
Comment pourrions-nous nous rendre réceptifs à Dieu et à sa Présence, si ce n’est par la prière ? Souvent on imagine que la prière se limite à une demande, mais la première attitude de prière, c’est la louange et la reconnaissance des bienfaits de Dieu dans nos vies…
La prière dont nous parle l’évangile, évoque justement cette mystérieuse relation entre chacun de nous et Dieu, mais aussi entre toute la communauté et Dieu. Car c’est là, dans la prière, que se concrétise, depuis Abraham, cette communication entre le Dieu de la Bible et son peuple. La prière est au cœur de l’alliance, comme un fil invisible entre ciel et terre, c’est une force puissante qui vient réorienter les trajectoires de nos vies humaines vers le bien.
Celui ou celle qui ne prie jamais perd sa boussole spirituelle et va se laisser envahir par les mirages du temps présent. Or ce qui est au cœur de la tradition judéo-chrétienne, ce n’est pas une démarche humaine qui cherche à s’approprier Dieu à son profit, comme dans les cultes païens. C’est l’inverse, puisque c’est Dieu qui a voulu se révéler à nous, dans une relation d’alliance, pour communiquer son amour et nous engager à préparer son Royaume…
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Grâce à ce mystère de la présence de Dieu à nous, un homme, une femme du XXIème siècle, peut se retrouver proche de la prière d’Abraham, de celle de Moïse, ou encore d’un prophètecomme Elie ou Isaïe, et par conséquent se sentir intimement uni à cette prière que Jésus a apprise à ses disciples, nos prédécesseurs dans la foi…
Quand Jésus appelle ce Dieu d’amour « Père », cela intrigue les disciples, même s’il est déjà clair pour ses contemporains que Dieu est le père de son peuple.
Alors, ceux qui font confiance à ce Dieu père sont engendrés par lui à une vie plus intense : leur cœur se transforme, ils deviennent réceptifs au pardon généreux, au respect des autres, au désir de justice et à l’engagement pour la paix…c’est ainsi qu’ils deviennent concrètement fils et filles de Dieu, nés de Dieu.
Ainsi, en priant, à tout moment, brièvement ou plus longuement, nous pouvons accéder à la joie et à la sérénité, dans un apaisement intérieur bénéfique, quel que soit le poids de nos difficultés et de nos problèmes du moment. Et par le fait même de cette démarche qui élève nos âmes, nous proclamons en même temps la sainteté de Dieu et la dignité de l’homme.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.
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j’ai du mal à croire qu’il suffit de mains jointes et de quelques mots adressés à du vide, pour que le monde se porte mieux, ne dérape pas,ne s’entretue pas
La religion catholique a perdu la majorité de ses adeptes, par la faute de ses mensonges gros comme le nez qui n’arrive plus à convaincre personne de censé aujourd’hui : marche sur l’eau, multiplication des pains, resurrection, ascension dans le ciel, paradis, enfer
Sans oublier la naissance sans coît de Jesus et d’Adam et Eve … l’arche de Noé ayant acceuilli des milliers d’espèces différentes etc etc etc …
Ca ne marche plus ces mensonges … la preuve c’est que par le monde , des milliers de personnes se disent envoyés de dieu, mais plus personne ne les croit ni les écoute
Bref, ce mensonge généralisé a conduit le catholiscisme à sa perte …. l’Islam suivra quoiqu’on en pense
Bonjour Joseph,
Pour ma part, je prie et je glorifie Dieu avec les croyants lors de la messe du dimanche. En privé, je demande son aide et la protection de ma famille et de mes amis.
Je n’ai pas l’impression de «prier dans le vide»!
Le fait de prier me met en contact avec la spiritualité dans ma vie. Je ne prétend pas changer le monde! Aider les personnes dans mon entourage immédiat est tout ce que je prétend faire!
