
L’université Johns Hopkins efface totalement la femme, et définit les lesbiennes comme des “personnes non masculines attirées par des personnes non masculines”.
Et dire que dans les années 60, les femmes ont combattu contre les hommes pour exister en tant que personne distincte, et obtenir le respect de leur droits civiques, qu’elles ont combattu dans les années 70 pour le respect de leur liberté sexuelle, et qu’elles doivent tout recommencer et encore combattre les hommes, cette fois déguisés en femmes, qui nient leur existence et ne les considère qu’en référence aux hommes. Johns Hopkins les a effacées, littéralement, en les rebaptisant “non-hommes”.
En 2022, la sénatrice Marsha Blackburn a tenté d’obtenir de la future juge à la Cour suprême Ketanji Brown Jackson qu’elle donne une définition de “femme”.
Lors des auditions devant le Congrès, elle lui a demandé :
“Pouvez-vous donner une définition du mot ‘femme’ ?”
La juge Jackson est restée un moment silencieuse, puis a déclaré qu’elle ne pouvait pas, en expliquant : “Je ne suis pas biologiste”.
C’est le but : désemparer toute une société pour lui faire perdre tous ses repères afin d’en créer une nouvelle sur des idées progressistes.
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L’université Johns Hopkins définit désormais une lesbienne comme une “personne non masculine attirée par les non hommes” dans son glossaire LGB, mais le prestigieux institut de recherche basé à Baltimore a supprimé ce glossaire après les réactions du public.
L’entrée “lesbienne” de l’école indiquait auparavant :
“Une personne qui n’est pas un homme et qui est attirée par les hommes”.
La définition antérieure désignait comme lesbienne “une femme attirée émotionnellement, romantiquement et/ou sexuellement par d’autres femmes”.
Mais cette définition n’était pas bonne : elle excluait les personnes non binaires qui peuvent également s’identifier à cette étiquette.
Pas de femme, mais des hommes
Le glossaire ne contient pas de définition du terme “gay”, mais en contient une pour “homme gay” : il s’agit d’un “homme qui est émotionnellement, romantiquement et/ou sexuellement attiré par d’autres hommes, ou qui s’identifie comme un membre de la communauté gay”.
Parfois, le terme “gay” est utilisé pour désigner toutes les personnes, quel que soit leur sexe, qui ont une attirance sexuelle et/ou romantique pour des personnes du même sexe. Problème, ils ne définissent pas le sexe, puisqu’il n’y a plus de sexe.
Une femme ne peut être définie que par référence au mâle
L’auteur de “Harry Potter”, J.K. Rowling, qui fait toujours la une des journaux pour sa défense des femmes, a souligné ce qu’elle considérait comme des problèmes avec les définitions de lesbienne et d’homosexuel.
“Homme : pas besoin de définition”, a-t-elle tweeté mardi. “Non-homme (anciennement connu sous le nom de femme) : un être qui ne peut être défini que par référence au mâle. Une absence, un vide où il n’y a pas d’homme”.
- “Tout le monde est prêt à regarder des sports [non masculins] et à célébrer la Journée nationale des [non hommes]”, a plaisanté le média sportif Outkick à propos de la définition.
- Et moi, je vais célèbre la fête des “non-pères”.
Johns Hopkins a depuis supprimé le glossaire et remplacé la page par une déclaration.
“Après avoir pris connaissance du langage en question, nous avons commencé à travailler pour déterminer l’origine et le contexte des définitions du glossaire. Nous avons retiré la page de notre site web pendant que nous rassemblons plus d’informations”, a écrit l’école.
Je suis impressionné qu’une université doive “rassembler plus d’informations” pour déterminer ce qu’est une femme, lesbienne ou pas.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Je me demande si toute cette comédie genrée va encore continuer longtemps. C’est tellement loin de l’expérience de vie de la majorité des gens…