
L’élection présidentielle américaine aura lieu dans moins d’un an et demi. Il est possible de commencer à voir se dessiner des tendances, et il est nécessaire de dire ce qui doit l’être.
Parlons de Joe Biden, puisqu’il est présentement la Maison Blanche.
Joe Biden n’a pas fait campagne en 2020 et a été installé là où il est par la fraude. Il était sénile à l’époque. Il est bien plus sénile encore aujourd’hui, et il est difficile d’imaginer qu’il puisse être reconduit, et pourtant, ce n’est, hélas, pas impossible. Il pourrait être “réélu” si la fraude n’est pas contrée. Il ne fera pas campagne. Il ne participera vraisemblablement à aucun débat. Même avec des injections, il ne serait pas à l’abri du risque de dire n’importe quoi et de finir une phrase par des borborygmes inintelligibles. Il est encore capable de lire un discours sur un téléprompteur ou des fiches écrites en gros caractères, mais dans un débat, il n’aurait ni téléprompteur ni fiches. Il pourrait avoir une oreillette, certes. Il en avait une en 2020.
Aux Etats-Unis, seuls les médias conservateurs parlent de la sénilité avancée de Joe Biden, seuls les médias conservateurs parlent des fraudes de 2020, et seuls les médias conservateurs montrent les moments où les propos de Joe Biden deviennent de la bouillie verbale, les grands médias de gauche persistent à dire que Biden est en forme, qu’il a été triomphalement et impeccablement élu, et qu’il parle remarquablement bien. Dès lors qu’en France, il n’y a pas de médias conservateurs dignes de ce nom, Biden est décrit comme il est décrit dans les grands médias de gauche américains.
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Les preuves montrant que Joe Biden est le chef d’une famille criminelle s’accumulent, et les commissions d’enquête dirigées par James Comer et Jim Jordan à la Chambre des représentants disposent de documents et de témoignages accablants, mais Joe Biden est protégé par le Parti Démocrate, par le FBI, dirigé par une crapule au service de l’état profond, Christopher Wray (malencontreusement nommé par Trump, qui l’a choisi en suivant de très mauvais conseils), et bien sûr par le ministère de la justice qui dirige l’ignoble Merrick Garland.
Ce dont Joe Biden s’est rendu coupable fait de lui, et de très loin, le président le plus corrompu, le plus ignoble, le plus indigne à avoir jamais occupé la présidence des Etats-Unis. Je l’ai déjà dit, Joe Biden est, entre autres, acheté par la Chine communiste. Il devrait être en prison. Son fils Hunter est non seulement un truand, mais un débauché total. Peut-être Hunter devra-t-il payer une contravention pour un délit mineur, et ce sera tout. Il est protégé lui aussi, et quand un sac de cocaïne traine sur le sol à la Maison Blanche, où il réside désormais, le Secret Service a ordre de dire qu’il ignore qui était propriétaire du sac.
Aux Etats-Unis, seuls les médias conservateurs parlent des crimes de Joe Biden, de ce que les commissions d’enquête de la Chambre des représentants mettent au jour, les grands médias de gauche gardent le silence sur le sujet, et présentent Christopher Wray et Merrick Garland comme des hommes impeccables. Dès lors qu’en France, il n’y a pas de médias conservateurs dignes de ce nom, les crimes de Joe Biden ne sont jamais évoqués, les commissions d’enquête de la Chambre des représentants non plus, et Christopher Wray et Merrick Garland sont, cela va de soi, présentés comme des hommes impeccables.
Si une procédure de destitution était lancée contre Joe Biden par les républicains à la Chambre des représentants, elle n’aboutirait pas : le Sénat reste à majorité démocrate.
Un homme totalement sénile, chef d’une famille criminelle, corrompu, ignoble, indigne, installé frauduleusement à la Maison Blanche pourrait très bien s’y trouver réinstallé.
Si quelqu’un m’avait dit il y a vingt ans qu’une telle chose serait possible, j’aurais cru à une sinistre plaisanterie.
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Joe Biden, faut-il le répéter, ne gouverne pas, et ne prend aucune décision. Les décisions sont prises pour lui, et il est téléguidé, ce qu’il avoue parfois en disant qu’il ne doit pas répondre aux questions, sans quoi il se fera réprimander (les gens atteint de sénilité peuvent se laisser à dire la vérité et à révéler ce qu’ils ne doivent pas révéler).
