Publié par Guy Millière le 23 juillet 2023

L’élection présidentielle américaine aura lieu dans moins d’un an et demi. Il est possible de commencer à voir se dessiner des tendances, et il est nécessaire de dire ce qui doit l’être.

Parlons de Joe Biden, puisqu’il est présentement la Maison Blanche.

Joe Biden n’a pas fait campagne en 2020 et a été installé là où il est par la fraude. Il était sénile à l’époque. Il est bien plus sénile encore aujourd’hui, et il est difficile d’imaginer qu’il puisse être reconduit, et pourtant, ce n’est, hélas, pas impossible. Il pourrait être “réélu” si la fraude n’est pas contrée. Il ne fera pas campagne. Il ne participera vraisemblablement à aucun débat. Même avec des injections, il ne serait pas à l’abri du risque de dire n’importe quoi et de finir une phrase par des borborygmes inintelligibles. Il est encore capable de lire un discours sur un téléprompteur ou des fiches écrites en gros caractères, mais dans un débat, il n’aurait ni téléprompteur ni fiches. Il pourrait avoir une oreillette, certes. Il en avait une en 2020.

Aux Etats-Unis, seuls les médias conservateurs parlent de la sénilité avancée de Joe Biden, seuls les médias conservateurs parlent des fraudes de 2020, et seuls les médias conservateurs montrent les moments où les propos de Joe Biden deviennent de la bouillie verbale, les grands médias de gauche persistent à dire que Biden est en forme, qu’il a été triomphalement et impeccablement élu, et qu’il parle remarquablement bien. Dès lors qu’en France, il n’y a pas de médias conservateurs dignes de ce nom, Biden est décrit comme il est décrit dans les grands médias de gauche américains.

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Les preuves montrant que Joe Biden est le chef d’une famille criminelle s’accumulent, et les commissions d’enquête dirigées par James Comer et Jim Jordan à la Chambre des représentants disposent de documents et de témoignages accablants, mais Joe Biden est protégé par le Parti Démocrate, par le FBI, dirigé par une crapule au service de l’état profond, Christopher Wray (malencontreusement nommé par Trump, qui l’a choisi en suivant de très mauvais conseils), et bien sûr par le ministère de la justice qui dirige l’ignoble Merrick Garland.

Ce dont Joe Biden s’est rendu coupable fait de lui, et de très loin, le président le plus corrompu, le plus ignoble, le plus indigne à avoir jamais occupé la présidence des Etats-Unis. Je l’ai déjà dit, Joe Biden est, entre autres, acheté par la Chine communiste. Il devrait être en prison. Son fils Hunter est non seulement un truand, mais un débauché total. Peut-être Hunter devra-t-il payer une contravention pour un délit mineur, et ce sera tout. Il est protégé lui aussi, et quand un sac de cocaïne traine sur le sol à la Maison Blanche, où il réside désormais, le Secret Service a ordre de dire qu’il ignore qui était propriétaire du sac.

Aux Etats-Unis, seuls les médias conservateurs parlent des crimes de Joe Biden, de ce que les commissions d’enquête de la Chambre des représentants mettent au jour, les grands médias de gauche gardent le silence sur le sujet, et présentent Christopher Wray et Merrick Garland comme des hommes impeccables. Dès lors qu’en France, il n’y a pas de médias conservateurs dignes de ce nom, les crimes de Joe Biden ne sont jamais évoqués, les commissions d’enquête de la Chambre des représentants non plus, et Christopher Wray et Merrick Garland sont, cela va de soi, présentés comme des hommes impeccables.

Si une procédure de destitution était lancée contre Joe Biden par les républicains à la Chambre des représentants, elle n’aboutirait pas : le Sénat reste à majorité démocrate.

Un homme totalement sénile, chef d’une famille criminelle, corrompu, ignoble, indigne, installé frauduleusement à la Maison Blanche pourrait très bien s’y trouver réinstallé. 

