Publié par Magali Marc le 4 juillet 2023

La procureure du comté de Fulton à Atlanta, Fani Willis, doit franchir des obstacles considérables pour faire condamner Donald Trump pour ingérence dans les élections de 2020 en Géorgie. Elle prévoit d’inculper l’ex-Président devant un tribunal d’Atlanta en août. Sauf que les défenseurs de Donald Trump peuvent prouver que de nombreux témoins en Géorgie ont affirmé sous serment avoir vu des cas de bulletins frauduleux qui dans l’ensemble sont plusieurs milliers et que le Secrétaire d’État de la Géorgie a bloqué l’enquête de l’équipe du Président.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Richard Morse, paru sur le site d’American Thinker, le 3 juillet.

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À la défense de Donald Trump

La procureure du comté de Fulton à Atlanta, Fani Willis, doit franchir des obstacles considérables pour faire condamner Donald Trump pour ingérence dans les élections de 2020 en Géorgie. Elle prévoit d’inculper l’ex-Président devant un tribunal d’Atlanta en août.

Mme Willis a dressé une liste des délits électoraux commis dans l’État de Géorgie dont elle souhaite l’accuser.

Parmi ceux-ci, Ga. Code Ann. § 21-2-603 — « conspiration en vue de commettre une fraude électorale ».

Si tout se passe bien, elle ajoutera le racket à la liste, sur la base d’un lien avec une supposée collusion de Donald Trump avec de “faux électeurs”.

Le premier obstacle auquel Mme Willis doit faire face est celui qu’elle a elle-même créé.

Elle entrera dans la salle d’audience en partant du principe que les affirmations du Président Trump selon lesquelles l’élection de 2020 a été “truquée” sont fausses et se sont révélées “sans fondement”.

Elle traite cette hypothèse comme s’il s’agissait d’un fait universellement accepté : Donald Trump ment.

Le “gros mensonge” de M. Trump est un élément fondamental de son argumentation. Pour étayer son hypothèse, elle peut citer les dizaines de juges qui ont rejeté les poursuites de l’équipe juridique de M. Trump de leurs tribunaux, ne voyant aucune preuve de fraude dans l’élection de 2020. Il est peu probable qu’elle attire l’attention de la Cour sur le fait que des millions d’Américains, qui ne sont pas des juges, ont vu une pléthore de preuves qui ne sont rien d’autre qu’un coup d’État calculé et coordonné dans plusieurs États.

Ces preuves vont de l’analyse d’experts à la publication de graphiques montrant des pics impossibles à atteindre par les votes en faveur de Joe Biden dans trois États clés : le Wisconsin, le Michigan et la Géorgie.

Ces pics fantastiques ont été enregistrés aux petites heures de la nuit électorale, alors que, selon les rapports, aucun observateur n’était présent, comme l’exigeait la loi.

Comme l’a déclaré le procureur fédéral J.R. Dunn :

L’accusation aura beaucoup de mal à plaider sa cause si elle n’admet pas des preuves qu’elle souhaite désespérément que personne n’entende.

La preuve la plus convaincante est peut-être le témoignage, sous peine de parjure, de centaines d’Américains qui ont été témoins d’activités illégales dans les bureaux de vote au cours de cette élection.

Le parjure est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à dix ans et d’une lourde amende. Il est donc très peu probable que ces personnes aient porté un faux témoignage.

De tels témoignages ont été recueillis dans plusieurs États contestés, dont le Michigan et l’Arizona.

Toutefois, l’État où ces témoignages sont le plus succinctement documentés et le plus facilement accessibles est peut-être l’État de Géorgie. Il s’agit là du premier obstacle auquel Mme Willis devra faire face.
Le deuxième obstacle qu’elle doit franchir est lié à son ignorance (intentionnelle ou non) de l’étendue de l’autorité conférée à un POTUS (President of The United States) en exercice.

Une grande partie de son argumentation semble être centrée sur une conférence téléphonique d’une heure tenue le 2 janvier entre le Président Trump et le Secrétaire d’État de la Géorgie, Brad Raffensperger, ainsi que leurs avocats respectifs.

Elle souligne une phrase en particulier, dans leur conversation, comme s’il s’agissait d’une preuve irréfutable qui devrait mettre Trump derrière les barreaux :

Tout ce que je veux faire, c’est ça : Je veux juste trouver 11 780 votes, ce qui est un de plus (de ceux) que nous avons parce que nous avons gagné l’État.

Nous devons admettre que cette phrase, replacée dans le contexte du reste de la conversation d’une heure, contribue largement à prouver que Donald Trump est effectivement coupable, au-delà de tout doute raisonnable, d’être Donald Trump – un crime en soi, peut-être.

Le nombre de déclarations écrites sous serment soumises par des témoins de malversations électorales en 2020 en Géorgie est incertain.

Cependant, entre le 9 et le 14 janvier 2020, plus de quarante de ces témoins ont témoigné par vidéo au siège du Parti Républicain du comté de Cobb.

La moitié de ces témoignages sont présentés sur le site web de la chaîne NTD.

Au moins six de ces témoins, chacun dans des cas distincts, dans trois comtés distincts – Cobb County, Fulton County et Clayton County – rapportent avoir rencontré, au total entre eux, des milliers de bulletins de vote par correspondance, dans un état impeccable – sans plis dans le papier ; ce qui montre que ces bulletins n’ont jamais été pliés et envoyés par la poste. Tous ces bulletins étaient identiquement marqués pour Joe Biden.

