
En lisant ce qui s’écrit dans la presse française sur la mise en examen de Donald Trump par décision de Jack Smith, en écoutant et en regardant ce qui se dit à la radio et à la télévision françaises sur le même sujet, je peux comprendre la défiance de nombre de Français vis-à-vis des médias de leur pays.
En prenant les choses au second degré, on pourrait avoir l’impression que les “spécialistes des Etats-Unis” se livrent a un concours de mensonge et de débilité malveillante. L’un dit un mensonge grotesque, son voisin renchérit et dit un mensonge plus grotesque encore. L’un tient un propos atrocement débile, un autre tient un propos d’une débilité qu’il pense sans doute insurpassable. S’ils participaient à un diner de cons, il serait difficile de savoir lequel est le plus con. Si je devais en choisir un ce serait Corentin Sellin, mais c’est un avis personnel. Jean-Eric Branaa est lui aussi bien placé dans la compétition.
Aucun ne semble connaitre les lois américaines, ce qui leur permet de ne pas voir quoi que ce soit lorsqu’elles sont violées. Aucun ne semble connaitre la réalité américaine, et pourtant certains d’entre eux sont correspondants de leur média aux Etats-Unis : il est vrai que lorsqu’ils travaillent aux Etats-Unis, ils vivent à Manhattan ou à Washington, DC, ne rencontrent que des journalistes des médias de gauche américains, et s’aventurent rarement dans des Etats tels que le Texas, qui leur paraissent emplis de conservateurs aussi dangereux que des cannibales en Papouasie : l’un de mes anciens étudiants que j’avais aidé à s’installer aux Etats-Unis il y a une trentaine d’années a gagné sa vie pendant des années en tant que “fixeur”, une profession exercée par des gens qui sont en zone de guerre. Quand des journalistes français voulaient se rendre à Houston ou à Dallas, le “fixeur” leur préparait un itinéraire et des rencontres avec des indigènes texans. Mon ancien étudiant me décrivait les dialogues hallucinants qu’il partageait avec eux, le mépris pour les Américains de l’Amérique profonde qui les imprégnait, les stéréotypes consternants qui leur tenaient lieu de pensée sur les Etats-Unis.
Pas un seul média français n’a parlé des preuves de corruption de Joe Biden qui sont mises au jour, des cinq millions de dollars qu’il a reçu de Burisma, des échanges téléphoniques sordides et accablants qu’il a eu avec Mykola Zlochevsky, le directeur de Burisma, que celui-ci a enregistrés et commence à diffuser. Pas un seul journaliste ne décrit les preuves de plus en plus flagrantes de la sénilité de Joe Biden : tout juste disent-ils parfois qu’il est “fatigué”, et lorsqu’ils parlent de son âge, c’est en ajoutant aussitôt que Donald Trump a tout juste trois ans de moins que lui. Dire que Joe Biden semble avoir quinze ans de plus que son âge et Trump dix ans de moins que son âge leur écorcherait la bouche. Pas un seul journaliste ne parle des immenses dégâts infligés aux Etats-Unis par l’administration Biden.
Et quand ils parlent de la mise en examen de Trump par décision de Jack Smith, ils se font, volontairement ou involontairement agents de propagande. Ils disent tous que Trump a emporté de la Maison Blanche des “documents dangereux pour la sécurité nationale” et constituant des “secrets d’Etat”, qu’il a détenu illégalement ces documents, et “refusé” de les restituer. Certains un peu plus crétins que les autres disent que Trump n’a “jamais rien compris au rôle de président des Etats-Unis” (ils n’ont, eux, pas compris la différence entre le rôle d’analyste politique et celui de paillasson imprégné de propagande sale et c’est pour cela qu’ils s’imprègnent de propagande sale, et ils ne savent bien sûr pas que pour être un homme d’affaires de dimension planétaire, il faut comprendre les rouages politiques bien mieux que la plupart des hommes politiques). D’autres tout aussi crétins disent que “Trump est un danger pour la démocratie américaine”. Un éditorial du journal du soir L’immonde remporte la Médaille d’or de l’ignominie. Je cite : “Donald Trump a entrepris un travail de sape pour son seul bénéfice personnel, démontrant sans relâche qu’il n’est en rien un homme d’Etat…. La république bananière, on le voit, est plutôt le projet politique de l’ancien homme d’affaires, qui pose pour principe d’être au-dessus des lois. Avec des accents apocalyptiques, il promet déjà la ‘vengeance’ s’il devait revenir à la Maison Blanche”.