Si quelqu’un m’avait dit il y a vingt ans qu’une telle chose serait possible, j’aurais cru à une sinistre plaisanterie.

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Joe Biden, faut-il le répéter, ne gouverne pas, et ne prend aucune décision. Les décisions sont prises pour lui, et il est téléguidé, ce qu’il avoue parfois en disant qu’il ne doit pas répondre aux questions, sans quoi il se fera réprimander (les gens atteint de sénilité peuvent se laisser à dire la vérité et à révéler ce qu’ils ne doivent pas révéler).

Les dirigeants du Parti Démocrate ont choisi Joe Biden en 2020 parce qu’ils savaient qu’il pouvait servir de pantin, et parce qu’ils savaient aussi qu’au vu de son nauséabond passe, ils avaient tous les moyens de le tenir.

Certains d’entre eux songent maintenant à le remplacer, car ils craignent que sa sénilité atteigne un tel degré qu’il ne sera plus sortable en public (il se prend facilement les pieds dans le tapis, il monte difficilement un escalier sans trébucher, il ne peut quitter une tribune sans qu’une personne soit là pour le guider, sans quoi il prend vite la pose du lapin ébloui par les phares), mais ils savent qu’ils ont placé en position de vice-présidente Kamala Harris, qui tient régulièrement des propos digne d’une imbécile et d’une ignorante, et qui ricane de manière stupide et insupportable dès qu’on lui pose une question à laquelle elle ne veut pas répondre. Ils l’ont choisie parce que c’est une femme noire, mais maintenant, elle les encombre : si le président démissionne ou meurt, c’est le vice-président (en l’occurrence la vice-présidente) qui le remplace, et les dirigeants du Parti Démocrate ne veulent surtout pas que Kamala Harris devienne présidente. 

Si Joe Biden est réinstallé à la Maison Blanche, c’est pourtant ce qui se passera au cas où Biden deviendrait grabataire ou n’atteindrait pas l’âge de 86 ans pendant un deuxième mandat.

Robert Kennedy Jr voudrait provoquer une élection primaire et se présenter pour l’investiture démocrate : les dirigeants du Parti Démocrate savent que Joe Biden ne pourrait pas participer à une élection primaire, et s’efforcent d’éliminer Robert Kennedy Jr par tous les moyens. Des campagnes de mensonge et de diabolisation absolument ignobles et d’une férocité inouïe s’abattent sur lui en ce moment.

Un politicien démocrate semble songer qu’au vu de son état physique, Joe Biden pourrait s’effondrer totalement dans les semaines avenir, ce qui obligerait le Parti Démocrate à trouver un candidat de rechange, et il songe que ce candidat pourrait être lui. Ce politicien est Gavin Newsom, gouverneur de Californie. Newsom a largement détérioré la Californie. Il aimerait que les Etats-Unis entiers ressemblent à la Californie.  Aucun autre démocrate ne semble être sur les rangs. Quelques commentateurs parlent de Michelle Obama : rien n’indique pour l’heure qu’elle envisage de se présenter.

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Du côté républicain, comme c’était très prévisible, Donald Trump domine la compétition et de très loin. Il y a maintenant 99,9% de chances qu’il soit le candidat. Comme je l’avais prévu, la candidature de Ron DeSantis ne décolle pas. J’ai toujours pensé que c’était une erreur pour Ron DeSantis de se présenter cette année. Une majorité nette d’électeurs républicains pensent, à juste titre, que l’élection a été volée à Donald Trump en 2020, et considèrent dès lors qu’il serait légitime qu’il puisse revenir à la Maison Blanche en Janvier 2025. Donald Trump a un bilan remarquable et, en quatre ans, est devenu l’un des très grands présidents des Etats-Unis. Il a une force et un charisme dont aucun de ses concurrents ne dispose. Ron DeSantis doit son poste de gouverneur de Floride à Donald Trump. Il manque de charisme et ne peut soulever les foules (peut-être apprendra-t-il à le faire). C’est un excellent gouverneur. Il faut souhaiter qu’il ne détériore pas ses chances pour 2028.  Il ne sera pas, sauf énorme surprise, candidat à la vice-présidence au côté de Donald Trump : Donald Trump lui en veut profondément de s’être présenté.