Les dirigeants du Parti Démocrate ont choisi Joe Biden en 2020 parce qu’ils savaient qu’il pouvait servir de pantin, et parce qu’ils savaient aussi qu’au vu de son nauséabond passe, ils avaient tous les moyens de le tenir.
Certains d’entre eux songent maintenant à le remplacer, car ils craignent que sa sénilité atteigne un tel degré qu’il ne sera plus sortable en public (il se prend facilement les pieds dans le tapis, il monte difficilement un escalier sans trébucher, il ne peut quitter une tribune sans qu’une personne soit là pour le guider, sans quoi il prend vite la pose du lapin ébloui par les phares), mais ils savent qu’ils ont placé en position de vice-présidente Kamala Harris, qui tient régulièrement des propos digne d’une imbécile et d’une ignorante, et qui ricane de manière stupide et insupportable dès qu’on lui pose une question à laquelle elle ne veut pas répondre. Ils l’ont choisie parce que c’est une femme noire, mais maintenant, elle les encombre : si le président démissionne ou meurt, c’est le vice-président (en l’occurrence la vice-présidente) qui le remplace, et les dirigeants du Parti Démocrate ne veulent surtout pas que Kamala Harris devienne présidente.
Si Joe Biden est réinstallé à la Maison Blanche, c’est pourtant ce qui se passera au cas où Biden deviendrait grabataire ou n’atteindrait pas l’âge de 86 ans pendant un deuxième mandat.
Robert Kennedy Jr voudrait provoquer une élection primaire et se présenter pour l’investiture démocrate : les dirigeants du Parti Démocrate savent que Joe Biden ne pourrait pas participer à une élection primaire, et s’efforcent d’éliminer Robert Kennedy Jr par tous les moyens. Des campagnes de mensonge et de diabolisation absolument ignobles et d’une férocité inouïe s’abattent sur lui en ce moment.
Un politicien démocrate semble songer qu’au vu de son état physique, Joe Biden pourrait s’effondrer totalement dans les semaines avenir, ce qui obligerait le Parti Démocrate à trouver un candidat de rechange, et il songe que ce candidat pourrait être lui. Ce politicien est Gavin Newsom, gouverneur de Californie. Newsom a largement détérioré la Californie. Il aimerait que les Etats-Unis entiers ressemblent à la Californie. Aucun autre démocrate ne semble être sur les rangs. Quelques commentateurs parlent de Michelle Obama : rien n’indique pour l’heure qu’elle envisage de se présenter.
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Du côté républicain, comme c’était très prévisible, Donald Trump domine la compétition et de très loin. Il y a maintenant 99,9% de chances qu’il soit le candidat. Comme je l’avais prévu, la candidature de Ron DeSantis ne décolle pas. J’ai toujours pensé que c’était une erreur pour Ron DeSantis de se présenter cette année. Une majorité nette d’électeurs républicains pensent, à juste titre, que l’élection a été volée à Donald Trump en 2020, et considèrent dès lors qu’il serait légitime qu’il puisse revenir à la Maison Blanche en Janvier 2025. Donald Trump a un bilan remarquable et, en quatre ans, est devenu l’un des très grands présidents des Etats-Unis. Il a une force et un charisme dont aucun de ses concurrents ne dispose. Ron DeSantis doit son poste de gouverneur de Floride à Donald Trump. Il manque de charisme et ne peut soulever les foules (peut-être apprendra-t-il à le faire). C’est un excellent gouverneur. Il faut souhaiter qu’il ne détériore pas ses chances pour 2028. Il ne sera pas, sauf énorme surprise, candidat à la vice-présidence au côté de Donald Trump : Donald Trump lui en veut profondément de s’être présenté.
Les autres candidats sont très loin derrière Donald Trump, et très loin aussi derrière Ron DeSantis. Aucun n’a la moindre chance d’être le candidat républicain. Certains sont là pour acquérir un supplément de notoriété, et se placer en espérant être choisis pour faire partie d’un prochain éventuel cabinet Donald Trump (c’est le cas par exemple de Nikki Haley , de Tim Scott et de Francis Suarez), d’autres sont là pour tenter de garder une existence politique (Mike Pence), d’autres pour faire entendre leurs idées (Larry Elder, Vivek Ramaswamy) d’autres encore pour nuire à Donald Trump et tenter de saborder sa candidature (c’est le cas d’Asa Hutchinson, et très nettement du répugnant Chris Christie). Un premier débat aura lieu dans quelques semaines, au mois d’août. Trump n’y participera vraisemblablement pas, sans changement de dernière minute. Les candidats qui stagnent à un pour cent, disparaitront assez vite.