Quand je vivais encore en France, on me donnait parfois la parole à la radio ou à la télévision. Maintenant que je vis à dix mille kilomètres de la France, sans intention d’y revenir davantage que trois ou quatre jours une fois tous les deux ou trois ans (et encore pas toujours), tous les médias français ont “perdu” mon numéro de téléphone. Pour garder une apparence minimaliste de pluralisme, ils invitent parfois, très rarement, Gérald Olivier, avec qui j’ai travaillé autrefois, et qui est un journaliste honnête et scrupuleux : il doit avoir un pour cent de temps de parole. Charles Gave, avec qui j’ai travaillé autrefois aussi, a tenu des propos pertinents dans une émission d’André Bercoff. Ivan Rioufol et Frédéric Taddei m’ont donné la parole en novembre dernier quand j’étais en France, et je salue leur intégrité et leur courage. Je salue aussi Randy Yaloz, de Republicans Abroad, qui a été seul contre six dans une émission de Public Sénat, et qui a, vainement, rétabli les faits, et parlé de la corruption de la famille Biden.
Je redis en deux mots ce qui doit l’être :
- Le procureur Jack Smith est un procureur d’extrême gauche crapuleux qui a constitué contre Donald Trump un dossier porteur de falsifications, de mensonges et d’utilisations abusives de lois américaines, et en particulier de l’Espionage Act de 1917, vote sur demande de Woodrow Wilson quand les Etats-Unis sont entrés dans la Première Guerre Mondiale: l’Espionage Act visait des agents de puissances étrangères et l’utiliser dans le contexte présent est d’une ignominie totale. Trump n’est pas l’agent de puissances étrangères. Jack Smith a un très lourd passé de mises en examen abusives, aux Etats-Unis et à la Cour Pénale internationale de La Haye où il a sévi quelques années. Il a été choisi par l’infame Merrick Garland parce que c’est un exécutant de basses œuvres. Il est pire qu’Alvin Bragg, Letitia James et Fani Willis, qui sont pourtant eux-mêmes des crapules gauchistes. Aucun journaliste français ne s’est penché sur le passé très trouble de Jack Smith (aucun ne s’est penché sur ce qui rend Merrick Garland infame : avoir menacé de faire incarcérer des parents d’élèves se plaignant de ce que leurs enfants soient obligés de lire à l’école des livres pédopornographiques, en les traitant de “terroristes” alors qu’ils se contentaient de se plaindre est un exemple de l’infamie du personnage).
- Donald Trump a raison d’invoquer le Presidential Records Act de 1978. Cette loi lui donne le droit de conserver tous les documents qu’il entend conserver, et tous les documents qu’il a emporté en quittant la Maison Blanche sont considérés par définition comme déclassifiés, donc Trump n’a emporté aucun document classé secret défense, même si des documents présents chez lui ont été classés secret défense à un moment donné sous sa présidence. Trump n’a divulgué aucun secret d’Etat. Tous les présidents des Etats-Unis ont emporté le même type de document que lui chez eux. Tous ont parlé à des journalistes après leur présidence du contenu de documents autrefois classés secret défense. Strictement tous.
- Donald Trump avait, selon le Presidential Records Act de 1978, le droit de refuser de transmettre des documents aux archives nationale et était en négociation sur ce sujet avec les archives nationales en août 2022 quand l’infame Merrick Garland a demandé au FBI, par l’intermédiaire d’un juge démocrate de Floride, de faire un raid à Mar a Lago. Trump n’a retenu illégalement aucun document.