Les autres candidats sont très loin derrière Donald Trump, et très loin aussi derrière Ron DeSantis. Aucun n’a la moindre chance d’être le candidat républicain. Certains sont là pour acquérir un supplément de notoriété, et se placer en espérant être choisis pour faire partie d’un prochain éventuel cabinet Donald Trump (c’est le cas par exemple de Nikki Haley , de Tim Scott et de Francis Suarez), d’autres sont là pour tenter de garder une existence politique (Mike Pence), d’autres pour faire entendre leurs idées (Larry Elder, Vivek Ramaswamy) d’autres encore pour nuire à Donald Trump et tenter de saborder sa candidature (c’est le cas d’Asa Hutchinson, et très nettement du répugnant Chris Christie). Un premier débat aura lieu dans quelques semaines, au mois d’août. Trump n’y participera vraisemblablement pas, sans changement de dernière minute. Les candidats qui stagnent à un pour cent, disparaitront assez vite.

La popularité de Trump est intacte. Sa force et son charisme aussi. Lui seul peut déplacer des foules enthousiastes. La logique voudrait qu’il soit réélu aisément. Au vu de ce que sont les grands médias américains, ce ne sera pas facile du tout, ce sera même très difficile : Je n’ai jamais vu autant de haine se déverser à son égard chez de nombreux commentateurs de gauche et d’extrême gauche. C’est une haine aveugle, irrationnelle et fanatique qui s’accompagne d’instincts meurtriers qui s’affichent sans complexe : dans une émission récente sur MSNBC, une commentatrice rêvait tout haut de voir Trump pendu à un croc de boucher, comme Mussolini. Cette haine relève d’un dérangement mental inquiétant. La gauche américaine atteint un degré de fanatisme et d’abjection que n’atteint aucune gauche européenne.

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La réélection de Trump sera d’autant plus difficile que les républicains anti-Trump restent très virulents et sont prêts à tout faire pour que Trump perde, et que Biden soit reconduit. Et ils se comportent comme des crétins irresponsables. Certains parmi eux sont presque aussi haineux que les membres de la gauche et de l’extrême gauche.

La réélection de Trump sera d’autant plus difficile aussi que la gauche américaine, les dirigeants du Parti Démocrate et les membres de l’administration Biden sont bien décidés à abattre Trump et à le faire jeter en prison : les poursuites judiciaires contre Trump s’ajoutent aux poursuites judiciaires contre Trump. Après le procès pour viol intenté contre Trump à New York par une journaliste gauchiste délirante, E. Jean Carroll, journaliste qui, pour porter une accusation imaginaire contre Trump, a repris in extenso le scénario d’un épisode de la série policière américaine Law and Order (elle a, hélas, gagné son procès : la haine anti-Trump était omniprésente dans le jury), après les accusations mensongères portées par le procureur du comté de New York Alvin Bragg, après les accusations frelatées portées par Jack Smith, le procureur spécial gauchiste mandaté par l’administration Biden pour faire tomber Trump, vont venir d’autres accusations frelatées portées par la procureur gauchiste d’Atlanta Fani Willis, puis d‘autres accusations frelatées, venues à nouveau de Jack Smith. Je pourrais ajouter l’action de la procureur général de l’Etat de New York Letitia James contre la Trump Organization. Toutes les accusations conduisent à des mises en examen systématiques.

