Publié par Magali Marc le 13 juin 2023

D’un côté il y a les Pros-Trump et les Antis-Trump qui tentent d’évaluer l’impact sur les prochaines élections de la dernière inculpation de Donald Trump. De l’autre côté, il y a le point de vue des avocats, comme Alan Dershowitz- qui met en doute sa portée juridique réelle – ou Jonathan Turley qui estime que le Ministère de la Justice a perdu toute crédibilité aux yeux du public. Pendant ce temps, Donald Trump grimpe dans les sondages et gagne en popularité.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Monica Showalter, paru sur le site d’American Thinker, le 12 juin.

Devenez “lecteur premium”, pour avoir accès à une navigation sans publicité, et nous soutenir financièrement pour continuer de défendre vos idées !

En tant que lecteur premium, vous pouvez également participer à la discussion et publier des commentaires.

Montant libre







**************************************

Un sondage de CBS montre que la cote de Donald Trump est en progression

On peut déjà imaginer les conversations téléphoniques façon Laurel et Hardy entre les Démocrates tels que l’ex-président Obama et Joe Biden :

Encore un beau gâchis dans lequel tu nous as mis !

Avec leur dernier effort pour faire tomber le président Trump avec un acte d’accusation, ils se sont procuré ce bottage de c-l :

Un sondage indique que l’ex-Président Donald Trump a augmenté son avance dans les primaires du GOP à la suite de son inculpation par le Ministère de la Justice pour avoir prétendument manipulé des documents classifiés à son domicile de Floride. Réalisé auprès de 1 798 électeurs potentiels entre le 9 et le 10 juin, avec une marge d’erreur de ±3,3 points, le sondage de CBS News montre que l’ex-Président bénéficie d’un soutien de 61 % dans la primaire républicaine, devançant son adversaire, le Gouverneur de la Floride Ron DeSantis, de 38 points, soit 61 % contre 23 %. Le Sénateur républicain Tim Scott (Caroline du Sud) arrive en troisième position avec seulement 4 % de soutien, soit un point de plus que l’ex-ambassadrice à l’ONU, Nikki Haley.

Il s’agit d’une réaction évidente à une utilisation hypocrite de la loi contre Donald Trump, l’accusant de choses dont aucun ex-président américain n’a été accusé auparavant, avec une menace de le jeter en prison pour les 400 prochaines années, juste au moment où il amorce sa campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2024.

C’est une bananisation de la politique américaine.

La logique de cette montée des sondages suggère que si nous ne réglons pas ce problème en élisant Trump, ce sera un avertissement pour les ex-présidents des États-Unis à se tenir prêts à fuir le pays à la fin de leur mandat et, pour certains, à ne pas quitter leurs fonctions afin d’éviter le harcèlement juridique qui s’ensuivra.

Nous avons vu cela se produire à plusieurs reprises en Amérique latine, et nous y sommes.

Citant le sondage de CBS, Breitbart souligne :

Les électeurs des primaires républicaines disent qu’ils sont beaucoup plus préoccupés par le fait que l’inculpation de Donald Trump soit motivée par des considérations politiques que par le fait que sa conduite présumée constitue un risque pour la sécurité nationale – et il n’y a aucune preuve que cela ait nui à son statut de favori pour l’investiture de 2024, du moins pas pour l’instant. Il reste largement en tête de ses rivaux en termes de considération et de choix de vote. En fait, la plupart des électeurs des primaires républicaines ne considèrent généralement pas que le fait qu’il ait conservé les documents supposés contenir des systèmes nucléaires ou des plans militaires constitue en soi un risque pour la sécurité nationale.

La plupart d’entre eux ont explicitement exclu que les accusations annoncées dans l’acte d’accusation modifient leur opinion sur M. Trump. Plutôt que d’être disqualifiant à leurs yeux, même s’il est finalement reconnu coupable d’un crime dans cette affaire, ils estiment à une écrasante majorité qu’il devrait toujours être en mesure d’exercer à nouveau la fonction de président.

La chaîne CBS, soit dit en passant, est loin d’être un institut de sondage conservateur, on ne peut donc qu’imaginer à quoi ressemblent les vrais chiffres des sondages.

Les Démocrates ne sont pas en train d’éliminer Donald Trump – en fait, ils renforcent son armée d’électeurs.

Bien joué, les clowns.

TIPP Insights, qui est dirigé par la firme de sondage respectée – et précise – TIPP, a soutenu il y a quelques jours que c’était exactement ce que ces Démocrates allaient obtenir dans un article intitulé « Six fortes raisons pour lesquelles M. Trump sortira vainqueur malgré tout ».

Voici six raisons pour lesquelles nous pensons que M. Trump pourrait sortir vainqueur et porter un coup fatal à l’État profond qui a pris des mesures extraordinaires pour lui nuire, tout cela [en prétendant appliquer] la vague norme d’une justice égale pour tous.

En fait, ils citent sept raisons :

  1. Premièrement, la loi sur les archives présidentielles ne figure pas dans l’Acte d’accusation.
  2. Deuxièmement, la loi sur l’espionnage (Espionage Act) a été grossièrement utilisée à mauvais escient.
  3. Troisièmement, il y a eu une utilisation frauduleuse de la norme “Personne n’est au-dessus de la loi“, étant donné que l’État profond a essayé d’attraper Donald Trump pendant des années tout en ignorant les violations comparables ou pires par les Obama et les Clinton.
  4. Quatrièmement, ils font de Donald Trump un martyr.
  5. Cinquièmement, Joe Biden a prouvé qu’il est “au-dessus de la loi”.
  6. Sixièmement, le bilan de Jack Smith à la Cour suprême est faible.
  7. Septièmement, la Cour suprême se prononcera probablement en faveur du Président Trump.

Les détails de chacun de ces pronostics sont satisfaisants et valent la peine d’être consultés.

C’est parce que de telles prévisions sont le résultat de leurs recherches et de leur sens des sondages – et il est évident qu’elles augurent de mauvaises nouvelles pour les Démocrates. Il a été dit que les Démocrates souhaitent que M. Trump soit désigné candidat afin que Joe Biden et ses amis puissent lui damer le pion lors de l’élection générale.

Ce genre de raisonnement est trop intelligent, non seulement parce que ces deux étapes ne fonctionnent jamais, mais aussi parce qu’il ne tient pas compte de ce qui alimente la montée en puissance, à savoir le comportement dément des Démocrates, encore furieux de la victoire du Président Trump en 2016.

Je penchais pour Ron DeSantis lors de cette prochaine élection, mais j’ai le sentiment, en tant qu’électrice, que ce problème de poursuites sélectives et d’emprisonnement d’opposants façon tiers-monde doit être réglé en premier, sinon il n’y aura pas de présidence Ron DeSantis à l’avenir.

Nous pourrons avoir Ron en 2028.

Mais à moins que ces poursuites politiques ne cessent dès maintenant avec la réélection du Président Trump, qui arrachera ces ordures au système, nous n’aurons pas de pays où l’élire.

Je ne serais pas surprise que les partisans de Joe Biden soient surpris par la réaction négative que leurs actes déclenchent parmi les électeurs et qu’ils prennent leurs distances avec leur Frankenstein.

Ils le voient, et tout le monde le voit : ils viennent de se tirer une balle dans le pied. Ils se sont eux-mêmes mis en danger.

Espérons qu’ils en sont fiers.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker

Abonnez-vous sans tarder à notre chaîne Telegram, pour le cas où Dreuz soit censuré, ou son accès coupé. Cliquez ici : Dreuz.Info.Telegram.

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous