Reid Hoffman, cofondateur de LinkedIn, a fait un don de 699 600 dollars le 26 avril dernier au Biden Victory Fund, l’instrument de collecte de fonds de la campagne. Le même Hoffman a séjourné dans l’île privée d’Epstein au moins une fois en 2014.
Pour rappel, Jeffrey Epstein a été accusé de s’être livré à un trafic sexuel et à des abus sexuels sur des mineures sur son île privée des Caraïbes, Little St. James. Il utilisait l’île comme lieu d’exercice de ces activités illégales, où il invitait des jeunes filles et des femmes, souvent mineures, et les soumettait à des abus et à l’exploitation.
Selon le Wall Street Journal,
- Hoffman et Epstein prévoyaient de retourner sur l’île en novembre 2014, puis de se rendre à Boston. L’intention de ces voyages n’est pas claire.
- Le WSJ révèle également que Hoffman prévoyait de séjourner dans la luxueuse maison de ville d’Epstein à Manhattan en décembre 2014, après une arrivée tardive à New York.
- En 2015, Hoffman a invité Epstein à un dîner dans la Silicon Valley avec des leaders de l’industrie technologique.
- Hoffman a participé à une collecte de fonds où Epstein était présent, pour “aider à réparer sa réputation”, a reconnu Hoffman en 2019. Hoffman prétend maintenant être “profondément désolé”.
- En septembre de la même année, Hoffman assistait à un dîner d’État organisé par Biden, alors vice-président, à la Maison-Blanche en l’honneur du président chinois Xi Jinping.
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Lorsqu’une personne douteuse s’approche, même de loin, de Donald Trump, les médias font immédiatement l’amalgame. Trump est antisémite parce qu’un antisémite a dîné à sa table. Trump est raciste parce que le leader du KKK annonce son soutien à Trump. Trump est pédophile parce qu’il a croisé Epstein.
Joe Biden ? Aucun média ne fera l’amalgame. Pourquoi ?
Parce que les journalistes postulent que les hommes de gauche sont bons par nature, et s’ils sont suspects ou coupables d’activités douteuses, c’est forcément passager, un égarement, tandis que les hommes de droite sont mauvais par nature, et si ces hommes se livrent à des gestes nobles, ou comme Donald Trump, a un inventaire long comme le bras d’actions concrètes en faveur des Noirs, ça ne peut être que par accident.
Si Donald Trump reçoit un don d’un homme qui s’est rendu dans l’ile privée d’Epstein, j’ai du mal à imaginer où s’arrêteront les titres des journaux pour calomnier l’ancien président, où même s’ils s’arrêteront. Et je peux vous dire que Le Monde irait jusqu’à en parler. Joe Biden ? Rien. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui l’information.
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