- Avoir exercé un chantage sur l’un des avocats de Trump (Evan Corcoran) en le menaçant de la considérer comme complice de crime aux fins qu’il viole la confidentialité des correspondances entre un avocat et son client est une violation des règles les plus élémentaires du droit, et utiliser deux phrases tirées d’un calepin d’Evan Corcoran pour en faire des phrases accablant Trump est un abus de droit flagrant. Trump, lassé du harcèlement du Ministère de la justice menaçant d’envoyer le FBI, a dit : “Ne serait-ce pas mieux si nous leur disions simplement que nous n’avons rien ici ?”. La phrase est pertinente : il n’y avait rien à remettre au FBI, Evan Corcoran a dit à Trump qu’il fallait donner au FBI quelques papiers pour calmer Garland. Il avait tort. Trump a dit ensuite : “s’il y a quoi que ce soit qu’ils pensent être mauvais ici, prenez-le”. Et c’est en disant cette phrase qu’il a accepté, de guerre lasse, que 102 documents d’une seule page soient remis au FBI. Et ces deux phrases sont censées être accablantes ? Walt Nauta, le majordome de Trump, est accusé de crime parce qu’il a déplacé des boites contenant des chaussures et des coupures de journaux d’une pièce à une autre à Mar a Lago ! Et le procureur lui a proposé de “dénoncer Trump” contre une absence de mise en examen. Walt Nauta a refusé. C’est un militaire et un homme d’honneur. Que Walt Nauta soit mis en examen pour cela est ignoble.
- Les photos de cartons entassés à Mar a Lago sont un moyen de propagande destiné à déformer la réalité. Comme je l’ai déja dit, Mar a Lago est sous la protection du Secret Service. Des cartons posés sur une scène dans une salle de bal fermée à clé et inutilisée dans une propriété gardée par le Secret Service sont en sécurité. Des cartons posés dans l’une des salles de bain de la résidence personnelle de Trump à Mar a Lago (il y a à Mar a Lago une partie publique et une partie privée) sont en sécurité aussi. Les cartons renversés l’ont été par des agents du FBI chargés de faire des photos de propagande. Les cartons ne contenaient que très peu de documents autrefois classés secret défense. La volonté de malveillance est flagrante.
Si Donald Trump n’est coupable de rien, deux personnages sont, eux, très coupables. Hillary Clinton en ayant un serveur non sécurisé dans sa salle de bains et en y ayant placé des documents classés secret défense qu’elle n’avait pas le pouvoir de déclassifier a permis, par piratage informatique que des documents classés secret défense soient captés par des puissances étrangère. Cela relève, là, de l’Espionage Act. Hillary Clinton a fait disparaitre du serveur toute trace des documents quand une enquête a commencé. Cela est de l’obstruction à la justice. Le FBI s’est fait complice de Hillary Clinton en occultant l’affaire. Joe Biden, en conservant chez lui et en plaçant dans un garage donnant sur la rue, et qu’il laissait souvent ouvert, des documents classés secret défense pris quand il était vice-président, et qu’il n’avait pas le droit de déclassifier, a rendu possible le vol ou la copie de ces documents. Cela relève, là aussi, de l’Espionage Act. Biden n’a pas eu à faire obstruction à la justice : les documents ont été découverts récemment, et c’est le ministère de la justice de l’administration Biden qui fait obstruction à la justice !
- Joe Biden a effectivement été acheté par l’entreprise ukrainienne pro-russe Burisma, en 2015, ce qui est un acte de corruption criminelle. Ce n’est pas le seul acte de ce genre à l’actif de Joe Biden, et son fils Hunter était le bag man de l’entreprise criminelle Biden, celui qui ramassait l’argent. Joe Biden est le chef d’une famille criminelle. Un journaliste a réussi à lui poser une question sur le sujet, la réponse de Joe Biden a été digne du parrain mafieux qu’il est : “Où est l’argent?”. Et c’est ça qui est président des Etats-Unis, un vieux déchet sénile et crapuleux ? C’est une honte pour les Etats-Unis ! Et c’est Trump qui voudrait “faire des Etats-Unis une république bananière” !!!! C’est l’administration Biden qui fait des Etats-Unis une république bananière !!!! L’Immonde est un journal obscène ! Trump n’a tiré aucun bénéfice personnel de la présidence : il est le seul président à avoir perdu de l’argent pendant sa présidence, et la présidence lui a surtout valu un déferlement de haine sans précédent. Il a toujours respecté la loi et ne s’est jamais imaginé au-dessus des lois. Ceux qui s’imaginent au-dessus des lois sont les ennemis de Trump.
