le site de RedState, le 5 mai.
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Un sondage révèle que la plupart des Américains approuvent les mesures prises par le Parti Républicain pour freiner les problèmes liés au transgenrisme
Selon le dernier sondage réalisé par le Washington Post-KFF, une majorité d’Américains appuient les lois adoptées par les législateurs du Parti Républicain afin de freiner l’augmentation du nombre d’opérations de changement de sexe et d’autres excès du mouvement transgenre.
L’enquête a révélé qu’environ 57 % des adultes n’acceptent pas l’idée que le genre puisse s’écarter du sexe biologique, tandis que 43 % pensent qu’il peut en être autrement.
Le sondage a également révélé une forte résistance aux changements de sexe chez les enfants.
- Près de 70 % des adultes ont exprimé leur désapprobation à l’égard de l’autorisation de médicaments qui interrompent la puberté chez les enfants âgés de 10 à 14 ans, tandis que près de 60 % se sont opposés à l’administration de traitements hormonaux aux jeunes âgés de 15 à 17 ans.
Toutefois, une majorité de personnes interrogées se sont déclarées favorables à une thérapie ou à des conseils visant à affirmer le genre, plus de 60 % d’entre elles étant favorables à cette thérapie ou à ces conseils pour les deux groupes d’âge.
- Par contre, plus de 60 % des adultes pensent que les filles et les femmes transgenres ne devraient pas être autorisées à participer aux sports réservés aux femmes, tels que les sports professionnels, les sports universitaires, les sports dans les lycée et les sports de jeunes.
- Les restrictions imposées aux discussions sur l’identité sexuelle en classe avec les jeunes élèves bénéficient également d’un large soutien.
Plus de 75 % des adultes pensent qu’il est inapproprié de parler de l’identité transgenre avec les élèves de la maternelle à la troisième année, et presque le même nombre de répondants pensent la même chose pour les quatrième et cinquième années.
Les résultats sont toutefois différents pour les élèves plus âgés. Les avis sont partagés en ce qui concerne les collégiens, mais près de deux tiers des personnes interrogées sont favorables à la discussion sur l’identité transgenre au lycée.
Au cours des derniers mois, des dizaines d’États contrôlés par les Républicains ont adopté des lois limitant la mutilation sexuelle des enfants par le biais de la chirurgie de réassignation sexuelle, interdisant la discussion sur les questions de transgenre parmi les jeunes enfants et interdisant aux hommes biologiques de participer à des compétitions sportives féminines.
Le Washington Post note que le sondage donne aux Républicains « le vent dans le dos » alors qu’ils mettent en œuvre ces politiques dans tout le pays, mais il exprime l’espoir que l’opinion publique évolue vers le transgenrisme de la même manière qu’elle a évolué en faveur des droits des homosexuels :
L’une des grandes questions auxquelles il est impossible de répondre est de savoir si l’opinion publique sur les questions relatives aux transgenres évoluera avec le temps comme elle l’a fait pour les droits des gays et des lesbiennes. Certains experts établissent des parallèles entre les deux questions, notamment parce que les conservateurs concentrent leurs efforts sur les enfants et les écoles. Les premières réactions contre les homosexuels se sont également concentrées sur les allégations selon lesquelles les enfants subiraient des préjudices.
Mais pour l’instant, selon le nouveau sondage Post-KFF, les législateurs républicains ont le vent en poupe en ce qui concerne une grande partie de leur programme législatif anti-transgenre.
Les restrictions imposées dans divers États républicains interviennent alors que les conservateurs cherchent à mettre un terme à l’explosion du transgenrisme et des questions liées aux transgenres dans l’ensemble des États-Unis.
Dans une analyse publiée à la fin de l’année dernière, l’agence Reuters a constaté que le nombre d’enfants s’identifiant comme transgenre a triplé depuis 2017:
En 2021, environ 42 000 enfants et adolescents à travers les États-Unis ont reçu un diagnostic de dysphorie de genre, soit près de trois fois plus qu’en 2017, selon les données compilées par Komodo pour Reuters
notait le reportage, ajoutant que
La dysphorie de genre est définie comme la détresse causée par une divergence entre l’identité de genre d’une personne et celle qui lui a été attribuée à la naissance. Dans l’ensemble, l’analyse a révélé qu’au moins 121 882 enfants âgés de 6 à 17 ans ont été diagnostiqués avec une dysphorie de genre entre 2017 et 2021.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Red State
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Pour tout esprit équilibré et objectif, il semblerait plutôt que la ‘détresse ‘ ressentie par des adolescents de plus en plus nombreux , aurait pour origine la perte irrémédiable des repères que constituaient la famille ainsi que la société traditionnelles : le jeune se trouve écarté de toute vision rassurante sur son avenir dans un milieu dépourvu de tout espoir en matière de réussite sociale d’une part ,( quand l’effort et le mérite sont dévalorisés au profit de l’origine ethnique par exemple) de même qu’en raison de la perte de confiance en l’encadrement idéal composé d’une mère modèle de sensibilité et d’un père modèle de fermeté et d’autoritarisme.
BRAVO aux responsables politiques qui ont le courage de s’opposer aux manoeuvres de distraction sexiste qui ne font qu’aggraver le désordre sociétal.