Une nouvelle variante de COVID-19, Omicron XBB. 1.16, également appelée Arcturus, a été découverte pour la première fois en janvier 2023.
L’une des caractéristiques de l’infection par Arcturus est la conjonctivite. Elle se propage rapidement dans de nombreux pays, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie, à Singapour, en Chine et en Inde. Le Dr Sean Lin, expert américain en virologie, a discuté dans l’émission “Health 1+1″ du fait que l’émergence de nouvelles variantes de COVID-19 était inévitable. Selon lui, même s’il serait difficile de prévoir la tendance d’un virus et sa pathogénicité, le public devrait être attentif mais n’a pas besoin de paniquer.
Origine et propagation d’Arcturus
- En novembre 2021, la variante B. 1.1.529 du SRAS-CoV-2 est apparue pour la première fois en Afrique du Sud, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a ensuite nommée Omicron. Omicron s’est rapidement répandue dans le monde entier.
- Depuis, la souche Omicron a continué à muter, se transformant en Omicron BA. 2, BA. 5, BA. 2.75, BQ. 1.1, et la souche XBB.
- En avril 2023, la souche XBB.1.5, descendante de la souche Omicron XBB, a proliféré dans le monde entier, et la nouvelle variante XBB. 1.16 (Arcturus) s’est répandue dans divers pays.
Lin a déclaré qu’Arcturus était 36 fois plus contagieux que B.1.1. Lors d’études en laboratoire, Arcturus présentait une mutation supplémentaire dans la protéine spike, qui était plus contagieuse.
Les risques globaux d’Arcturus
Le 3 mai 2023, Lancet Infectious Diseases a publié l’étude menée à l’Institut des sciences médicales de l’Université de Tokyo au Japon.
L’étude a révélé que le XBB.1.16 présente un avantage de croissance plus important dans la population humaine que le XBB.1 et le XBB.1.5. Cependant, tout comme XBB.1 et XBB.1.5, XBB.1.16 présente d’importantes capacités d’évasion immunitaire.
Des chercheurs médicaux japonais ont également découvert qu’Arcturus présentait une résistance puissante à divers nouveaux anticorps COVID-19.
Le 20 avril, le Centre de commandement national de la Santé, à Taïwan, a tenu une conférence de presse sur la dernière mutation.
Lo Yi-chun, porte-parole du centre, a déclaré que l’analyse des variantes mondiales avait révélé que la principale souche virale était toujours la souche XBB, qui représente 77 % de toutes les variantes du COVID-19.
Parmi ces variantes, les variantes XBB. 1.5 représentaient 47,9 %. Arcturus est passé de 1 à 4 %, avec une tendance à la hausse aux États-Unis.
La variante était toujours en observation au 21 mai 2023.
Comment savoir si vous avez Arcturus
Lin a déclaré que les symptômes de l’Arcturus comprennent la fièvre, les maux de gorge, l’écoulement nasal, les courbatures, la diarrhée, la fatigue et l’essoufflement.
Dans les cas graves, une saturation hypoxique et un syndrome de détresse respiratoire ont été constatés.
La fièvre, la toux et la conjonctivite ont également été observées chez les enfants atteints d’Arcturus.
Vipin Vashishtha, directeur pédiatrique et consultant au Mangel Hospital and Research Centre et ancien responsable du comité consultatif sur les pratiques de vaccination et d’immunisation de l’Académie indienne de pédiatrie, a écrit sur Twitter le 20 avril au sujet des présentations de cas pédiatriques.
Chez les enfants, les cas de conjonctivite avec démangeaisons ou d’écoulement collant dans les yeux étaient en augmentation et incluaient des symptômes de forte fièvre, de toux et de grippe.
Certains de ces symptômes n’ont pas été observés pendant la pandémie.
Les enfants vulnérables à la nouvelle mutation
Selon l’Académie américaine d’ophtalmologie (AAO), la conjonctivite est un symptôme suspecté de la sous-variante Arcturus, en particulier chez les enfants.
Si les yeux de vos enfants le démangent et sont rouges, l’AAO conseille aux parents de ne pas paniquer, car il s’agit d’une affection oculaire courante à tout âge et qui peut également être liée à une allergie. Cependant, les parents devraient effectuer un test d’acide nucléique sur leurs enfants pour en être sûrs.
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L’impact d’Arcturus sur la santé publique
Une étude publiée dans Nature Communications en décembre 2022 a révélé l’impact du virus COVID-19 sur les yeux.
Les chercheurs ont observé des souris infectées par le COVID-19 et ont constaté que l’épaisseur de la rétine des souris augmentait significativement de 1,62 fois.
Dans l’étude, le SRAS-CoV-2 pourrait se propager au cerveau et aux yeux par le biais des nerfs trijumeau et optique, entraînant une inflammation de la rétine, une production de cytokines pro-inflammatoires et une réduction de la perception de profondeur.
Conséquences
Lin rappelle que les personnes ayant un COVID long doivent rester vigilantes face à la nouvelle variante contagieuse.
Arcturus possède une puissante résistance aux polyanticorps, et ces anticorps seront moins efficaces contre Arcturus.
Les observations actuelles suggèrent que les anticorps monoclonaux ont perdu leur effet global sur XBB. 1.5 et Arcturus.
“Les personnes qui ont déjà été infectées par Omicron peuvent avoir d’autres anticorps qui peuvent agir contre la variante actuelle”, a déclaré le Dr Lin.
Le Dr Lin a souligné qu’Arcturus, ainsi que XBB.1.5, ont montré une résistance significative à de multiples anticorps. Dans les circonstances actuelles, les anticorps monoclonaux ne sont plus efficaces contre ces variantes et ont eu du mal à suivre le rythme de l’évolution du virus.
En outre, le Dr Lin a mentionné que les personnes précédemment infectées par la variante Omicron au cours de ses premiers stades peuvent posséder d’autres anticorps qui pourraient encore être efficaces contre la variante actuelle.
À la lumière de ces résultats, le Dr Lin a conseillé aux personnes ayant un long Covid de faire preuve de prudence et de prendre des mesures supplémentaires pour protéger leur santé.
Réalité vs théorie
Les fonctionnaires de la Santé et les gouvernements ne mettent plus en garde contre de nouvelles variantes effrayantes. Les tests gratuits sont plus difficiles à trouver. L’équipe de lutte contre le virus de la Maison Blanche a été dissoute, idem dans de nombreux pays européens, et le virus est de plus en plus effacé des conversations publiques.
En résumé, il n’y a plus rien. Aucune annonce. Personne ne fait de tests. Tout le monde s’en fiche, les sources de données disparaissent.
Les rares données disponibles suggèrent que le virus est en déclin, bien que personne ne sache vraiment à quel point le coronavirus circule étant donné la baisse de la collecte de données. Le bilan du covid-19 est de plus en plus obscur.
Les personnes qui ont essayé d’être des citoyens respectueux des règles pandémiques au cours des trois dernières années abandonnent toutes précautions, le coronavirus s’estompe, et devient un bruit de fond. Il me paraissait cependant important, ces informations étant disponibles, de les porter à votre attention.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Dès le début de la pandémie, on a vu sortir des articles disant qu’un virus peut avoir une fin (ou presque fin) sanitaire, et une fin sociale (quand les gens en ont marre de faire attention et font comme si le virus n’existait plus). Et déjà en 2020, tout le monde avait l’air de dire que la fin sociale de ce coronavirus était bien plus probable que la fin sanitaire. Merci, JPG, de ne pas faire semblant.