
Tandis que des sondages nationaux révèlent que l’ex-Président Donald Trump est largement en tête de la course aux primaires républicaines, avec 49 % de soutien, l’homme d’affaires anti-woke, Vivek Ramaswamy est passé à deux chiffres, selon la dernière enquête d’Echelon Insights. Le Gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, est 33 points derrière M. Trump avec 16 % de soutien. M. Ramaswamy arrive en troisième position avec 10 % de soutien, à seulement six points de M. DeSantis. L’équipe de campagne de Ron DeSantis semble croire que le bateau coule en ce qui concerne sa candidature.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Matt Vespa, paru sur le site de Townhall, le 4 juillet.
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Pourquoi la sonnerie d’alarme retentit dans le camp de Ron DeSantis
Le gouverneur de la Floride Ron DeSantis était censé reprendre le flambeau du mouvement conservateur, être l’héritier de la coalition Trump qui pouvait réparer les dégâts infligés au pays par Joe Biden.
Mais ensuite, Donald Trump a décidé de se présenter à nouveau à l’élection présidentielle, et Ron n’allait pas modifier sa carte politique, de sorte qu’une trajectoire de collision s’est mise en place.
Lorsqu’il a annoncé sa candidature, M. Trump était toujours en tête des sondages, mais M. DeSantis grugeait lentement son avance.
Tout a changé lorsque M. Trump a été à nouveau inculpé.
Qu’on l’aime ou non, les retombées de cette nouvelle juridique ont été stupéfiantes. C’est seulement à lui qu’une telle chose pouvait arriver : il est devenu politiquement plus fort.
Normalement, une mise en examen tue les ambitions politiques d’une personne, mais pas quand il s’agit de Donald Trump.
Tandis qu’il est victime de l’Establishment politique, d’un FBI dévoyé et de médias corrompus, les attaques contre lui sont inefficaces ; la base républicaine s’en fiche.
Cela met Ron DeSantis dans une position terrible.
Si les attaques de la gauche ne peuvent pas nuire à M.Trump, celles de la droite ne le feront pas non plus.
Dans un champ de candidats peu connus, M. Trump va rapidement anéantir ses compétiteurs dès le début des primaires, peut-être même avant cela, car à moins que certaines de ces candidatures ne soient autofinancées, je ne vois pas de bassin de collecte de fonds assez important pour soutenir quelqu’un qui n’est pas Donald Trump ou Ron DeSantis.
Peut-être que le gouverneur du Dakota du Nord, Doug Burgum, le candidat “qui diable est-il ?”, pourrait se maintenir à flot puisqu’il est indépendant de fortune.
Incapable de profiter du fait que le leader est doublement inculpé, le camp DeSantis a tiré la sonnette d’alarme ; bien que Newsweek ait probablement le bon thème, je doute que ce soit à cause d’une publicité qui dénonce le mois de la fierté (via Newsweek) :
Ron DeSantis n’a pas su tirer parti de l’inculpation de Trump dans l’affaire de falsification de documents commerciaux à New York et dans l’enquête sur les documents classifiés menée par le conseiller spécial Jack Smith, où l’ex-Président a nié 37 chefs d’accusation respectivement.
M. DeSantis n’a pas progressé dans les sondages des primaires du GOP et a vu sa cote de popularité chuter. Seulement 35,9 % des Américains ont une opinion favorable de M. DeSantis, contre 45,2 % qui disent qu’ils le voient d’un mauvais œil en date du 29 juin, selon la moyenne nationale de la firme FiveThirtyEight, bien que les experts soulignent que la campagne n’en est encore qu’à ses débuts.
La cote défavorable de M. DeSantis parmi les électeurs potentiels n’a cessé d’augmenter depuis la fin du mois de mars, lorsqu’il a enregistré une cote favorable de 39,3 %. Cela inclut la période qui a suivi la confirmation de sa candidature pour 2024 à la fin du mois de mai, lors d’une annonce en ligne sur Twitter Space entachée d’erreurs. La (baisse de) la cote de popularité de M. DeSantis arrive également à un moment où le Gouverneur de la Floride, qui a signé plusieurs lois anti-LGBTQ au cours de son mandat, a été critiqué par un groupe républicain dans une annonce de campagne présidentielle, comme étant “homophobe”.
L’article de Newsweek cite ensuite le Projet Lincoln, un groupe d’agents du GOP défroqués et mécontents qui détestent les républicains conservateurs, il n’est donc pas surprenant qu’ils se soient attaqués à M. DeSantis.
L’ex-Gouverneur du Maryland, Larry Hogan, un critique de Donald Trump, a également fortement critiqué la campagne du Gouverneur de la Floride, mais M. Hogan n’est pas le visage du parti et ne parle pas au nom de la base.
Les parties importantes de l’article de Newsweek sont les chiffres de la favorabilité, qui sont brutaux à ce stade précoce du jeu.
Ce n’est pas bon, et cela crée un scénario que nous avons déjà vu lorsqu’il s’agit de gouverneurs populaires qui s’attaquent à Donald Trump : ils atteignent leur apogée trop tôt et se retirent ensuite du jeu présidentiel pour toujours.
Même les conseillers de Ron DeSantis, comme Steve Cortes, un ancien conseiller de M. Trump, ont déclaré que le Gouverneur est actuellement très en retard sur les paramètres permettant de battre M. Trump (via Politico) :
Un porte-parole du super PAC de Ron DeSantis fait entendre une note résolument sombre sur les perspectives présidentielles du Gouverneur de la Floride, affirmant que sa campagne est confrontée à une “bataille difficile” et qu’elle est à la traîne dans les États clés de la nomination. Steve Cortes, qui a déjà soutenu Donald Trump, a également fait l’éloge de l’ex-Président, le qualifiant de “leader incontesté” et de “maestro” du débat.
“En ce moment, dans les sondages nationaux, nous sommes loin derrière, je suis le premier à l’admettre”, a déclaré M. Cortes lors d’un événement enregistré sur Twitter dans la nuit de dimanche à lundi. “Je crois qu’il faut être franc et honnête. C’est une bataille difficile, mais il est clair que Donald Trump est le favori.”
Qualifiant la campagne de M. DeSantis d'”outsider évident”, il a ajouté :
Dans les quatre premiers États qui comptent énormément, les sondages sont beaucoup plus serrés, mais nous sommes toujours en net recul. Nous avons un retard à deux chiffres, nous avons du travail à faire.
Ces remarques constituent un aveu de vulnérabilité remarquablement brutal de la part des rangs d’une opération présidentielle de premier plan, contrastant avec la projection de confiance que les autres assistants de M. DeSantis adoptent souvent.
M. Cortes a déclaré qu’il pensait que l’écart entre M. Trump et M. DeSantis pourrait être comblé une fois que l’histoire personnelle et politique de M. DeSantis serait plus largement diffusée dans l’arène de la campagne.
C’est un grand “si”, et si vous êtes derrière Donald Trump dans les sondages lors d’une primaire, l’histoire montre qu’il en reste ainsi.
Ce genre de nouvelles donne des aigreurs d’estomac aux grands donateurs. Je ne dirais pas que la campagne de Ron DeSantis est en train de couler comme le Titanic, mais elle prend l’eau.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Townhall
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