Publié par Guy Millière le 20 juin 2023

En lisant ce qui s’écrit dans la presse française sur la mise en examen de Donald Trump par décision de Jack Smith, en écoutant et en regardant ce qui se dit à la radio et à la télévision françaises sur le même sujet, je peux comprendre la défiance de nombre de Français vis-à-vis des médias de leur pays.

En prenant les choses au second degré, on pourrait avoir l’impression que les “spécialistes des Etats-Unis” se livrent a un concours de mensonge et de débilité malveillante. L’un dit un mensonge grotesque, son voisin renchérit et dit un mensonge plus grotesque encore. L’un tient un propos atrocement débile, un autre tient un propos d’une débilité qu’il pense sans doute insurpassable. S’ils participaient à un diner de cons, il serait difficile de savoir lequel est le plus con. Si je devais en choisir un ce serait Corentin Sellin, mais c’est un avis personnel. Jean-Eric Branaa est lui aussi bien placé dans la compétition.

Aucun ne semble connaitre les lois américaines, ce qui leur permet de ne pas voir quoi que ce soit lorsqu’elles sont violées. Aucun ne semble connaitre la réalité américaine, et pourtant certains d’entre eux sont correspondants de leur média aux Etats-Unis : il est vrai que lorsqu’ils travaillent aux Etats-Unis, ils vivent à Manhattan ou à Washington, DC, ne rencontrent que des journalistes des médias de gauche américains, et s’aventurent rarement dans des Etats tels que le Texas, qui leur paraissent emplis de conservateurs aussi dangereux que des cannibales en Papouasie : l’un de mes anciens étudiants que j’avais aidé à s’installer aux Etats-Unis il y a une trentaine d’années a gagné sa vie pendant des années en tant que “fixeur”, une profession exercée par des gens qui sont en zone de guerre. Quand des journalistes français voulaient se rendre à Houston ou à Dallas, le “fixeur” leur préparait un itinéraire et des rencontres avec des indigènes texans. Mon ancien étudiant me décrivait les dialogues hallucinants qu’il partageait avec eux, le mépris pour les Américains de l’Amérique profonde qui les imprégnait, les stéréotypes consternants qui leur tenaient lieu de pensée sur les Etats-Unis.

Pas un seul média français n’a parlé des preuves de corruption de Joe Biden qui sont mises au jour, des cinq millions de dollars qu’il a reçu de Burisma, des échanges téléphoniques sordides et accablants qu’il a eu avec Mykola Zlochevsky, le directeur de Burisma, que celui-ci a enregistrés et commence à diffuser. Pas un seul journaliste ne décrit les preuves de plus en plus flagrantes de la sénilité de Joe Biden : tout juste disent-ils parfois qu’il est “fatigué”, et lorsqu’ils parlent de son âge, c’est en ajoutant aussitôt que Donald Trump a tout juste trois ans de moins que lui. Dire que Joe Biden semble avoir quinze ans de plus que son âge et Trump dix ans de moins que son âge leur écorcherait la bouche. Pas un seul journaliste ne parle des immenses dégâts infligés aux Etats-Unis par l’administration Biden.

Et quand ils parlent de la mise en examen de Trump par décision de Jack Smith, ils se font, volontairement ou involontairement agents de propagande. Ils disent tous que Trump a emporté de la Maison Blanche des “documents dangereux pour la sécurité nationale” et constituant des “secrets d’Etat”, qu’il a détenu illégalement ces documents, et “refusé” de les restituer. Certains un peu plus crétins que les autres disent que Trump n’a “jamais rien compris au rôle de président des Etats-Unis” (ils n’ont, eux, pas compris la différence entre le rôle d’analyste politique et celui de paillasson imprégné de propagande sale et c’est pour cela qu’ils s’imprègnent de propagande sale, et ils ne savent bien sûr pas que pour être un homme d’affaires de dimension planétaire, il faut comprendre les rouages politiques bien mieux que la plupart des hommes politiques). D’autres tout aussi crétins disent que “Trump est un danger pour la démocratie américaine”. Un éditorial du journal du soir L’immonde remporte la Médaille d’or de l’ignominie. Je cite : “Donald Trump a entrepris un travail de sape pour son seul bénéfice personnel, démontrant sans relâche qu’il n’est en rien un homme d’Etat…. La république bananière, on le voit, est plutôt le projet politique de l’ancien homme d’affaires, qui pose pour principe d’être au-dessus des lois. Avec des accents apocalyptiques, il promet déjà la ‘vengeance’ s’il devait revenir à la Maison Blanche”. 

