Le souverain pontife a rencontré dernièrement des socialistes et des alarmistes climatiques et a fait publier un document en faveur de l’acceptation des LGBTQ+ par l’Église. En effet, un document de travail publié par le Vatican mardi [le 20 juin], propose une synthèse qui devrait servir de point de départ pour un processus de consultation. Le document propose que l’Église adopte des mesures concrètes afin d’accueillir les personnes LGBTQ+ et les autres personnes non reconnues par elle au même titre que les pauvres, les migrants, les personnes âgées et handicapées, etc.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Paul Serran, paru sur le site de The Gateway Pundit, le 22 juin.

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Le Pape François, en convalescence, a repris ses vieilles habitudes gauchistes

Après un séjour prolongé à l’hôpital à la suite d’une opération de l’abdomen visant à réparer une hernie et à éliminer les cicatrices douloureuses laissées par d’autres interventions chirurgicales, le Pape François a repris ses habitudes.

Ses médecins ont insisté pour qu’il réduise ses activités, de sorte que le chef catholique a annulé sa traditionnelle audience du mercredi matin avec les pèlerins et les touristes sur la place Saint-Pierre ; parce que – bien sûr – le pape mondialiste doit préserver ses forces pour rencontrer les puissants de ce monde.

Les socialistes et les alarmistes climatiques ont défilé devant le pontife en convalescence.

Il a reçu le président brésilien Lula et, plus controversé, le président cubain Miguel Diaz-Canel.

Selon un reportage de ABC News :

La brève déclaration du Saint-Siège concernant la réunion privée avec le président Miguel Diaz-Canel ne donne pas de détails sur les discussions entre le pontife et le dirigeant cubain. Il a toutefois mentionné “l’importance des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et Cuba, évoquant entre autres la visite historique de saint Jean-Paul II en 1998”, lors d’une réunion ultérieure avec le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin. Le prélat et le dirigeant cubain ont également discuté de la “situation de Cuba et de la contribution que l’Église offre, en particulier dans le domaine de la charité”, précise le communiqué.

Il a beaucoup été question d’aider le régime cubain impliqué dans sa crise économique sans fin, mais nous n’avons pas entendu parler de ses promesses de permettre un culte religieux sans entraves.

Nous n’aurions pas non plus entendu parler du traitement brutal de l’opposition et de la dissidence par le régime cubain s’il n’y avait pas eu un groupe de manifestants à proximité.

Toujours selon ABC News:

À l’extrémité d’un boulevard menant à la place Saint-Pierre, une poignée de manifestants s’est opposée à ce que le pape reçoive le dirigeant cubain. Ils demandaient le respect des droits de l’homme à Cuba et la libération des prisonniers politiques.

Pour montrer qu’il est en bonne voie de guérison et qu’il continue à mettre en œuvre sa vision particulière du monde, le Pape François a reçu l’envoyé de Joe Biden pour l’alarmisme climatique, John Kerry.

M. Kerry a fait l’éloge de l'”influence remarquable” de François sur le changement climatique, déclarant qu’il avait été “un défenseur franc et engagé de cette question“.
Selon un reportage de Breitbart :

Le Pape François a reçu John Kerry en audience privée au Vatican lundi [le 19 juin], où les deux hommes ont discuté de l’importance de la lutte contre le changement climatique pour le bien de la planète.

M. Kerry, à Rome en tant qu’envoyé présidentiel des États-Unis pour le climat, a loué le pontife pour son leadership au sujet du changement climatique et a suggéré que la lutte contre le réchauffement climatique est un élément clé de la morale chrétienne.

M. Kerry, qui s’identifie comme catholique, a ensuite déformé l’orthodoxie chrétienne à ses fins politiques, suggérant que ses opinions alarmistes sur le climat sont « au cœur de la moralité, de la responsabilité individuelle envers les autres et envers notre mère la Terre ».« Cela a beaucoup à voir avec les écritures d’une religion ou d’une autre ».

Ouais, sûrement !

Si les projets mondains de François sont inquiétants, dans l’organisation de l’Église elle-même, les attentes ne sont pas non plus très optimistes.

François a organisé un Synode des évêques, en tant qu’organe consultatif, une façon pour les évêques d’apporter une assistance coopérative au pontife dans l’exercice de sa fonction.

Cependant, dans le monde du pape mondialiste, rien ne peut être comme avant.

François laisse les laïcs – et en particulier les femmes – voter aux côtés des évêques.

Un document a été rédigé après consultation de ce groupe élargi de personnes, qui met en évidence les “principales préoccupations” à aborder lors du synode.

Comme on pouvait s’y attendre, ce document reflète étroitement la vision mondialiste du Saint-Père.
Selon un reportage de l’Associated Press :

Un sondage mondial sans précédent auprès des Catholiques demande à l’Église à prendre des mesures concrètes pour promouvoir les femmes à des postes de décision, pour une “inclusion radicale” de la communauté LGBTQ+ et pour de nouvelles mesures de responsabilité afin de vérifier comment les évêques exercent leur autorité. Le Vatican a publié mardi [ le 20 juin], la synthèse d’un processus de consultation de deux ans, en publiant un document de travail qui constituera la base de discussion d’une grande réunion d’évêques et de laïcs en octobre. Le synode, comme on l’appelle, est une priorité essentielle du pape François, reflétant sa vision d’une Église qui s’intéresse davantage aux fidèles de base qu’à ses prêtres.

Le document s’attarde sur l’impact de la crise des abus sexuels commis par des clercs et demande que les femmes soient ordonnées diacres dans l’Église.

Mais la partie la plus controversée est celle consacrée à la réorientation de l’approche de l’Église vis-à-vis de l’homosexualité et du transgenrisme.

Le document demande également quelles mesures concrètes l’Église peut prendre pour mieux accueillir les personnes LGBTQ+ et d’autres personnes qui se sont senties marginalisées et non reconnues par l’Église, afin qu’elles ne se sentent pas jugées : les pauvres, les migrants, les personnes âgées et handicapées, ainsi que celles qui, en raison de leur appartenance à une tribu ou à une caste, se sentent exclues.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : The Gateway Pundit

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