Vous voyez ici où réside le vide…
C’est vous qui parlez pour ne rien dire! Le catholicisme présente une augmentation croissante de ses fidèles chaque année. (Le cas de l’occident décadent depuis qu’il s’éloigne du catholicisme est autre chose) Vous nous ressortez là les griefs les plus éculés et vulgaires pour étayer votre discours. Epanchez-vous plutôt chez vos copains de la libre pensée, ce sera plus logique. Ceci est un site de dialogue, pas un site de vomissements.
Il n’est pas trop tard pour s’instruire de ce qu’on ignore, par exemple sur la valeur du symbolisme religieux et des vérités qu’il induit. Rien ne vous oblige à vous cantonner dans le domaine matérialiste.
M l’Abbé, quel intérêt d’aborder une religion sous ses aspects quantitatifs ?
Car ce qui compte est le message du Christ. Que l’on considère Poutine et ses séides comme des éléments de la communauté chrétienne montre bien l’absurdité de ce genre de décompte.
Au contraire, la sociologie nous apprend que le nombre joue son rôle directement ou indirectement dans toute société. Je suis d’accord avec vous qu’il n’est pas forcément déterminant, mais il est à prendre en compte. L’Eglise est multitudiniste, elle sème la Parole, même si, comme dans la parabole, les germinations sont très aléatoires, avec parfois des résultats inattendus.
Il y a eu des papes de la renaissance qui vivaient comme des nababs, comme des princes sans principes éthiques, mais l’Eglise a survécu à ces sombres périodes où le pouvoir mondain avait instrumentalisé les rôles spirituels, ce n’est pas qu’une question d’individus, même si la qualité personnelle est un ferment de dynamisme de tout le corps. L’Eglise orthodoxe nourrit spirituellement un peuple de croyants sincères, elle défend aussi des valeurs essentielles par sa spiritualité enracinée. L’occident devrait y réfléchir avant de se laisser embarquer par les idéologies woke.
La prière est une méditation qui intègre la foi en Dieu. Lorsque je prie, j’interroge ma foi et essaie de penser le monde. Je comprends que vous ne fassiez pas littéralement vôtre tout ce qui figure dans les Ecritures. Celles-ci intègrent des paraboles, des éléments poétiques, des préceptes moraux… Certaines paroles s’adressent aux peuples d’il y a 2000 ans, d’autres sont universelles.
Il est aussi facile de rire des Ecritures que des mythes, des sentences antiques, des systèmes philosophiques, etc… Pourtant, à leur lecture, on trouve des éléments qui nous éclairent, nous poussent à réfléchir plus avant, nous dérangent dans nos certitudes.
On peut bien sûr trouver le monde absurde et s’en tenir là. Cela me paraît intellectuellement immature (les lycéens se complaisent dans ce genre d’impasse).
Utiliser la prière à des fins personnelles, même pour demander la protection de sa famille, est humain (qui ne s’y laisse aller parfois, même les plus incroyants ?) mais totalement, à mon sens, inutile car tout montre que Dieu n’intervient pas dans les choses humaines pas plus que dans les lois de la nature qu’Il a créé.
La mère de Samuel a passé pour une alcoolique quand elle venait murmurer sa prière
Un juif fervent est interviewé au Kotel:
>>avez-vous ici le sentiment que Dieu entend vos prières?
<< J'ai l'impression de parler à un mur!
C’est aussi en lamentations devant ce mur que les paysans suisse passent leur 3ème année d’apprentissage…
La 1ère étant consacrée à apprendre à conduire une Mercedes…
La 2ème à apprendre à remplir des formulaires de demande de subsides…
Yobaayooba…ces chants en disent long sur les exhaussements….par toutati
Ne me retire pas ton Esprit Saint prie David (Ps.51)
Je leur ferai connaître ton nom prie Jésus ( Jean 17.26)
Tout est sanctifié par le parole de Dieu et la prière (1 Tim. 4-5)
Le Jésus johannique du 4ème évangile s’adresse au Père dans sa prière sacerdotale, mais il prie aussi ses disciples de rester unis autour de l’essentiel…