
Le PDG d’Anheuser-Busch, Brendan Whitworth, a accordé une interview à “CBS Mornings” afin d’expliquer sa relation avec l’influenceur transgenre Dylan Mulvaney. Il n’a pas cru bon de faire des excuses aux consommateurs qui se sont senti insultés par l’annonce publicitaire où Dylan Mulvaney boit de la bière Bud Light dans son bain afin de fêter ses 365 jours en tant que jeune fille. Pendant que M. Whitworth se tire dans le pied, les ventes de la Bud Light continuent de chuter.
Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Nick Arama, paru sur le site de RedState, le 30 juin.
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Le PDG d’Anheuser-Busch accorde une interview horrible, puis Dylan Mulvaney rend la situation encore pire
Les choses ont encore empiré pour Bud Light.
Ses ventes ont connu leur plus forte chute jusqu’à présent, avec une baisse de 28,5 %.
Les autres bières de la gamme ont également été touchées.
Bud Light se prépare à tenter une nouvelle opération de rabais pour la fête du 4 juillet, ce qui pourrait signifier qu’elle offrira à nouveau sa bière gratuitement, comme elle l’a fait lors du weekend du Memorial Day.
La compagnie a également ressorti et dépoussiéré le “Bud Knight“, en espérant que cela puisse ramener quelques clients.
Elle n’a pas non plus aidé les choses en sponsorisant le défilé de la Fierté Gai à Toronto, où des personnes nues défilaient devant des enfants.
Mercredi (le 28 juin), le PDG d’Anheuser-Busch, Brendan Whitworth, a accordé une interview à “CBS Mornings”. Il a expliqué sa relation avec l’influenceur transgenre Dylan Mulvaney :
« Pour être clair, c’était un cadeau, et c’était une seule canette de bière ».
L’intervieweur Tony Dokupil lui a demandé s’il recommencerait, mais le PDG a refusé de s’engager dans ce sens.
Tony Dokupil lui a fait remarquer qu’il était lui-même hésitant sur la question, ce qui a perturbé les deux parties en présence. M. Whitworth a esquivé la question de savoir s’il va à nouveau faire appel à M. Mulvaney.
« Il y a une grande conversation sociale en cours en ce moment », a déclaré le PDG. « Elle s’est éloignée de la bière, et “Bud Light n’a pas sa place dans cette conversation qui sème la discorde ».
Il a toutefois précisé que l’entreprise soutenait la communauté LGBTQ depuis des années et qu’elle continuerait à le faire.
« Nous devons comprendre l’impact que cela a eu… l’impact sur nos employés, l’impact sur nos consommateurs et l’impact sur nos partenaires », a-t-il déclaré.
Il n’y avait qu’une seule réponse qui aurait pu faire quelque chose pour arrêter l’hémorragie, et ce n’était pas celle-là.
La réponse de M. Whitworth était complètement insensible. Après tout le temps qu’il a passé à faire le ménage et à dire quelque chose de conséquent, il a complètement échoué. Il aurait mieux fait de ne rien dire.
Il veut que les consommateurs comprennent l’impact de cette situation sur les employés et les distributeurs de Bud Light, mais même s’il a revendiqué la responsabilité de la marque, il ne reconnaît pas que ce sont les décisions de l’entreprise qui ont eu un impact négatif sur la marque et sur ses employés.
Les remarques de M. Whitworth ont eu un impact sur une personne : l’influenceur transgenre Dylan Mulvaney.
Tandis que la déclaration de M. Whitworth a échoué pour ne pas avoir inclus des excuses à ses consommateurs, M. Mulvaney a déclaré que Bud Light a échoué car elle ne l’a pas suffisamment soutenu.
Dylan Mulvaney a expliqué comment le tollé anti-trans concernant son partenariat avec Bud Light a affecté sa santé mentale.
Dylan Mulvaney a reproché jeudi, le 29 juin, à Bud Light de donner « aux clients la permission d’être aussi transphobes et aussi haineux qu’ils le souhaitent » en abandonnant l’influenceur trans, suite aux réactions suscitées par cette association désastreuse.
La star des médias sociaux a finalement brisé son silence avec une vidéo émotionnelle sur Instagram destinée à ses 1,8 million d’adeptes, révélant en larmes qu’elle a été « ridiculisée en public » et a « ressenti une solitude que je ne souhaite à personne. »
« Pour une entreprise, embaucher une personne transgenre et ne pas la soutenir publiquement est pire que de ne pas embaucher de personne transgenre du tout », a déclaré M. Mulvaney, âgé de 26 ans, dans le clip.« Et j’ai eu peur, j’ai eu peur d’un retour de bâton plus important, et je me suis senti personnellement coupable de ce qui s’est passé, alors j’ai patiemment attendu que les choses s’améliorent », a ajouté M. Mulvaney. « Mais surprise, ce n’est pas le cas. Et j’attendais que la compagnie me contacte, mais elle ne l’a jamais fait ».
Ce n’est pas être “transphobe” que de ne pas aimer la façon dont M. Mulvaney s’est moqué des femmes et des filles, et de ne pas aimer la façon dont Bud Light a semblé approuver ces moqueries en endossant ses « 365 jours pour être une fille » ou un homme adulte prétendait être une petite fille.
Les commentaires de M. Mulvaney ne vont pas du tout améliorer la situation en ce qui concerne le boycott.
Remarquez qu’il affirme qu’il a été embauché.
En d’autres termes, selon lui, la fabrication d’une canette de Bud Light Mulvaney n’était pas un simple “cadeau”, comme l’a prétendu M.Whitworth.
En fait, les commentaires de M. Mulvaney ne feront probablement qu’empirer les choses pour Bud Light et risquent d’attiser la colère des gens de gauche à l’égard de la compagnie.
Bud Light a publié une déclaration qui ressemble beaucoup à ce qu’a dit M. Whitworth, c’est-à-dire rien du tout.
Un porte-parole d’Anheuser-Busch a déclaré au journal le Daily Beast que l’entreprise demeure « engagée dans les programmes et les partenariats que nous avons forgés au fil des décennies avec des organisations à travers un certain nombre de communautés, y compris celles de la communauté LGBTQ+ ».
Le communiqué ne mentionne toutefois pas M. Mulvaney.
«La vie privée et la sécurité de nos employés et de nos partenaires sont toujours notre priorité absolue », a écrit le porte-parole. «Alors que nous allons de l’avant, nous nous concentrerons sur ce que nous faisons de mieux – brasser de la bonne bière pour tout le monde et gagner notre place dans les moments qui comptent pour nos consommateurs. »
Autrement dit : Bud Light n’est pas près de sortir du trou qu’elle a elle-même creusé encore plus profondément.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.
Source : Redstate
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