Certains des plus grands détaillants et des marques les plus connues du pays se sont exposés à une série de réactions négatives de la part des consommateurs en vendant des produits LGBTQ+. Ces entreprises sont influencées par le mouvement Environmental, social, and governance ((ESG) qui cherche à leur faire appliquer des stratégies d’investissement et des politiques d’entreprise qui promeuvent les énergies vertes et la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI), ce qui inclut la défense de la communauté LGBTQ+. Le mouvement ESG ne tient aucun compte du fait que la plupart des Américains souhaitent entrer dans un magasin sans être confrontés à de la politique.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Natalia Mittelstadt, paru sur le site de Just The News, le 1er juin.
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Target s’ajoute à la liste de plus en plus longue des entreprises américaines qui n’ont pas compris leurs clients et en payent le prix
Les Américains semblent généralement être en faveur des droits des personnes LGBTQ+, mais pensent que les entreprises américaines sont allées trop loin dans leur programme transgenre, selon un expert en gestion de crise.
Certains des plus grands détaillants et des marques les plus connues du pays se sont exposés à une série de réactions négatives de la part des consommateurs en vendant des produits LGBTQ+, après avoir subi les foudres de clients déconcertés par le fait que leurs banques accordent la priorité aux questions environnementales, sociales et de gouvernance lorsqu’elles investissent leur argent.
Les retombées les plus récentes concernent la vente par les magasins Target de produits pour enfants sur le thème des LGBTQ+, notamment des vêtements, des livres et des jouets pour chiens.
L’attention des médias, les menaces de boycott – et même la chanson d’un rappeur critiquant le merchandising du détaillant de Minneapolis avant le mois de la fierté gay – ont fait chuter les actions de Target. L’entreprise a ainsi perdu plus de 12 milliards de dollars de valeur marchande en un peu plus d’une semaine.
La récente réaction à l’aliénation de clients de longue date par les marques de la région a commencé à se manifester sérieusement au début de l’année, lorsque Bud Light a conclu un partenariat payant avec l’influenceur transgenre Dylan Mulvaney.
Les clients ont appris l’existence de ce partenariat lorsque M. Mulvaney a publié sur les médias sociaux, en avril, une photo d’une canette de Bud Light portant sa photo, accompagnée d’un message célébrant le premier anniversaire de sa transsexualité.
Les ventes de la bière de la compagnie Anheuser-Busch, basée à Saint-Louis, ont diminué de plus d’un quart depuis le post Instagram de M. Mulvaney.
Plusieurs responsables du marketing de Bud Light ont été mis en congé suite aux retombées de l’échec de la stratégie de la marque. L’entreprise aurait également annoncé aux grossistes qu’elle rachèterait les caisses de bière périmées non vendues.
En outre, la société brassicole prévoit de créer un groupe d’anciens combattants parrainé par Bud Light, et la marque sera promue dans des publicités sur le thème du football et de la musique country.
« Dans l’environnement actuel des médias sociaux, vous savez que les marques de consommateurs peuvent être entraînées dans la discussion, dans différentes situations », a déclaré Michel Doukeris, PDG d’Anheuser-Busch, au Wall Street Journal. « Avec une seule canette, un seul message… nous avons vu comment cela s’est développé ».
Evan Nierman, directeur général de la société de gestion de crise Red Banyan et auteur du livre The Cancel Culture Curse, a déclaré mardi à Just the News que « Bud Light aurait dû servir d’exemple ».
Il a également qualifié le partenariat d’« erreur involontaire » qui « a complètement ignoré sa clientèle de base ».
M. Nierman a déclaré qu’au lieu de tirer des leçons de ce qui est arrivé à Bud Light, « Target a foncé tête baissée dans le même piège » et aurait dû tenir compte du débat sur les droits des transgenres et des enfants, étant donné qu’il s’agit d’une question brûlante pour les parents.
Selon lui, les Américains soutiennent généralement les droits des personnes LGBTQ+, mais pour une grande partie de la population, « ils estiment que les choses sont allées trop loin avec le programme transgenre et les enfants qui changent maintenant de pronoms et cherchent à subir des opérations chirurgicales permanentes ».