Quand je vivais encore en France, on me donnait parfois la parole à la radio ou à la télévision. Maintenant que je vis à dix mille kilomètres de la France, sans intention d’y revenir davantage que trois ou quatre jours une fois tous les deux ou trois ans (et encore pas toujours), tous les médias français ont “perdu” mon numéro de téléphone. Pour garder une apparence minimaliste de pluralisme, ils invitent parfois, très rarement, Gérald Olivier, avec qui j’ai travaillé autrefois, et qui est un journaliste honnête et scrupuleux : il doit avoir un pour cent de temps de parole. Charles Gave, avec qui j’ai travaillé autrefois aussi, a tenu des propos pertinents dans une émission d’André Bercoff. Ivan Rioufol et Frédéric Taddei m’ont donné la parole en novembre dernier quand j’étais en France, et je salue leur intégrité et leur courage. Je salue aussi Randy Yaloz, de Republicans Abroad, qui a été seul contre six dans une émission de Public Sénat, et qui a, vainement, rétabli les faits, et parlé de la corruption de la famille Biden.

Je redis en deux mots ce qui doit l’être :

  • Le procureur Jack Smith est un procureur d’extrême gauche crapuleux qui a constitué contre Donald Trump un dossier porteur de falsifications, de mensonges et d’utilisations abusives de lois américaines, et en particulier de l’Espionage Act de 1917, vote sur demande de Woodrow Wilson quand les Etats-Unis sont entrés dans la Première Guerre Mondiale: l’Espionage Act visait des agents de puissances étrangères et l’utiliser dans le contexte présent est d’une ignominie totale. Trump n’est pas l’agent de puissances étrangères. Jack Smith a un très lourd passé de mises en examen abusives, aux Etats-Unis et à la Cour Pénale internationale de La Haye où il a sévi quelques années. Il a été choisi par l’infame Merrick Garland parce que c’est un exécutant de basses œuvres. Il est pire qu’Alvin Bragg, Letitia James et Fani Willis, qui sont pourtant eux-mêmes des crapules gauchistes. Aucun journaliste français ne s’est penché sur le passé très trouble de Jack Smith (aucun ne s’est penché sur ce qui rend Merrick Garland infame : avoir menacé de faire incarcérer des parents d’élèves se plaignant de ce que leurs enfants soient obligés de lire à l’école des livres pédopornographiques, en les traitant de “terroristes” alors qu’ils se contentaient de se plaindre est un exemple de l’infamie du personnage).
  • Donald Trump a raison d’invoquer le Presidential Records Act de 1978. Cette loi lui donne le droit de conserver tous les documents qu’il entend conserver, et tous les documents qu’il a emporté en quittant la Maison Blanche sont considérés par définition comme déclassifiés, donc Trump n’a emporté aucun document classé secret défense, même si des documents présents chez lui ont été classés secret défense à un moment donné sous sa présidence. Trump n’a divulgué aucun secret d’Etat. Tous les présidents des Etats-Unis ont emporté le même type de document que lui chez eux. Tous ont parlé à des journalistes après leur présidence du contenu de documents autrefois classés secret défense. Strictement tous.
  • Donald Trump avait, selon le Presidential Records Act de 1978, le droit de refuser de transmettre des documents aux archives nationale et était en négociation sur ce sujet avec les archives nationales en août 2022 quand l’infame Merrick Garland a demandé au FBI, par l’intermédiaire d’un juge démocrate de Floride, de faire un raid à Mar a Lago. Trump n’a retenu illégalement aucun document.
  • Avoir exercé un chantage sur l’un des avocats de Trump (Evan Corcoran) en le menaçant de la considérer comme complice de crime aux fins qu’il viole la confidentialité des correspondances entre un avocat et son client est une violation des règles les plus élémentaires du droit, et utiliser deux phrases tirées d’un calepin d’Evan Corcoran pour en faire des phrases accablant Trump est un abus de droit flagrant. Trump, lassé du harcèlement du Ministère de la justice menaçant d’envoyer le FBI, a dit : “Ne serait-ce pas mieux si nous leur disions simplement que nous n’avons rien ici ?”. La phrase est pertinente : il n’y avait rien à remettre au FBI, Evan Corcoran a dit à Trump qu’il fallait donner au FBI quelques papiers pour calmer Garland. Il avait tort. Trump a dit ensuite : “s’il y a quoi que ce soit qu’ils pensent être mauvais ici, prenez-le”. Et c’est en disant cette phrase qu’il a accepté, de guerre lasse, que 102 documents d’une seule page soient remis au FBI. Et ces deux phrases sont censées être accablantes ? Walt Nauta, le majordome de Trump, est accusé de crime parce qu’il a déplacé des boites contenant des chaussures et des coupures de journaux d’une pièce à une autre à Mar a Lago ! Et le procureur lui a proposé de “dénoncer Trump” contre une absence de mise en examen. Walt Nauta a refusé. C’est un militaire et un homme d’honneur. Que Walt Nauta soit mis en examen pour cela est ignoble.
  • Les photos de cartons entassés à Mar a Lago sont un moyen de propagande destiné à déformer la réalité. Comme je l’ai déja dit, Mar a Lago est sous la protection du Secret Service. Des cartons posés sur une scène dans une salle de bal fermée à clé et inutilisée dans une propriété gardée par le Secret Service sont en sécurité. Des cartons posés dans l’une des salles de bain de la résidence personnelle de Trump à Mar a Lago (il y a à Mar a Lago une partie publique et une partie privée) sont en sécurité aussi. Les cartons renversés l’ont été par des agents du FBI chargés de faire des photos de propagande. Les cartons ne contenaient que très peu de documents autrefois classés secret défense. La volonté de malveillance est flagrante.

