Publié par Magali Marc le 8 juin 2023

Le maire de New York, Eric Adams, a décidé de compenser financièrement les New-Yorkais qui accepteraient d’héberger des immigrants illégaux chez eux. Depuis quelques temps, la ville de New York, surnommée the Big Apple (la Grosse Pomme), s’efforce de trouver des lits pour les milliers de demandeurs d’asile qui continuent d’affluer dans la ville. Dans sa dernière tentative pour lutter contre la crise des migrants, M. Adams a lancé lundi (le 5 juin) un projet de “résidence privée” qui pourrait permettre aux propriétaires de recevoir une compensation pour héberger les demandeurs d’asile.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Monica Showalter, paru sur le site d’American Thinker, le 6 juin.

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Le maire de New York, Eric Adams, demande aux particuliers d’héberger les personnes ayant franchi illégalement la frontière

Est-ce que cela donne une proposition invitante ?

Selon le New York Post :

Le maire de New York, Eric Adams, veut maintenant commencer à payer les New-Yorkais afin qu’ils hébergent des migrants dans leurs propres maisons, tandis dans la Grosse Pomme, on s’efforce de trouver des lits pour les milliers de demandeurs d’asile qui continuent d’affluer dans la ville. Dans sa dernière tentative pour lutter contre la crise des migrants, M. Adams a lancé lundi un projet de “résidence privée” qui pourrait permettre aux propriétaires de recevoir une compensation pour héberger les demandeurs d’asile. Son Honneur le maire. a présenté cette proposition alors qu’il révélait que les chefs religieux avaient accepté de commencer à héberger des migrants adultes de sexe masculin pendant la nuit dans 50 lieux de culte répartis dans les cinq arrondissements le mois prochain. “Il y a des résidents qui souffrent en ce moment à cause des difficultés économiques. Ils ont des chambres libres. Ils ont des locaux”, a déclaré le maire, affirmant que sa proposition de résidence privée pourrait remettre de l’argent dans les poches des contribuables.

On dirait que M. Le Maire pense que l’immigration illégale n’est qu’une catastrophe naturelle ponctuelle.

En fait, il s’agit d’un problème de longue durée qu’il n’a pas réussi à résoudre parce qu’il refuse de le faire.

Au lieu d’exiger de Joe Biden qu’il fasse respecter les frontières, qu’il mette fin à la remise en liberté et aux abus des lois américaines sur l’asile, il se contente d’être le valet de l’ouverture des frontières de Joe Biden, contraint de loger et de nourrir les envahisseurs sans que sa ville n’en tire le moindre bénéfice.

Il a déjà dépensé 4,3 milliards de dollars pour eux, et tout ce qu’il obtient, c’est davantage de migrants.

Au lieu d’exiger que le Conseil municipal de New York renonce à sa loi absurdement généreuse sur le “droit au logement”, il demande maintenant aux contribuables new-yorkais de s’occuper du problème chez eux, comme si le fait de résoudre le problème du logement de cette manière n’allait pas encourager davantage de migrants illégaux à venir à New York, ce qui est pourtant le cas.

Il a essayé de nombreuses solutions pour contourner le problème des dizaines de milliers d’immigrés qui inondent sa ville les mains tendues – depuis l’envoi des immigrés dans d’autres villes de l’État de New York, jusqu’à la demande d’un financement fédéral plus important pour compenser la ville pour le “droit à l’hébergement” qu’elle s’est imposée et qui consiste à loger gratuitement les étrangers en situation irrégulière.

De l’hébergement des migrants dans des hôtels cinq étoiles (ce qui a porté atteinte à l’assiette fiscale), au déplacement des migrants dans des entrepôts de stockage, à leur déplacement dans des écoles publiques pour les loger, pas une seule fois il n’a songé que cette volonté d’être le bouc émissaire de Joe l’irresponsable et des clowns du conseil municipal de New York est peut-être la véritable racine du problème.

Il ne propose pas non plus de demander aux migrants de payer leur propre logement, comme le font tous ceux qui se rendent dans un pays étranger.

Les migrants actuellement à New York ont déjà démontré qu’ils avaient beaucoup d’argent pour payer les produits qu’ils achètent, alors que des études ont montré que les personnes qui émigrent pour des raisons économiques font généralement partie de la classe moyenne inférieure de leur pays, plutôt que des personnes les plus pauvres.

Aujourd’hui, il propose de faire reposer le problème sur les épaules des New-Yorkais eux-mêmes, au motif que nombre d’entre eux disposent d’une chambre libre dans leur maison pour héberger des étrangers. Et l’étranger a toujours raison.

Par nature, les immigrés clandestins sont des étrangers non contrôlés. Nous avons déjà vu que certains d’entre eux sont des voleurs à l’étalage, qui ont dévalisé un magasin Macys lors d’une de leurs excursions.
Nous avons également vu comment ils traitent les chambres d’hôtel cinq étoiles de New York, les saccageant comme des rock stars, estimant apparemment les chambres à peu près au prix qu’ils les ont payées.

Bien sûr, certains migrants peuvent être des immigrés éthiques et des travailleurs dont les demandes d’asile sont valables.

Mais il est évident que beaucoup ne le sont pas.

Ils sont des produits des bidonvilles de Caracas et de San Pedro Sula, avec le comportement habituel des classes défavorisées.

Les New-Yorkais qui accepteraient l’offre d’Adams d’héberger les migrants pour le compte de la ville se trouveraient probablement dans une situation assez risquée.

Seront-ils seuls si leurs maisons sont cambriolées par les migrants ?

La ville paiera-t-elle pour les dégâts matériels causés par les migrants qui apportent des réchauds au propane dans les chambres à coucher et d’autres risques d’incendie déjà observés dans les chambres des hôtels cinq étoiles ?Que se passera-t-il si les migrants transforment les logements en tas d’ordures et refusent de faire le ménage?

Que se passera-t-il si l’allocation versée par la ville ne suffit pas à couvrir les dégâts ?Compte tenu de la mentalité d’ayant droit de certains migrants, comme les Vénézuéliens qui ont récemment demandé un logement permanent gratuit à New York, il pourrait y avoir encore plus de risques que de dommages monétaires.

Que se passera-t-il lorsque les migrants refuseront de quitter les maisons privées et insisteront pour y rester en permanence ?

Que se passera-t-il si les migrants exigent le droit de squatter des maisons privées, sachant que les lois et les procureurs les protégeront ?
L’exemple des parents d’élèves d’écoles publiques qui protestent contre l’utilisation par le Maire Adams de gymnases d’écoles publiques pour héberger des migrants nous indique assez bien quelle sera la réaction du public à sa nouvelle proposition.

De nombreux observateurs, sur Twitter et même au New York Post, ont demandé à M. Adams s’il avait des chambres libres chez lui, à Gracie Mansion, pour commencer.

En d’autres termes, “Vous d’abord”.

Cela n’arrivera pas, et ce projet de loger les migrants dans des maisons privées ne sera probablement pas accueilli à bras ouverts non plus.

Ce que M. Adams doit faire, c’est examiner attentivement le problème, qui n’est pas une question de logement, mais de politique fédérale et locale.

La ville de New York a évolué comme elle l’a fait grâce aux forces du marché, soutenues par l’État de droit.

Les migrants et leurs complices gouvernementaux ne connaissent pas la loi et ne prêtent pas attention aux forces du marché.

M. Adams se retrouve donc confronté à un problème.

Il devrait s’en rendre compte.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker

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