La popularité de Trump est intacte. Sa force et son charisme aussi. Lui seul peut déplacer des foules enthousiastes. La logique voudrait qu’il soit réélu aisément. Au vu de ce que sont les grands médias américains, ce ne sera pas facile du tout, ce sera même très difficile : Je n’ai jamais vu autant de haine se déverser à son égard chez de nombreux commentateurs de gauche et d’extrême gauche. C’est une haine aveugle, irrationnelle et fanatique qui s’accompagne d’instincts meurtriers qui s’affichent sans complexe : dans une émission récente sur MSNBC, une commentatrice rêvait tout haut de voir Trump pendu à un croc de boucher, comme Mussolini. Cette haine relève d’un dérangement mental inquiétant. La gauche américaine atteint un degré de fanatisme et d’abjection que n’atteint aucune gauche européenne.
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La réélection de Trump sera d’autant plus difficile que les républicains anti-Trump restent très virulents et sont prêts à tout faire pour que Trump perde, et que Biden soit reconduit. Et ils se comportent comme des crétins irresponsables. Certains parmi eux sont presque aussi haineux que les membres de la gauche et de l’extrême gauche.
La réélection de Trump sera d’autant plus difficile aussi que la gauche américaine, les dirigeants du Parti Démocrate et les membres de l’administration Biden sont bien décidés à abattre Trump et à le faire jeter en prison : les poursuites judiciaires contre Trump s’ajoutent aux poursuites judiciaires contre Trump. Après le procès pour viol intenté contre Trump à New York par une journaliste gauchiste délirante, E. Jean Carroll, journaliste qui, pour porter une accusation imaginaire contre Trump, a repris in extenso le scénario d’un épisode de la série policière américaine Law and Order (elle a, hélas, gagné son procès : la haine anti-Trump était omniprésente dans le jury), après les accusations mensongères portées par le procureur du comté de New York Alvin Bragg, après les accusations frelatées portées par Jack Smith, le procureur spécial gauchiste mandaté par l’administration Biden pour faire tomber Trump, vont venir d’autres accusations frelatées portées par la procureur gauchiste d’Atlanta Fani Willis, puis d‘autres accusations frelatées, venues à nouveau de Jack Smith. Je pourrais ajouter l’action de la procureur général de l’Etat de New York Letitia James contre la Trump Organization. Toutes les accusations conduisent à des mises en examen systématiques.
Toutes les accusations relèvent de l’abus de droit. Elles sont toutes des accusations politiques dignes d’une république populaire d’Europe centrale au temps du communisme soviétique, mais Trump peut être condamné à Miami, Atlanta ou Washington, DC. Des dates de procès sont fixées, et des procès auront lieu pendant les élections primaires, aux fins de tenter d’empêcher Trump de faire campagne. Les détails ne sont pas encore connus, mais il se dit qu’à Washington, Jack Smith entend mettre Trump en examen pour conspiration en vue de renverser la république, et si Trump était condamné pour ce motif, cela le rendrait inéligible. Le but est de diffamer Trump, de le harceler, et, oui, de l’éliminer de la politique américaine. Cela ne fonctionne pas auprès des électeurs de Trump qui le soutiennent indéfectiblement et voient que ce qui se passe est une machination politique odieuse et protéiforme et une chasse à l’homme arbitraire, mais la gauche, les Démocrates et l’administration Biden espèrent que cela poussera les indécis à ne pas voter Trump.
Aux Etats-Unis, seuls les médias conservateurs expliquent que Trump est innocent de tout ce dont on l’accuse, victime d’une persécution menée par des accusateurs qui mentent et des procureurs qui violent le droit, les grands médias de gauche, eux, présentent les accusations comme entièrement fondées, les accusateurs et les procureurs gauchistes comme des héros qui tentent d’éliminer la bête immonde appelée Trump. Dès lors qu’en France, il n’y a pas de médias conservateurs dignes de ce nom, les accusations contre Trump sont aussi présentées comme fondées et les accusateurs et procureurs gauchistes comme des gens intègres et courageux.