Si Donald Trump n’est coupable de rien, deux personnages sont, eux, très coupables. Hillary Clinton en ayant un serveur non sécurisé dans sa salle de bains et en y ayant placé des documents classés secret défense qu’elle n’avait pas le pouvoir de déclassifier a permis, par piratage informatique que des documents classés secret défense soient captés par des puissances étrangère. Cela relève, là, de l’Espionage Act. Hillary Clinton a fait disparaitre du serveur toute trace des documents quand une enquête a commencé. Cela est de l’obstruction à la justice. Le FBI s’est fait complice de Hillary Clinton en occultant l’affaire. Joe Biden, en conservant chez lui et en plaçant dans un garage donnant sur la rue, et qu’il laissait souvent ouvert, des documents classés secret défense pris quand il était vice-président, et qu’il n’avait pas le droit de déclassifier, a rendu possible le vol ou la copie de ces documents. Cela relève, là aussi, de l’Espionage Act. Biden n’a pas eu à faire obstruction à la justice : les documents ont été découverts récemment, et c’est le ministère de la justice de l’administration Biden qui fait obstruction à la justice !

  • Joe Biden a effectivement été acheté par l’entreprise ukrainienne pro-russe Burisma, en 2015, ce qui est un acte de corruption criminelle. Ce n’est pas le seul acte de ce genre à l’actif de Joe Biden, et son fils Hunter était le bag man de l’entreprise criminelle Biden, celui qui ramassait l’argent. Joe Biden est le chef d’une famille criminelle. Un journaliste a réussi à lui poser une question sur le sujet, la réponse de Joe Biden a été digne du parrain mafieux qu’il est : “Où est l’argent?”. Et c’est ça qui est président des Etats-Unis, un vieux déchet sénile et crapuleux ? C’est une honte pour les Etats-Unis ! Et c’est Trump qui voudrait “faire des Etats-Unis une république bananière” !!!! C’est l’administration Biden qui fait des Etats-Unis une république bananière !!!! L’Immonde est un journal obscène ! Trump n’a tiré aucun bénéfice personnel de la présidence : il est le seul président à avoir perdu de l’argent pendant sa présidence, et la présidence lui a surtout valu un déferlement de haine sans précédent. Il a toujours respecté la loi et ne s’est jamais imaginé au-dessus des lois. Ceux qui s’imaginent au-dessus des lois sont les ennemis de Trump.
  • Trump ne veut pas une “vengeance”. Il ne veut pas s’en prendre à l’appareil d’Etat. Il ne veut nuire ni à la démocratie, ni à la république américaine ni à la Constitution des Etats-Unis. Trump veut sauver la démocratie, la république américaine et la Constitution des Etats-Unis. Il a voulu devenir président parce qu’il voyait que la gauche américaine commençait à détruire la démocratie, la république américaine et la Constitution des Etats-Unis. Il est, depuis, victime de l’acharnement répugnant de ceux qui veulent faire des Etats-Unis une “démocratie populaire”, façon Roumanie sous Ceaucescu. Il reste debout, malgré les coups, les diffamations et les insultes, parce qu’il est attaché à la démocratie, à la république américaine et à la Constitution des Etats-Unis. Il avait promis en 2016 de drainer le “marécage”. Il n’y est pas parvenu, car des traitres venus du marécage façon William P. Barr ont tenté avec frénésie de saborder sa présidence (et ils continuent à le diffamer aujourd’hui !). S’il revient à la Maison Blanche, il pourra faire ce qu’il avait promis en 2016, car il sait clairement sur qui il peut compter. Les traitres ont jeté le masque. Eliminer des ennemis des Etats-Unis n’est pas une “vengeance”. C’est un devoir patriotique.
  • Ceux qui veulent faire des Etats-Unis une “démocratie populaire”, façon Roumanie sous Ceaucescu feront tout pour abattre Trump. Ce sont des criminels. Jack Smith est un criminel. Alvin Bragg, Letitia James, Fani Willis sont des criminels. Merrick Garland est un criminel. Toute l’administration Biden est criminelle. Les journalistes américains de gauche sont des seconds couteaux au service des criminels. Les Républicains NeverTrumpers et les Republicans In Name Only sont aussi des seconds couteaux au service des criminels. Les “spécialistes” français des Etats-Unis qui passent leur temps à la radio et à la télévision française, les journalistes français traitant des Etats-Unis sont, à de très rares exceptions près, les relais acéphales des seconds couteaux américains et intoxiquent l’esprit de ceux qui les lisent et les écoutent.