- Trump ne veut pas une “vengeance”. Il ne veut pas s’en prendre à l’appareil d’Etat. Il ne veut nuire ni à la démocratie, ni à la république américaine ni à la Constitution des Etats-Unis. Trump veut sauver la démocratie, la république américaine et la Constitution des Etats-Unis. Il a voulu devenir président parce qu’il voyait que la gauche américaine commençait à détruire la démocratie, la république américaine et la Constitution des Etats-Unis. Il est, depuis, victime de l’acharnement répugnant de ceux qui veulent faire des Etats-Unis une “démocratie populaire”, façon Roumanie sous Ceaucescu. Il reste debout, malgré les coups, les diffamations et les insultes, parce qu’il est attaché à la démocratie, à la république américaine et à la Constitution des Etats-Unis. Il avait promis en 2016 de drainer le “marécage”. Il n’y est pas parvenu, car des traitres venus du marécage façon William P. Barr ont tenté avec frénésie de saborder sa présidence (et ils continuent à le diffamer aujourd’hui !). S’il revient à la Maison Blanche, il pourra faire ce qu’il avait promis en 2016, car il sait clairement sur qui il peut compter. Les traitres ont jeté le masque. Eliminer des ennemis des Etats-Unis n’est pas une “vengeance”. C’est un devoir patriotique.
- Ceux qui veulent faire des Etats-Unis une “démocratie populaire”, façon Roumanie sous Ceaucescu feront tout pour abattre Trump. Ce sont des criminels. Jack Smith est un criminel. Alvin Bragg, Letitia James, Fani Willis sont des criminels. Merrick Garland est un criminel. Toute l’administration Biden est criminelle. Les journalistes américains de gauche sont des seconds couteaux au service des criminels. Les Républicains NeverTrumpers et les Republicans In Name Only sont aussi des seconds couteaux au service des criminels. Les “spécialistes” français des Etats-Unis qui passent leur temps à la radio et à la télévision française, les journalistes français traitant des Etats-Unis sont, à de très rares exceptions près, les relais acéphales des seconds couteaux américains et intoxiquent l’esprit de ceux qui les lisent et les écoutent.
Une très large partie de la population américaine n’est pas dupe, et partout où il passe, Donald Trump est acclamé. Les Américains attachés à l’Amérique le soutiennent. Ils savent qu’il a la force et la détermination qu’il faut avoir pour résister à l’entreprise monstrueuse, protéiforme et maléfique à laquelle il fait face. Devant le palais de justice de Miami, des centaines d’Américains étaient là pour le soutenir. Il est passé ensuite, sans que ce soit prévu, sur Calle Ocho, à la pâtisserie du restaurant Versailles, où je me rends à chaque fois que je suis à Miami, car c’est le lieu de rendez-vous des Cubains anti-castristes. Il a été accueilli avec amour et admiration. Les Cubains anti-castristes savent que la menace qui pèse sur les Etats-Unis ressemble à celle qui a ravagé Cuba et les a obligés à s’exiler. Trump s’est rendu ensuite à Bedminster dans le New Jersey où il a une grande propriété. Il a tenu un discours remarquable de puissance et de fermeté. Il n’a rien cédé, rien concédé, et il n’a rien laissé de côté. Il a dit ce qui doit l’être sur Hillary Clinton, sur Joe Biden et Hunter Biden, sur Merrick Garland et Jack Smith. C’est un homme de granit.
Les crétins qui sévissent dans les médias français osent le décrire comme un “gourou” que des gens inintelligents adorent de manière irrationnelle. Quel mépris ! Quelle arrogance ! Partout où j’ai rencontré des gens qui soutiennent Trump, j’ai rencontré des gens intelligents et lucides, qui savent parfaitement pourquoi ils soutiennent Trump. Je sais moi-même pourquoi je soutiens Trump : parce que j’aime l’Amérique, parce que je discerne parfaitement les menaces qui montent et les destructions qui se produisent, parce que je sais ce que Trump a accompli pendant ses quatre années de présidence. Nous sommes des millions. Les crétins qui sévissent dans les médias français ne comprennent rien, ne savent rien, ne veulent rien voir et rien savoir.