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Ce sera d’autant plus difficile que Trump puisse gagner que, pour l’heure, les fraudes sont très imparfaitement combattues dans les Etats où le gouverneur est républicain, et pas du tout combattues dans les Etats où le gouverneur est démocrate. Seul un retour au vote le jour de l’élection, en devant présenter une pièce d’identité, et après mise à jour stricte des listes électorales, et recours aux bulletins de vote par correspondance limité aux militaires et aux personnes ne pouvant pas se rendre au bureau de vote pour motif médical, permettrait de revenir aux Etats-Unis à des élections effectivement démocratiques. Nous en sommes loin. La seule chance de Trump serait qu’un vote en sa faveur soit si écrasant que les fraudes ne pourraient inverser le résultat : il faudrait pour cela que Trump ait une avance de cinq pour cent, au minimum.
Ce qui rend difficile d’obtenir un écart de cinq pour cent est la transformation de la population américaine. Le système éducatif lave le cerveau des adolescents et des jeunes gens et grave dans leurs têtes des idées d’extrême gauche : les jeunes de moins de vingt-cinq ans votent massivement démocrate, par réflexe conditionné. Le système de redistribution, qui a accru le nombre des assistés depuis Janvier 2021, fait que des gens votent pour le candidat qui leur promettra de les assister encore et toujours : cela s’appelle acheter les voix des uns avec l’argent des autres. L’immigration massive qui s’est produite sous Obama a créé de nouveaux citoyens américains qui sont massivement assistés : à la deuxième génération, les immigrants récents votent davantage républicain, à la première génération, ils votent massivement démocrate. C’est ce qui arrivera avec la naturalisation de tous ceux que l’administration Biden a fait entrer dans le pays depuis Janvier 2021, et cette naturalisation aura lieu si Biden est “réélu”.
Si quelqu’un m’avait dit il y a vingt ans qu’il pourrait se passer un jour ce qui est en train de se passer aux Etats-Unis, j’aurais dit que ce serait inimaginable.
Si les engrenages ne sont pas arrêtés en 2024, les Etats-Unis deviendront une république bananière soumise à un parti unique, rongée par la corruption, dans laquelle les élections seront inutiles et la justice sera une justice politique. La Chine deviendra la première puissance du monde, et le monde occidental sera très proche du crépuscule.
Le slogan de Trump pour cette élection est Save America, sauver l’Amérique. C’est effectivement ce qui est en jeu. Sauver l’Amérique, mais aussi sauver le monde occidental et sauver la liberté.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
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On vous sent plus inquiet que d’habitude. Jusqu’ici vous avez toujours exprimé beaucoup de confiance, malgré les difficultés. Que pensent les gens de votre entourage en général ? Également inquiets ?
Effectivement, je suis inquiet. Les grands médias américains sont des médias de propagande. Le parti démocrate est une organisation criminelle qui tient le FBI, la justice, et l’organisation des élections dans la moitié des Etats du pays. Les possibilités de fraude restent très importantes. Les jeunes sortent des lycées et des universités emplis de désinformation (ma fille la plus jeune a 23 ans et a des amis qui viennent à la maison -nous avons une grande piscine- et j’entends les conversations). Les démocrates que je rencontre sont emplis d’une haine viscérale envers Trump. Il va être très difficile de gagner.
J’ai quand même l’impression que les Démocrates commencent à paniquer. Samedi soir, j’ai vu la première publicité anti-Trump à la télévision, un ancien officier supérieur qui parlait des documents de Mar A Lago, en disant bien sûr que Trump avait commis un délit grave. Photos à l’appui, bien sûr.
Je sais que plusieurs personnes vont m’en parler (les électeurs paresseux qui gobent tout étant la majorité), et je vais leur demander de me parler du PRA. Je suis persuad&e que l’ancien militaire, le héros de la publicité, n’en a jamais entendu parler.
Comme vous le dites, les électeurs paresseux sont la majorité, et la plupart des électeurs ne savent pas ce qu’est le Presidential Record Act. Je reste très inquiet.
Bonjour Cher M. Millière,
Je suis entièrement d’accord avec vous bien sûr.
Toutefois, je crois que cette fois, contrairement à 2016, la stratégie de Donald Trump et de son équipe devrait être double.