D’autres détaillants semblent être récemment tombés dans le même piège, notamment la chaîne de grands magasins discount Kohl’s, qui aurait également vendu des vêtements et des produits de la fierté LGBTQ+ pour les nourrissons et les enfants, et la société d’équipement de plein air North Face, qui a récemment publié une publicité avec une drag-queen portant une tenue aux couleurs de l’arc-en-ciel avec le logo de l’entreprise.
Toutefois, les réactions négatives suscitées par cette publicité et les vêtements pour enfants assortis à la tenue de la drag queen ont conduit l’entreprise à retirer les vêtements de son site web, selon les pages web archivées.
Disney a également été confronté à des réactions négatives. Vendredi (le 26 mai), une vidéo sur TikTok de la boutique Bibbidi Bobbidi de Disneyland a été postée, dans laquelle un membre de l’équipe masculine porte une tenue de drag queen alors qu’il accueille des filles dans la boutique. Un membre de l’équipe féminine apparaît également dans la vidéo, portant le même costume féminin.
« Disneyland avait une marque – il s’agissait de vous plonger dans un monde imaginaire avec des princes et des princesses », a tweeté mardi le Ben Shapiro Show, produit par le Daily Wire. « Maintenant, vous devez expliquer à votre enfant de 4 ans pourquoi cet homme à moustache porte une robe et se fait appeler la fée marraine. C’est ridicule ».
Le mouvement Environmental, social, and governance ((ESG) implique des stratégies d’investissement et des politiques d’entreprise qui promeuvent les énergies vertes et la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI), ce qui inclut la défense de la communauté LGBTQ+.
Les sociétés de gestion d’actifs BlackRock Fund Advisors, JPMorgan Investment Management et The Vanguard Group ont toutes participé à l’initiative Net Zero Asset Managers, une coalition de gestionnaires d’actifs soucieux de l’ESG qui s’est engagée à canaliser des capitaux d’investissement vers des entreprises œuvrant à la réalisation de l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici à 2050, comme le prévoient les Accords de Paris sur le climat.
BlackRock, le premier gestionnaire d’actifs au monde avec plus de 9 000 milliards de dollars sous gestion et l’un des principaux promoteurs de l’investissement ESG, a essuyé des critiques soutenues de la part des républicains au sujet du capitalisme dit “woke” en rapport avec ses pratiques ESG.
Vanguard s’est retiré du NZAM en décembre, son PDG Tim Buckley citant en partie la responsabilité fiduciaire de l’entreprise d’optimiser les rendements pour ses clients, bien qu’elle propose toujours des investissements ESG. [NdT: le Net Zero Asset Managers est un groupe international de gestionnaires d’actifs qui s’engagent à soutenir l’objectif d’une émission nette zéro de gaz à effet de serre].
Les entreprises n’ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires mercredi (le 31 mai).
M. Shapiro, rédacteur en chef émérite du Daily Wire, a tweeté mercredi : « Pourquoi l’Amérique des entreprises s’aliène-t-elle une grande partie du marché en promouvant l’idéologie radicale du genre auprès des jeunes enfants ? Parce que l’agenda ESG est financé et promu au plus haut niveau par Blackrock, Vanguard et State Street ».
M. Evan Nierman a déclaré :
« Compte tenu de la réalité, je pense que la plupart des entreprises sont bien avisées de stocker des produits que les gens veulent et de moins se mêler des questions politiques du jour. Parfois, les gens veulent entrer dans un magasin sans être confrontés à la politique – qu’il s’agisse d’acheter une bière ou une chemise »
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source: Just The News
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Votre article montre bien, Magali, quel est le degré de conviction
de Target, entre autres. Les convitions avancées tiennent le coup
aussi longtemps que les clients n’ont pas réagi.
J’avais lu, sur Breitbart, il y a deux ou trois semaines, que le
boycott de Target par les clients offusqués de se heurter à la
propagande LGBT pendant qu’ils faisaient leurs courses avait
provoqué une chute appréciable des actions de l’enseigne.
La leçon est à retenir.