Toutes les accusations relèvent de l’abus de droit. Elles sont toutes des accusations politiques dignes d’une république populaire d’Europe centrale au temps du communisme soviétique, mais Trump peut être condamné à Miami, Atlanta ou Washington, DC.  Des dates de procès sont fixées, et des procès auront lieu pendant les élections primaires, aux fins de tenter d’empêcher Trump de faire campagne. Les détails ne sont pas encore connus, mais il se dit qu’à Washington, Jack Smith entend mettre Trump en examen pour conspiration en vue de renverser la république, et si Trump était condamné pour ce motif, cela le rendrait inéligible. Le but est de diffamer Trump, de le harceler, et, oui, de l’éliminer de la politique américaine. Cela ne fonctionne pas auprès des électeurs de Trump qui le soutiennent indéfectiblement et voient que ce qui se passe est une machination politique odieuse et protéiforme et une chasse à l’homme arbitraire, mais la gauche, les Démocrates et l’administration Biden espèrent que cela poussera les indécis à ne pas voter Trump.

Aux Etats-Unis, seuls les médias conservateurs expliquent que Trump est innocent de tout ce dont on l’accuse, victime d’une persécution menée par des accusateurs qui mentent et des procureurs qui violent le droit, les grands médias de gauche, eux, présentent les accusations comme entièrement fondées, les accusateurs et les procureurs gauchistes comme des héros qui tentent d’éliminer la bête immonde appelée Trump.  Dès lors qu’en France, il n’y a pas de médias conservateurs dignes de ce nom, les accusations contre Trump sont aussi présentées comme fondées et les accusateurs et procureurs gauchistes comme des gens intègres et courageux.

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Ce sera d’autant plus difficile que Trump puisse gagner que, pour l’heure, les fraudes sont très imparfaitement combattues dans les Etats où le gouverneur est républicain, et pas du tout combattues dans les Etats où le gouverneur est démocrate. Seul un retour au vote le jour de l’élection, en devant présenter une pièce d’identité, et après mise à jour stricte des listes électorales, et recours aux bulletins de vote par correspondance limité aux militaires et aux personnes ne pouvant pas se rendre au bureau de vote pour motif médical, permettrait de revenir aux Etats-Unis à des élections effectivement démocratiques. Nous en sommes loin. La seule chance de Trump serait qu’un vote en sa faveur soit si écrasant que les fraudes ne pourraient inverser le résultat : il faudrait pour cela que Trump ait une avance de cinq pour cent, au minimum.

Ce qui rend difficile d’obtenir un écart de cinq pour cent est la transformation de la population américaine. Le système éducatif lave le cerveau des adolescents et des jeunes gens et grave dans leurs têtes des idées d’extrême gauche : les jeunes de moins de vingt-cinq ans votent massivement démocrate, par réflexe conditionné. Le système de redistribution, qui a accru le nombre des assistés depuis Janvier 2021, fait que des gens votent pour le candidat qui leur promettra de les assister encore et toujours : cela s’appelle acheter les voix des uns avec l’argent des autres. L’immigration massive qui s’est produite sous Obama a créé de nouveaux citoyens américains qui sont massivement assistés : à la deuxième génération, les immigrants récents votent davantage républicain, à la première génération, ils votent massivement démocrate. C’est ce qui arrivera avec la naturalisation de tous ceux que l’administration Biden a fait entrer dans le pays depuis Janvier 2021, et cette naturalisation aura lieu si Biden est “réélu”.

Si quelqu’un m’avait dit il y a vingt ans qu’il pourrait se passer un jour ce qui est en train de se passer aux Etats-Unis, j’aurais dit que ce serait inimaginable.

Si les engrenages ne sont pas arrêtés en 2024, les Etats-Unis deviendront une république bananière soumise à un parti unique, rongée par la corruption, dans laquelle les élections seront inutiles et la justice sera une justice politique. La Chine deviendra la première puissance du monde, et le monde occidental sera très proche du crépuscule.

Le slogan de Trump pour cette élection est Save America, sauver l’Amérique. C’est effectivement ce qui est en jeu. Sauver l’Amérique, mais aussi sauver le monde occidental et sauver la liberté.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.

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