D’une part se montrer confiants qu’il va être le candidat du GOP et battre Joe Bidon aux élections générales (les sondages actuels vont dans ce sens, même s’il est trop tôt pour conclure).
D’autre part, Trump doit garder dans sa manche ce que lui et son équipe ont l’intention de faire pour empêcher ou réduire la fraude électorale en 2024 particulièrement dans les États-charnières même ceux gouvernés par des Républicains, comme la Géorgie. Le Gouverneur républicain de cet État, Brian Kemp, est un traître qui insiste pour que Trump cesse de parler de fraude électorale en 2020!
On peut estimer qu’en novembre 2024, les alliés de Trump dans les médias vont surveiller le déroulement du comptage des votes dans les États où la fraude était évidente en 2020.
Je crois aussi que bien des électeurs démocrates qui n’osent pas le dire vont vouloir se débarrasser de Joe Bidon et des gauchistes du Parti Démocrate qui sont allés beaucoup trop loin avec la crise frontalière, le transgenrisme dans les écoles sans l’accord des parents, et l’interdiction prévue des véhicules à essence dans certains États et des poêles à gaz …. Trop c’est trop! Personne ne déteste Donald Trump assez pour vouloir vivre dans l’insécurité et la misère! La popularité de RFK Jr en est la preuve. Il ne gagnera pas la nomination du Parti Démocrate, mais il va marquer des points contre Joe Bidon.
J’espère, chère Magali, que vous avez raison. Les démocrates ont une aptitude à nier l’évidence. Rendant visite à des amis démocrates à San Francisco, je les ai entendu me dire de ne rien laisser dans la voiture car les vols ont augmenté. Je leur ai dit que l’afflux d’immigrants illégaux en Californie y était pour quelque chose, ils m’ont répondu que cela n’avait aucun rapport. Il y a une baisse du niveau de vie due à l’inflation, mais pur nombre de gens la misère est encore loin. J’étais le week end dernier à San Diego, qui est une ville où tout est cher, et les restaurants les plus onéreux sont pleins. A Las Vegas, les concerts les plus onéreux affichent complet. Nombre d’Américains ne perçoivent pas les conséquences de la politique de l’administration Biden et ne discernent pas les ravages qui en découlent.
” L’afflux de migrants ” et aussi le laxisme des juges “Soros”…
J’aimerais partager votre optimisme, @Magali.
Malheureusement, la presse grand public est passée maître dans l’art de tout déformer. Je ne compte plus le nombre de personnes qui ont attribué le miracle économique de Trump à Obama ou ceux qui répètent sans réfléchir ‘Trump est raciste’, ‘Trump a incité ses partisans à renverser le gouvernement’ et tutti quanti.
Le clip dont je parle dans mon intervention précédente ajoute au poids des mots (grotesques pour qui fait l’effort de s’informer) le choc des photos : cartons sur la scène dans une salle de spectacles, papiers en bazar dans une autre pièce. Tout ce qu’il faut pour choquer l’électeur lambda.
Trump l’a encore dit récemment : le seul moyen de gagner, c’est un raz-de-marée qu’aucune fraude ne peut contrer. En 2020, les démocrates ont dû passer à leur plan de secours (les bulletins sortis de sous les tables) quand ils ont constaté, à leur grande surprise, que la fraude par les bulletins de vote envoyés par la poste ne suffirait pas face au raz-de-marée pro-Trump. Je suis sûre qu’ils nous réservent encore de mauvaises surprises.
PRA, acronyme de.?
Je suis également pessimiste quant à la prochaine élection. Les démocrates sont comme un animal blessé et vont devenir plus dangereux encore que par le passé. Ils ne reculeront devant aucun moyen de tricher, et ils doivent certainement s’y préparer d’ores et déjà.
Seul moyen d’y parer (et encore) serait le vote MASSIF des républicains, sans autre état d’âme que de sauver la démocratie.
PRA = Presidential Records Act.
C’est la loi qui précise ce que le président peut faire avec des documents, donc la seule loi qui s’applique dans ce cas.
Ceux qui cherchent des poux dans la tête de Trump invoquent tout un tas de lois qui n’ont rien à voir avec la choucroute.
Donald Trump n’est plus président ,et le PRA nenullement permet de faire ce qu’il veut au président sortant!!!
