Publié par Guy Millière le 3 juin 2023

Les élections présidentielles américaines auront lieu dans dix-huit mois environ, le premier mardi de novembre 2024.

Au vu de ce que fait l’administration Biden, elles pourraient bien être les élections de la dernière chance pour les Etats-Unis. Comme je l’ai déjà écrit ici, l’administration Biden mène une action de destruction généralisée de destruction du pays.

Sur le plan intérieur :

  • L’arrivée massive d’immigrants illégaux par la frontière avec le Mexique continue, et le but évident est de changer la population en faisant grossir une population latino assistée financièrement par le gouvernement fédéral, et donc dépendante d’une administration Démocrate (les immigrants récents et assistés votent, selon les enquêtes, à plus de 75 pour cent pour le parti démocrate, sachant très bien que les républicains pourraient prendre des mesures plus restrictives). Les arrivants seront naturalisés et auront le droit de vote si les démocrates restent au pouvoir,
  • la criminalité dans les grandes villes explose, d’une part parce que parmi les immigrants illégaux qui entrent dans le pays, se trouvent des criminels expulsés du pays sous Trump, d’autre part parce que des procureurs d’extrême gauche renoncent à poursuivre les criminels ou les poursuivent d’une manière laxiste (les procureurs sont élus par la population, et le changement de population s’ajoute à l’argent de milliardaires gauchistes tels George Soros, et suscite l’élection de procureurs d’extrême gauche, avec approbation de l’administration Biden).
  • L’inflation explose elle aussi, et découle de dépenses se chiffrant en milliers de milliards de dollars utilisés pour des programmes d’assistance et des mesures écologistes marxistes radicales.
  • l’endettement du pays s’accroît de manière vertigineuse, ce qui conduit à la hausse du plafond de la dette (un bras de fer vient d’avoir lieu entre l’administration Biden qui voulait hausser le plafond de la dette tout en continuant à dépenser sans compter et les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, qui voulaient drastiquement limiter les dépenses : un compromis a été accepté par Kevin McCarthy, chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, et ce compromis ne limite pas vraiment les dépenses). L’endettement va continuer à s’accroître.
  • Le FBI est transformé en police politique au service de l’administration Biden, et le ministère de la Justice mène de son côté une action de justice politique, bénéficiant pour cela de juges fédéraux nommés sous Obama ou sous Biden qui sont aussi à gauche que les procureurs susdits. Une chasse aux militants conservateurs est en cours. Bien que des éléments accablants contre la famille Biden existent, aucune poursuite n’aura vraisemblablement lieu tant que l’abominable Merrick Garland sera ministre de la Justice.
  • Partout dans le pays où des démocrates sont au pouvoir, les méthodes de fraude électorale utilisées en 2020 (entre autres, recours massif au ballot harvesting, utilisation de bulletins de vote au nom de personnes décédées ou ayant quitté l’Etat, mais toujours inscrites sur les listes électorales) et en plusieurs endroits en 2022, restent en place.
  • L’armée américaine est confrontée à de très nets déficits de recrutement dus au fait que ceux qui s’engagent dans l’armée subissent un endoctrinement censé les conduire à comprendre que leur devoir est de combattre le réchauffement global et le «suprématisme blanc», et à discerner que les transsexuels ont toute leur place dans l’armée. Des spectacles de drag queens sont organisés sur les bases de l’armée au sein des Etats-Unis. Des publicités incitant à s’engager dans l’armée passent à la télévision disant que l’armée est gay and trans friendly.
  • La plupart des grandes entreprises américaines sont liées au parti démocrate et à la Chine par les liens du capitalisme de connivence et un nombre croissant d’entre elles contribuent à disséminer ce qui s’appelle la woke culture, un mélange de gauchisme, de prosélytisme transsexuel, de racisme anti-blanc, d’écologisme radical et de rejet de tout ce qu’incarne la civilisation occidentale. Elles y perdent des milliards de dollars (c’est le cas de Disney, Budweiser, Target, Kohl), mais elles insistent.