Ce qui est en jeu est la survie de la démocratie américaine, de la république américaine, de la Constitution des Etats-Unis. Un seul candidat à la présidence pour 2024 a la solidité pour résister et le charisme requis. C’est pour cela qu’il subit cet acharnement. S’ils pensaient à la survie de leur pays, comme l’a écrit récemment Roger Simon dans The Epoch Times (un excellent journal), les autres candidats républicains devraient renoncer et soutenir Donald Trump. Les Démocrates sont aujourd’hui des totalitaires et comme les totalitaires en général, ils présentent un front uni.
Parmi les candidats à la présidence républicains, il y a des gens bien (Tim Scott, Ron DeSantis). Il y a aussi des traitres et des minables (Asa Hutchinson, Chris Christie). Parmi les commentateurs républicains, il y des gens bien, et il y a des traitres et des minables (Rich Lowry, Jonah Goldberg, David French, etc). Cela crée une situation dangereuse. Sur CNN et MSNBC, chaines de propagande d’extrême gauche, des gens qui sont de véritables crapules déversent leur haine mensongère et sont présentés mensongèrement comme des “commentateurs conservateurs”.
Comme l’a écrit mon ami David Horowitz, l’élection présidentielle de 2024 est une dernière chance pour sauver l’Amérique.
Les crétins qui sévissent dans les médias français ne peuvent pas et ne veulent pas comprendre. C’est la survie de la démocratie sur terre qui est en jeu. Je ne suis pas certain qu’ils soient attachés à la survie de la démocratie sur terre. Ils ne sont en tout cas pas du tout attachés à la vérité, à la connaissance, au scrupule intellectuel.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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M Millière,
Vous avez raison. Les médias français aiment à parler des Etats-Unis comme les Français aiment qu’on parle des pays étrangers, en ne s’attachant qu’à ce qui semble exotique. Pour le Français lambda, Trump est l’image même de l’Américain tel qu’il se le figure: avide, cupide et bas du front. Sa réussite à la tête de l’Etat, qu’elle soit économique ou sanitaire (nous devons le vaccin anti-covid à sa clairvoyance) échappe complètement aux Français.
Cependant, il ne faut pas exagérer l’importance des Etats-Unis dans l’opinion française. L’actualité américaine occupe une place infime dans les médias (comme j’imagine c’est le cas de l’actualité française dans les médias américains) et Joe Biden ne suscite guère plus de sympathie que Trump (on lui reconnait son soutien à l’Ukraine mais sa déroute en Afghanistan a laissé des traces et ses bourdes à répétitions et chutes burlesques l’ont rendu ridicule).
Il importe surtout que le combat de Trump pour son intégrité et sa lutte contre la fraude électorale porte ses fruits dans l’opinion américaine.
Ce qu’en pense le Français moyen est totalement insignifiant.
Vous avez raison, mais le degré de désinformation sur les Etats-Unis en France est insupportable, et les Etats-Unis étant la première puissance du monde, ce qui s’y décide a un impact planétaire, et nombre de Francais ne le voient pas et, dès lors, ne peuvent comprendre l’évolution du monde dans lequel ils vivent.
Parmi les auteurs de panégyriques époustouflants sur Biden on se doit de citer le nommé Jean Éric Branaa que vous avez vous même cité. Ce brillant quidam avait écrit un livre fort élogieux sur Biden, livre qui a du se vendre au rabais car ses lecteurs ont du se compter sur les doigts d’une seule main. Et si c’était sur les 2 mains c’aurait été un exploit.
Lors de ses passages à la télé (d’état) il avait eu l’outrecuidance de complimenter Biden, je cite, “il travaille beaucoup”.
Ne pouvant dissimuler qu’il se soit trompé à grande échelle, il s’est fait soudain plus rare sur le petit écran.
Pourvu que les élections de 2024 remettent les choses en ordre, ce dont on peut hélas douter, tant le Parti Démocrate et la clique Biden-Obama-Clinton, entre autres, ont à perdre.
Branaa a même écrit un livre sur Kamala Harris dans lequel il la présente comme “l’Amérique du futur”. Elle est tellement stupide que même les démocrates ne veulent pas qu’elle accède à la Maison Blanche….
