Publié par Jean-Patrick Grumberg le 9 juin 2023

Monroe Lace est un homme. Il dit qu’il est une femme. Il y en a pour faire comme si c’était vrai.

Il a remporté le concours Miss San Francisco en mars, se qualifiant comme “reine de beauté” pour concourir au titre de Miss Californie le mois prochain. Lace est le premier homme à être couronné Miss San Francisco en 99 ans d’existence du concours.

“Chaque fois que je mets l’écharpe, son poids me rappelle le poids de mon travail, la responsabilité que j’ai de faire la différence pour les jeunes enfants”, a déclaré Lace à CBS Bay Area.

Lace, 25 ans, se rend presque chaque jour dans une école primaire différente pour faire du prosélytisme.

Dans une vidéo diffusée par la chaîne locale CBS, on le voit lire “Sparkle Boy“, un livre d’images sur un garçon qui veut porter des vêtements féminins, à une classe de CM1 de la Tenderloin Community School.

Cet homme qui a changé de vêtements pour être accepté comme transsexuel a déclaré à KRON 4 en mars qu’il “rêvait de cela depuis l’âge de 12 ans” et qu’il s’était enfui de chez lui.

  • En 2021, Kataluna Enriquez, un autre homme s’identifiant comme une femme, a participé au concours Miss USA en tant que Miss Nevada.
  • Lace veut être le deuxième homme à participer au concours national.
  • Un autre homme a participé auconcours de Miss New Hampshire après avoir été couronné “Miss Greater Derry” en novembre dernier.

Le lauréat de Miss San Francisco affirme avoir reçu des menaces de mort et des “commentaires méchants sur mon apparence ou mon allure”. Malgré cela, Lace ne se laisse pas décourager par sa mission axée sur les enfants, affirmant qu’il “sait qu’il y a un enfant transgenre quelque part et qui lit aussi l’histoire de Lace”.

Le lavage de cerveau fonctionne toujours très bien sur les enfants, etc CBS a interviewé un élève de quatrième année, qui a qualifié l’apparence de Lace de “belle” et de “normale”.

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Les pressions exercées pour que les hommes participent aux compétitions féminines sont devenues une question culturelle et politique intense, ce qui a incité Nikki Haley, candidate à la présidence du GOP, à qualifier cette question de “problème féminin de notre époque”. Féminin parce que le mouvement nie aux femmes leur statut : encore une question de domination de l’homme, exprimée de manière progressive.

Dans la même veine, une jeune femme de gauche se plaignait sur son compte Twitter récemment que les hommes progressistes qu’elle fréquente “ne sont plus des hommes”.

“C’est très difficile de trouver un homme qui tienne le rôle traditionnel masculin, dans une relation, et qui ne soit pas [politiquement] conservateur. Un homme qui veut payer [l’addition] lors de la première rencontre, qui veut tenir la porte devant vous, qui a la volonté et l’envie de s’occuper de vous – et qui n’est pas un conservateur…”

Avec le travail en profondeur des activistes transsexuels pour convaincre la jeunesse, je lui souhaite bonne chance !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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