Sur un plan extérieur

L’administration Biden soutient l’Ukraine, ce qui est le seul point positif qu’on puisse lui accorder (j’ai écrit plusieurs articles expliquant tous les ressorts de ce soutien, et disant que les armes requises pour une victoire de l’Ukraine ont été livrées très lentement, et avec une réticence visible, ce qui a fait durer la guerre et empêché que la victoire de l’Ukraine soit rapide et décisive, et j’ai expliqué aussi que sans la faiblesse de l’administration Biden, la guerre n’aurait pas eu lieu), mais elle fait montre de molle complaisance vis-à-vis de la Chine communiste, continue à sembler espérer un accord avec le régime des mollahs en Iran, et à paraître accepter que les mollahs disposent de l’arme atomique : les conséquences sont que l’Arabie Saoudite et les monarchies du Golfe se considèrent lâchées par les Etats-Unis et se rapprochent de la Chine en espérant trouver en celle-ci une autre puissance protectrice. L’Arabie Saoudite a passé, par l’intermédiaire de la Chine, un accord avec le régime des mollahs, son pire ennemi, pour obtenir une trêve. La Syrie, alliée du régime des mollahs, a été réintégrée dans la Ligue arabe.

L’administration Biden est en train de créer une situation régionale très dangereuse pour Israël et de tenter de dissoudre les accords d’Abraham.

On doit ajouter que l’administration Biden, plutôt que recourir à la production de pétrole aux Etats-Unis, achète du pétrole au Vénézuéla, et verse ainsi de l’argent à un régime allié de la Chine, de l’Iran et de la Russie.

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L’administration Biden a aussi «supervisé» les élections brésiliennes qui ont vu Jair Bolsonaro, allié du monde occidental, remplacé par Luis Inacio Lula da Silva, allié de la Chine, de l’Iran et de la Russie lui aussi. La quasi-totalité de l’Amérique latine a maintenant basculé en direction d’une gauche anti-occidentale.

Le candidat déclaré du côté Démocrate est Joe Biden

Et ce doit être souligné à nouveau, Joe Biden est profondément corrompu, acheté par la Chine, profondément sénile et a du mal à tenir debout (il vient à nouveau de tomber). Il ne gouverne pas, et le pays est gouverné dans l’ombre par une gauche extrême vraisemblablement guidée par Barack Obama. Joe Biden est incapable de mener une campagne électorale et ne pourrait être «réélu» que par la fraude et/ou l’élimination de son adversaire principal.

Il peut être «réélu», hélas, ce qui serait une catastrophe absolue, sauf pour les ennemis des Etats-Unis, bien sûr.

S’il était «réélu», Joe Biden aurait 82 ans en début de mandat et 86 ans en fin de mandat. Comme Kamala Harris restera, le cas échéant, vice-présidente, les possibilités qu’elle remplace Joe Biden en cours de mandat seraient grandes, et cela lui permettrait d’accéder à la présidence. Elle n’est pas sénile, mais elle est totalement incompétente et débile, et un homme de paille derrière lequel la gauche extrême gouverne le pays serait remplacé par une femme de paille, qui pourrait être «élue» en 2028.

Si Biden est «réélu», les immigrants illégaux entrés dans le pays accèderont à la citoyenneté, je l’ai dit, et les Etats-Unis deviendront un pays de parti unique qui ne dira pas son nom (il restera un parti républicain résiduel occupant la position du perdant) et cesseront sans doute d’être la première puissance du monde, ce qui fera entrer la planète dans une ère de turbulences extrêmes que seuls peuvent souhaiter les amoureux de la guerre et de la dictature.