À ces six témoins s’ajoute une responsable de bureau de vote du comté de Fulton, qui a déclaré sous serment qu’elle et un collègue sont également tombés sur un “lot” de bulletins de vote par correspondance non incrémentés :

Chaque bulletin était absolument identique. Ils semblaient avoir été imprimés (…) 98% de ces bulletins étaient pour Joseph R. Biden.

Deux bulletins étaient pour Donald Trump et un pour Joe Jorgensen. Nous avons donc maintenant au moins sept personnes qui ont été témoins de quantités importantes de bulletins de vote par correspondance qui étaient manifestement contrefaits.

Lorsque le jury, réuni par la procureure Willis, aura pris connaissance de ces 21 témoignages de leurs concitoyens géorgiens – en gardant à l’esprit les lourdes peines encourues pour parjure et le fait que ces témoins n’ont rien à gagner et tout à perdre en témoignant – le jury ne sera peut-être pas si facilement convaincu que les affirmations de M. Trump concernant une élection truquée sont “infondées”.

Pendant qu’il y sera, le jury pourrait vouloir revoir les images controversées des caméras de sécurité de la State Farm Arena, où quatre (ou cinq) agents électoraux sont filmés en train de faire passer les mêmes rames de bulletins dans les tabulatrices à trois reprises, tard dans la nuit, alors qu’aucun moniteur ou observateur n’était présent.

Lors de sa conférence téléphonique avec le Secrétaire Raffensperger, M. Trump a présenté ces images de vidéosurveillance de CCTV comme une preuve indiscutable de la tricherie électorale dans le comté de Fulton :

Le Président Trump : “…ils l’ont mis trois fois, à chaque tour de scrutin. Je ne sais pas pourquoi trois fois. Pourquoi pas cinq fois ?” Il ne peut pas résister à une plaisanterie. Mais Raffensperger l’assure : “Monsieur le Président, nous avons fait un audit et nous avons prouvé de manière concluante qu’ils n’ont pas été scannés trois fois.”

Il est clair que les deux hommes ne peuvent pas avoir raison.

Il est peut-être temps de laisser un jury impartial trancher.

Malheur à tout juge qui déclarerait ce témoignage oculaire (et la vidéo) comme immatériel et irrecevable dans l’affaire de manipulation électorale de Mme Willis contre le Président Trump.

Il s’agit d’une preuve matérielle absolue pour la défense de Donald Trump, puisque la “fraude électorale” est un crime fédéral. Et puisque le président en exercice « …doit veiller à ce que les lois soient fidèlement exécutées ».

C’est précisément ce que le président Trump a fait le 2 janvier, en s’acquittant des obligations de sa fonction.

Lors de la conférence téléphonique, M. Trump a clairement indiqué au Secrétaire d’État de la Géorgie, M. Raffensperger qu’il enquêtait sur les méfaits électoraux :

Le Président Trump : “…un lot important est arrivé et c’était… à 100 % pour Joe Biden. Et c’est illégal. Vous savez que c’est illégal… C’est un autre des nombreux événements frauduleux [de cette élection] (…).

Ainsi, le Président Trump était non seulement justifié d’examiner le résultat de cette élection fédérale en Géorgie, mais il avait toute autorité pour vérifier que cette élection s’était déroulée de manière légale dans cet État.

Il ressort également de cette conférence téléphonique que l’équipe de M. Raffensperger avait empêché les enquêteurs de Donald Trump d’accéder aux résultats des élections dans le comté de Fulton et de les examiner.

En revanche, ils leur ont accordé un accès partiel au comté de Cobb, selon la transcription de la conférence téléphonique :

Le Président Trump : “OK, alors pourquoi avez-vous examiné le comté de Cobb ? Nous n’avons même pas demandé [le comté de Cobb], nous avons demandé le comté de Fulton, pas le comté de Cobb. Et vous n’avez pas voulu nous le donner.” Il poursuit : “Et vous avez dit que ce serait ouvert au public… »

M. Trump souhaitait que le processus soit transparent:

Et pourquoi cela ne pourrait-il pas être ouvert au public ?

Après tout, ces bulletins de vote appartiennent aux électeurs, et non au Secrétaire d’État ou à tout autre fonctionnaire.

Le fait est que l’équipe de M. Raffensperger a empêché les électeurs de voter : L’équipe de M. Raffensperger a empêché l’équipe du Président Trump de mener un audit ouvert et légal des résultats des élections du comté de Fulton.

Si les rôles étaient inversés, on parlerait certainement d’obstruction à la justice et nous n’en verrions jamais la fin. L’obstruction est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 20 ans.
Qu’est-ce qu’ils cachent, d’ailleurs ? Des preuves ?

Si l’équipe du Président Trump avait eu accès au matériel électoral du comté de Fulton – ouvert au public, comme elle l’a demandé – aurait-elle trouvé des piles de faux bulletins de vote par correspondance ? Aurait-elle découvert des preuves que le Secrétaire Raffensperger et ses collaborateurs étaient en infraction avec le code Ga. Ann. § 21-2-603 — Conspiration en vue de commettre une fraude électorale ?

L’obsession de la procureure Fani Willis de condamner Donald Trump pour un crime (ou un autre) pourrait se retourner contre elle et être le tournant dans l’assaut perpétuel de la gauche contre l’ex-Président.

Alors, d’accord ! Qu’elle y vienne !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : American Thinker

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