Une très large partie de la population américaine n’est pas dupe, et partout où il passe, Donald Trump est acclamé. Les Américains attachés à l’Amérique le soutiennent. Ils savent qu’il a la force et la détermination qu’il faut avoir pour résister à l’entreprise monstrueuse, protéiforme et maléfique à laquelle il fait face. Devant le palais de justice de Miami, des centaines d’Américains étaient là pour le soutenir. Il est passé ensuite, sans que ce soit prévu, sur Calle Ocho, à la pâtisserie du restaurant Versailles, où je me rends à chaque fois que je suis à Miami, car c’est le lieu de rendez-vous des Cubains anti-castristes. Il a été accueilli avec amour et admiration. Les Cubains anti-castristes savent que la menace qui pèse sur les Etats-Unis ressemble à celle qui a ravagé Cuba et les a obligés à s’exiler. Trump s’est rendu ensuite à Bedminster dans le New Jersey où il a une grande propriété. Il a tenu un discours remarquable de puissance et de fermeté. Il n’a rien cédé, rien concédé, et il n’a rien laissé de côté. Il a dit ce qui doit l’être sur Hillary Clinton, sur Joe Biden et Hunter Biden, sur Merrick Garland et Jack Smith. C’est un homme de granit. 

Les crétins qui sévissent dans les médias français osent le décrire comme un “gourou” que des gens inintelligents adorent de manière irrationnelle. Quel mépris ! Quelle arrogance ! Partout où j’ai rencontré des gens qui soutiennent Trump, j’ai rencontré des gens intelligents et lucides, qui savent parfaitement pourquoi ils soutiennent Trump. Je sais moi-même pourquoi je soutiens Trump : parce que j’aime l’Amérique, parce que je discerne parfaitement les menaces qui montent et les destructions qui se produisent, parce que je sais ce que Trump a accompli pendant ses quatre années de présidence. Nous sommes des millions. Les crétins qui sévissent dans les médias français ne comprennent rien, ne savent rien, ne veulent rien voir et rien savoir. 

Ce qui est en jeu est la survie de la démocratie américaine, de la république américaine, de la Constitution des Etats-Unis. Un seul candidat à la présidence pour 2024 a la solidité pour résister et le charisme requis. C’est pour cela qu’il subit cet acharnement. S’ils pensaient à la survie de leur pays, comme l’a écrit récemment Roger Simon dans The Epoch Times (un excellent journal), les autres candidats républicains devraient renoncer et soutenir Donald Trump. Les Démocrates sont aujourd’hui des totalitaires et comme les totalitaires en général, ils présentent un front uni.

Parmi les candidats à la présidence républicains, il y a des gens bien (Tim Scott, Ron DeSantis). Il y a aussi des traitres et des minables (Asa Hutchinson, Chris Christie). Parmi les commentateurs républicains, il y des gens bien, et il y a des traitres et des minables (Rich Lowry, Jonah Goldberg, David French, etc). Cela crée une situation dangereuse. Sur CNN et MSNBC, chaines de propagande d’extrême gauche, des gens qui sont de véritables crapules déversent leur haine mensongère et sont présentés mensongèrement comme des “commentateurs conservateurs”.

Comme l’a écrit mon ami David Horowitz, l’élection présidentielle de 2024 est une dernière chance pour sauver l’Amérique.

Les crétins qui sévissent dans les médias français ne peuvent pas et ne veulent pas comprendre. C’est la survie de la démocratie sur terre qui est en jeu. Je ne suis pas certain qu’ils soient attachés à la survie de la démocratie sur terre. Ils ne sont en tout cas pas du tout attachés à la vérité, à la connaissance, au scrupule intellectuel.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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