La sénilité et le grand âge de Joe Biden font que des candidats Démocrates potentiels sont prêts à se présenter si un accident de santé le touche :

  • Gavin Newsom, désastreux gouverneur de Californie est en tête de liste parmi les prétendants.
  • Hillary Clinton aimerait visiblement tenter à nouveau sa chance, mais les dirigeants Démocrates et Obama n’en veulent pas.
  • Certains commentateurs citent le nom de Michelle Obama : je doute qu’elle ait l’intention de se présenter, mais je peux me tromper.
  • Certains citent Pete Buttigieg, dont la seule qualité est d’être homosexuel (une très grande qualité pour la gauche américaine de nos jours), mais je doute que ce soit une qualité suffisante pour gagner des élections primaires.
  • Robert Kennedy Jr est candidat, et veut obtenir des élections primaires démocrates. Il serait, pour le moment, crédité de 20 pour cent d’intentions de vote. Il incarne la gauche de la gauche au sein du parti démocrate. Il pourrait se révéler très gênant pour le clan Biden en ce qu’il a publié un livre très pertinent sur la gestion de la pandémie aux Etats-Unis, et très critique sur cette gestion par l’administration Biden et par le très trouble Anthony Fauci.

Du côté Républicain,

Donald Trump continue à dominer massivement les élections primaires.

Les autres candidats Républicains, quelles que soient leurs qualités (et certains, pas tous, ont de grandes qualités, sont Larry Elder, Tim Scott, Vivek Ramaswamy, Niki Haley, Asa Hutchinson, et bientôt s’ajouteront Mike Pence et Chris Christie), sont tous de simples figurants susceptibles d’obtenir de zéro à trois pour cent des voix.

Seul Ron DeSantis, Gouverneur de Floride, est à même d’obtenir un score plus élevé. Il a présenté sa candidature voici peu, de manière assez désastreuse : il bénéficie du soutien d’Elon Musk, propriétaire de Twitter, et a voulu innover en déclarant sa candidature par le biais d’un entretien avec Musk sur Twitter Spaces. Le serveur de Twitter n’a pas supporté l’afflux de personnes qui ont voulu se connecter et a été hors service pendant plus de vingt minutes. Ensuite, entre trois cents et cinq cent mille personnes ont pu se connecter et suivre la déclaration de candidature, qui a été, en fait, un entretien au cours duquel il a été question de la woke culture, de Disney, du Covid 19, et pas des projets de DeSantis pour le pays.

L’émission consacrée à Trump sur CNN avait attiré plus de trois millions de spectateurs et suscité la rage de toute la gauche. Constatant l’échec de sa déclaration de candidature sur Twitter, Ron DeSantis a donné dans l’heure qui a suivi un entretien de 35 minutes sur FoxNews, qui a attiré moins de deux millions de spectateurs.

Je ne pense pas, pour le moment, que Ron DeSantis soit à même de combler son retard sur Trump. Le retard me semble trop grand : il se situe entre trente et quarante pour cent en dessous de Trump selon les instituts de sondage. Ron DeSantis bénéficie du soutien des NeverTrumpers, et de Républicains qui veulent le programme de Trump, sans Trump, qui leur paraît avoir une image trop négative en raison des poursuites en justice et des diffamations que Trump subit.

DeSantis est un conservateur intellectuellement solide et un excellent gouverneur de Floride

Il n’a pas une notoriété nationale équivalente à celle de Trump. En supplément, il manque de charisme et ne pourrait pas attirer des foules équivalentes à celles que Trump attire. Ecouter l’un de ses discours pendant plusieurs dizaines de minutes n’est pas du tout enthousiasmant et suscite aisément l’ennui. Il aurait beaucoup de progrès à faire sur ce plan. Son programme étant quasiment identique à celui de Trump, il peut difficilement se démarquer de lui : son principal argument est qu’il pourrait être président pendant huit ans alors que Trump a déjà fait un mandat, et ne peut être élu que pour quatre ans. Il commence à chercher les points faibles de Trump, et critique Trump sur la gestion de la pandémie. Il va sans doute attaquer Trump davantage.