Cher Guy Millière,
Votre indignation, pour justifiée, pour archijustifiée qu’elle soit …ne mérite pas de mettre en péril votre santé : retrouvez un peu de sérénité en pensant (comme un commentateur ci dessus l’a très bien expliqué) qu’en France les proTrump tout autant que les proBiden n’entrent pas en transes à l’approche des élections outre atlantique…(nous avons notre propre lot de mafieux et d’arrivistes..)
Merci à vous d’avoir souligné l’impartialité et l’honnêteté du journaliste Yvan Rioufol qui nous éclaire au sein de l’Equipe de CNEWS et à l’occasion dans ses rubriques au Figaro.
Bonne soirée
Soyez assurée que je suis serein et que je mène une vie heureuse. Comme je l’écris plus haut, je suis juste consterné par le degré de désinformation qui règne en France sur les Etats-Unis. Ivan Rioufol est un ami et un homme exemplaire. Cordialement.
Malheureusement, il n’y a pas qu’au sujet des États-Unis. En ce moment, je discute avec l’organisateur d’un festival culturel qui se déroule dans une petite ville. Seuls les Parisiens en vacances y vont, et les gens du coin ne s’y intéressent guère. Les Français moyens sont assez incultes. On ne peut même pas accuser la désinformation. En fait, ils ne s’intéressent pas à ce qui se passe. Ou pas souvent. Ce n’est pas pour rien que la paresse est un péché capital. J’ai vu ça aussi en copropriété : on peut toujours essayer de les informer, mais c’est trop épuisant pour eux de s’intéresser aux données.
Je vous rejoins tout à fait Freddie, il y a une baisse de niveau intellectuel, une paresse dans l’analyse et une inculture grandissante. Et cela n’a rien à voir avec le niveau d’études. Un exemple parmi d’autres : là où je travaille, la direction archi diplômée a décidé l’interdiction des voyages en avion en France au nom du réchauffement climatique. Même en Europe, il n’est pas certain de voyager en avion et les salariés se retrouvent à enchaîner train, bateau dans des conditions pitoyables de fatigue et de perte de temps. Des séminaires entiers sont organisés pour nous éduquer à la chasse au carbone et tous les participants font assaut de zèle dans les propositions liberticides. Je suis seule et je me tais. Pas une personne diplômée (c’est le cas de tous, à des échelons divers) ne questionne les conclusions du GIEC et la pertinence des solutions. Si vous rajoutez l’anti americanisme et la fable du peuple palestinien opprimé, vous obtenez un peuple qui n’a absolument plus les clés pour comprendre le monde.
Le lessivage de cerveau et la propagande à grande échelle sont des choses qui fonctionnent très bien ! Il n’y a pas de contre discours et si en plus les gens on n’a pas l’habitude d’être méfiant par rapport aux “autorités”, voilà ce qu’on obtient. Et en général les gens ont du mal à admettre que les autorités ne leur veulent pas du bien. En observant tout cela, on comprend mieux comment les totalitarismes ont si bien fonctionné pendant tout le 20e siècle…
Je pose une question sérieuse mais provocante : la démocratie est-elle un si bon régime ? Elle repose sur tellement de postulats (une presse libre, une justice non politisée, un peuple instruit, une souveraineté nationale) qu’elle ne peut véritablement assurer la survie d’une nation. Ce que je veux dire, c’est que tout régime politique doit en priorité assurer la continuité historique de son peuple. S’il le fait en accordant, de surcroît, des libertés et une dignité égale, c’est encore mieux. Mais si ces libertés et la tolérance qu’elle induit en viennent à compromettre l’objectif premier, à quoi aura servi la démocratie ? Autrement dit, si le peuple disparaît dans son ancrage historique et traditionnel, la démocratie elle-même succombera. Il est évident qu’une dictature peut tout aussi bien amener son peuple vers le néant, on le voit bien avec Poutine. Donc, je n’ai pas de solution, si ce n’est de constater que la démocratie est au service de la destruction de l’identité et de l’ancrage memoriel et biologique du citoyen, avec les ravages de l’islamo wokisme sur la jeunesse.
Vous connaissez le célèbre aphorisme de Churchill: “La démocratie est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres”. Je pense qu’il vaut effectivement mieux opter pour ce régime de libertés car les autres, outre qu’il nous en privent, ne nous préservent absolument pas des maux que vous dénoncez.
