Source : The Post Millenial

Un sans-abri de New York a été accusé de deux crimes de haine après avoir déféqué sur un drapeau de la fierté et en avoir utilisé un autre pour s’essuyer le derrière dans un restaurant de Manhattan, rapporte le New York Daily News.

L’incident s’est produit le matin du 15 avril, lorsque Fred Innocent, 45 ans, est entré dans un bar à tapas de l’Upper West Side et a pris deux drapeaux arc-en-ciel sur une table. Selon la police de New York, il a déféqué sur l’un des drapeaux et s’est nettoyé avec l’autre.

« Il s’agit d’un véritable crime de haine », a déclaré Courtney Barroll, propriétaire du restaurant, au Daily News. « Il est arrivé dans les 15 minutes qui ont suivi l’ouverture du restaurant. Il aurait pu aller chez Popeyes ou McDonald’s au coin de la rue. Il aurait pu utiliser des serviettes ».

Mme Barroll a expliqué qu’elle avait affiché les drapeaux dans son restaurant afin de se montrer accueillante envers la communauté gay.

« Nous soutenons tout le monde, quelle que soit l’origine, la race ou le mode de vie », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’elle pensait qu’Innocent avait délibérément utilisé les drapeaux pour des raisons d’intolérance.

« Il a pris les deux seuls drapeaux de la zone et en a utilisé un pour déféquer et l’autre pour s’essuyer », a déclaré M. Barroll.

Le portier du restaurant, Enrique Trujillo, a découvert le désordre en faisant son travail de nettoyage.

« J’ai senti une odeur très désagréable », a déclaré M. Trujillo. « Quand j’ai commencé à nettoyer près des coins, c’est là que je l’ai vu.

Trujillo a expliqué que l’incident s’était déroulé sous une caméra de surveillance.

M. Barroll a déclaré au Daily News que les enquêteurs spécialisés dans les crimes de haine avaient travaillé sans relâche pour retrouver Innocent.

Le service de police de la ville de New York avait alors indiqué sur Twitter qu’il était à la recherche d’un homme en rapport avec ce crime de haine présumé.

L’État de New York définit un crime de haine si la victime a été prise pour cible « en raison d’une perception ou d’une croyance concernant sa race, sa couleur, son origine nationale, son ascendance, son sexe, sa religion, sa pratique religieuse, son âge, son handicap ou son orientation sexuelle, ou lorsqu’un tel acte est commis en raison de ce type de perception ou de croyance ». Ces crimes peuvent viser un individu, un groupe d’individus ou des biens publics ou privés ».

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