Nombre de journalistes conservateurs sont prêts à le soutenir et à s’éloigner de Trump. Je pense qu’ils se trompent et ne mesurent pas toutes les données de la situation. Les sondages montrent que Trump serait un meilleur candidat que DeSantis. Je persiste à penser que DeSantis aurait dû attendre 2028.

Si (ce qui pour l’heure me paraît très improbable), Ron DeSantis parvenait à s’imposer, je ne pense pas qu’il pourrait être élu.

Outre son manque de charisme, les soutiens de Trump lui en veulent de s’être présenté, et un certain nombre d’entre eux ne voteraient pas pour lui, ce qui le condamnerait à la défaite et en ferait un candidat endommagé pour 2028. Si Donald Trump est candidat (ce qui me paraît l’issue la plus probable), il faut souhaiter que le différend qui l’oppose à Ron DeSantis ne laisse pas trop de traces : Trump en veut (à juste titre) à Ron DeSantis de s’être présenté, car Ron DeSantis a été élu gouverneur grâce à son soutien à lui, Trump, et Trump voit en Ron DeSantis un ingrat, ce qui le conduit à le critiquer férocement et à critiquer férocement aussi ceux qui soutiennent DeSantis.

Trump a pour lui son charisme, son dynamisme, sa puissance, son intelligence, le bilan de ses quatre années de présidence (qui en font l’un des très grands présidents des Etats-Unis), des millions de gens qui le soutiennent indéfectiblement. Il a pour lui le fait que les deux tiers des Américains pensent que le pays va dans une mauvaise direction, le fait qu’une proportion équivalente d’Américains voient que Joe Biden est sénile et pensent devrait prendre sa retraite, et le fait que la popularité de Joe Biden est tombée très bas (35 pour cent d’Américains approuvent son action, ce qui est à mes yeux un chiffre étonnamment haut).

Trump a contre lui les Républicains qui le détestent (les NeverTrumpers façon Liz Cheney) et qui préféraient, à l’évidence, la destruction du pays à un retour de Trump à la Maison-Blanche, mais aussi toute la gauche américaine, tous les journalistes des grands médias, tous les gens qui regardent CNN et MSNBC et qui ont des crises de rage et de tétanie dès qu’ils entendent le nom de Trump.

Il a contre lui l’administration Biden, le ministre de la Justice Merrick Garland, le FBI, plusieurs procureurs qui entendent l’inculper pour tout et n’importe quoi : Alvin Bragg n’est que l’un d’entre eux, Fani Willis en Georgia ( elle devrait le mettre en examen pendant l’été) ; le procureur spécial Jack Smith, nommé par le ministère de la Justice de Biden, est le plus dangereux, car il voudra sans doute accuser Trump de «haute trahison». Bien que Trump soit innocent de tout ce dont on l’accuse, l’administration Biden aimerait le jeter en prison, ce qui serait sans précédent. Trump a contre lui aussi les systèmes de fraude dont j’ai parlé plus haut, et qui restent en place là où les Démocrates ont le pouvoir.

L’élection va être difficile, âpre, violente, d’une dureté sans précédent

Nombre d’Américains discernent qu’il s’agit de sauver l’Amérique. La gauche américaine souhaite «finir le travail» de destruction (l’expression «finir le travail» figure dans la vidéo réalisée pour le lancement de la campagne de Joe Biden).

Ne comptez pas sur les grands médias français pour être informés. La plupart des commentateurs français ont eux aussi des crises de rage dès qu’ils entendent le nom de Trump et continuent à trouver toutes les qualités du monde à Joe Biden. C’est logique : ils «s’informent» sur les Etats-Unis en regardant CNN et MSNBC, et en lisant le New York Times et le Washington Post. S’ils avaient traité de l’Union soviétique au temps de Brejnev, ils auraient sans doute pris toutes leurs informations dans la Pravda.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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