On ne peut effectivement affirmer que l’Etat démocratique soit livré à un peuple parfait tel que vous l’énoncez: instruit, une justice libre, une presse objective, etc…
Mais pensez-vous que tout autre Prince (selon le concept de Machiavel) vous assurerait ce que vous dénoncez ? Je veux dire, sous l’Ancien Régime de France ou sous les actuelles dictatures ou pouvoirs personnels avons nous constaté ou apprécions nous ce que vous souhaitez en matière de Justice, presse, instruction, etc… ?
Quant à ce que vous appelez “la continuité historique” (notion qu’il conviendrait que vous précisiez), on peut dire que celle-ci a été mise à mal bien avant l’avènement des démocraties. Au bout de l’Ancien Régime, il y a la Révolution (ou la Grande Rébellion anglaise). Idem en Russie. Et la “continuité historique” jusqu’alors n’avait guère été qu’une suite de conflits sanglants interrompue par des famines et des épidémies.
En démocratie, toutes les opinions peuvent voir le jour, les meilleures comme les pires. En appeler à la fin de la démocratie pour espérer voir ses opinions gagner est pour le moins risqué car on ne sait jamais de quel côté la balance de l’autocratie penchera. Et l’histoire nous apprend que ceux qui ont soutenu de bonne foi tel ou tel despote ont bien souvent été les premier à en garnir les geôles.
Je ne pense pas que le problème vienne de la démocratie. La principale chose qui doit être en question, c’est le fait d’avoir des dirigeants qui se soucient réellement de leur pays et du peuple. Si ce point est acquis, un cercle vertueux en découlera. Sinon…
Bonjour Fleur de Lys. Le problème n’est pas tant la démocratie que l’être humain avec ses limites. En démocratie, vous risquez de subir les choix peu judicieux d’une masse manipulable ou paresseuse. Si vous confiez les décisions à une “élite”, vous risquez les abus divers de pouvoir. La médiocrité obligatoire de la solution démocratique est sans doute préférable aux abus. Le problème, c’est que la démocratie, qui engendre forcément des politiciens mous soucieux de rassembler le plus grand nombre, finit souvent par se déliter face aux agressions de régimes moins scrupuleux. Accrochons-nous !
Toutes les réponses me conviennent en fait. Mais ça ne m’explique pas pourquoi, quand on devient une démocratie, on finit tôt ou tard à renoncer à la grandeur. Même les USA sont en difficulté sur cette question.
Il me semble que c’est assez logique. Prenez une population aux intérêts divers, des politiciens qui doivent “ratisser large” pour se faire élire, et vous finissez forcément par avoir un consensus moi et politiquement correct. J’ai remarqué ça aussi dans les grandes copropriétés (plusieurs centaines de lots) : le plus sûr moyen de se faire réélire année après année au conseil syndical est… de ne presque rien faire. Sinon, on contrarie toujours quelqu’un. On observe très bien en copropriété tous ces phénomènes psychologiques que l’on retrouve à plus grande échelle dans la gestion d’un pays. Mais pour changer de sujet, en ce moment sur Cnews, Thibault de Montbrial évoque les risques accrus de terrorisme en ce moment et rend hommage à l’efficacité du renseignement israélien, et aussi à la collaboration avec les États-Unis et le Maroc.
Consensus mou.
Donc, la démocratie porte en elle l’affaiblissement par la difficulté d’agir, pour des raisons électoralistes (plaire au plus grand nombre). On le voit bien avec Macron, l’extrême centre, cette faculté de ne faire rien de structurel et nécessaire et de papillonner sur du sociétal. J’ai l’impression que la plupart des gouvernements dits conservateurs comme de l’ère Merkel ou au RU ont aussi eu du mal à faire une politique autre que centriste. La dernière fois où un gouvernement européen a réellement fait de la politique, au sens noble du terme (prendre des décisions quitte à cliver), c’est Thatcher.
Après tout, quand vous lisez les discours de conquête des Fréristes, vous comprenez qu’ils ont perçu l’Europe comme molle, sans courage, engluée dans le droit pour justifier sa lâcheté.
Des totalitarismes ont effectivement fonctionné au XXème siècle mais auparavant, il n’y avait pas d’autres options: le totalitarisme (c’est à dire le pouvoir accaparé par quelques uns) était la règle.
En même temps, si vous vous taisez cela ne fera pas avancer vos idées.
Dénoncer le Giec, c’est très bien mais il faut pour cela disposer des arguments nécessaires. Il ne suffit pas d’arguer, comme je le lis souvent ici, qu’ils sont tous corrompus. Nous sommes face à une divergence scientifique complexe non plus sur le changement climatique (il suffit d’en parler aux agriculteurs pour comprendre que cela est un fait) mais sur son origine (humaine ou non).
J’avoue ne pas avoir sur ce point un avis tranché et définitif et, en toute humilité, je pense que cet avis ne ferait pas le poids face à celui contraire qu’exposerait un climatologue compétent.
Effectivement, c’est la paresse des électeurs qui permet à la presse de modeler l’opinion publique. Je me demande souvent comment l’opinion publique peut avaler des mensonges aussi flagrants, on se croirait dans Les animaux malades de la peste.
Quoi ! Donner trop à manger aux poissons ! Quel crime abominable !
Quant à Biden, il a été quelquefois
soudoyé.
Ce que vous dîtes sur les festivals n’est pas une règle.
Certes, certains, notamment sur la côte, sont vendus clef en main pour les touristes (pas majoritairement parisiens: nous avons sur Paris plus de 650 théâtres, des dizaines de salles de concert, des opéras,… inutile d’aller chercher ailleurs ce dont on dispose sur place).
Mais beaucoup d’autres ont leur propre identité, mobilisent largement les acteurs locaux et réunissent un public extrêmement divers. Pour citer parmi ceux que je connais, “Les Vieilles Charrues” (où j’ai emmené mes enfants à 3 reprises), le Festival de musique baroque de Beaune (qui allie avec bonheur culture musicale et patrimoniale), le festival de mime de Périgueux (Mimos, qui fête ses 40 ans cette année) ou le festival du conte de Pougne-Hérisson (“Nombril du monde”).
Je pense qu’il y a en France une singulière vie culturel. Non que les Français soient plus cultivés que les autres, mais il y a un réel attachement au lien social créé par la culture. D’autres pays européens sont très touristiques (Espagne, Italie), aucun n’est aussi engagé dans les manifestations culturelles de toutes natures.
Même sur CNews j’ai entendu des âneries sur Trump, c’est dire…
Je vous invite à écouter Guillaume Bigot, intervenu ce soir 21/06 dans Face à l’info : à croire qu’il avait G Millère dans une oreillette ! Rien de nouveau pour tout lecteur de Dreuz mais une bombe pour le Français lobotomisé à la propagande. Tout y est : dépravation sexuelle et corruption d’Hunter, allusion au big guy, Burisma, trafic d’influence, détournement de l’attention sur Trump, censure du FBI et de l’Etat profond, complicité des réseaux sociaux.
Merci pour l’info !
A retrouver ici, à partir de 20’35 :
https://www.cnews.fr/les-replays/face-a-l-info
👍
C’est un bon début, mais il n’a pas tout compris au film, le monsieur. Il dit que Biden a battu Trump, et il dit que Trump est totalitaire !
C’est un début…. Les fraudes, c’est un gros morceau. Les gens croient que Trump a fomenté l’attaque du Capitole. Voir Naulleau qui qualifie Trump d’extrême droite pour cette raison.
Ce qui est intéressant dans l’intervention de Bigot, c’est qu’il considère l’acharnement sur Trump comme la diversion recherchée par un État et ses instances corrompues pour faire taire la corruption des Biden. Et ça, personne ne l’avait dit en France.
Les gens croient que le Capitole a été attaqué ? En France, où les manifs font partie du folklore ? Que les Français qui n’ont jamais manifesté lèvent la mai !
Dans la série des nouvelles, grosse attaque antisémite contre Zemmour par un cadre CGT cheminot alors que Z prenait le train pour Limoges : il demande, content de lui, devant plein de témoins choqués, si le train va Auschwitz ou à Dachau. La CGT en roue libre dans la violence antisémite !
J’ai reçu l’information directement de Reconquête.