Permet au président sortant de disposer des documents qui n’ont plus de valeur administrative, historique, informationnelle ou probante, une fois que les points de vue de l’archiviste des États-Unis sur la disposition proposée ont été obtenus par écrit.
Établit en vertu de la loi que tous les documents présidentiels en place (qu’ils soient textuels ou électroniques) détenus sur le stockage de courtoisie par l’archiviste restent sous la garde légale exclusive du président et que toute demande ou ordonnance d’accès à ces documents doit être adressée au président, et non à la NARA.
Établit que les dossiers présidentiels sont automatiquement transférés sous la garde légale de l’archiviste dès que le président quitte ses fonctions.
Comme d’habitude vous racontez n’importe quoi!!
Vous avez raison, les démocrates se préparent.
Cher Monsieur Millière,
“dès lors qu’il n’y a pas en France de médias conservateurs dignes de ce nom…etc…” nous répétez vous, le risque de désinformation est avéré et…incontournable.
Permettez moi de vous RASSURER : aujourd’hui 23 juillet, sur une page entière n° 23 du ‘Figaro’, un commentateur (lucide et de réputation intègre) nous explique les chances réelles de voir triompher TRUMP dans la guerre culturelle qui est le véritable enjeu de la confrontation de 2024 dont on peut retenir pour la laboratoire d’expérimentation l’opposition entre la Californie ( Gavin Newson, candidat le plus ‘progressiste’ des USA) et la Floride ( De Santis, représentant le plus ‘conservateur’ des USA). La conclusion du match , fait espérer, à l’échelle nationale, le rejet de la politique woke (perçue comme destinée à ‘détruire’ lAmérique par sa mise en place de revendications sur l’avortement, le transgenre – à l’ECOLE et dans le SPORT – , la discrimination positive -dans l’Administration et les Facultés- etc, etc, tout ce qui horrifie les populations blanches, ouvrières, déclassées ”
Vous voyez, IL Y A DU GRAIN A MOUDRE dirait on, en dehors de l’acharnement judiciaire à l’égard de TRUMP qui…a pour effet contraire de propulser sa popularité chez les Républicains et leurs sympathisants !!!
Si l’article dont vous parlez est l’entretien avec David Thomson (vivant aux Etats Unis, je n’ai que l’édition numérique du journal), cet entretien ne me conduit pas du tout à dire que l’information sur la situation réelle aux Etats-Unis arrive en France. David Thomson décrit le combat de Ron DeSantis en Floride et l’opposition entre l’Amérique de DeSantis et celle de Gavin Newsom, mais le fait de manière souvent caricaturale, et de toute façon, aucun article ne parle du système de fraude électorale aux Etats-unis, de la corruption de Joe Biden, des ravages qu’il inflige aux Etats-Unis, et des dangers inhérents à sa politique étrangère. Et aucun article ne dit que les mises en examen de Trump sont sans fondement. Désolé. Cordialement.
Merci Monsieur Milliere pour cet article sans concession. Et malheureusement le résultat des midterms a confirmé tous vos doutes. Malgré tout ce qui s’est passé dans le pays et à la maison blanche depuis 2020. L exemple de la cocaïne trouvee est une histoire tellement représentative.
Ce sont des mafieux. Chaque jour j espere qu’ils feront une erreur tellement grossière que nulle méthode de mafieux ne pourrait les protéger. Mais les Républicains sont tellement mous. Les preuves sortant actuellement contre la corruption de Biden en Ukraine devraient suffire à lancer une procédure d impeachment. Même si cela ne marche pas, au moins le grand public sera au courant. Mais un moment il faut se battre et de manière groupée. Mais le GOP ne sait pas faire ça
Il y a GOP et GOP. Trump est en train de changer le GOP en profondeur, mais il reste au sein du parti un certain nombre de bourges qui sont en fait des démocrates qui s’ignorent : Paul Ryan…
La mouvance MAGA, elle, est dynamique et unie. Le Freedom Caucus, qui représente la mouvance MAGA à la chambre des représentants, a réussi à imposer ses conditions à Kevin McCarthy, qui n’aurait jamais été élu président sinon, et ils le tiennent à l’oeil. McCarthy n’est pas MAGA mais il n’est pas Never Trumper (faux cul en français) non plus.
C’est le problème qui se pose à Trump et à ses partisans MAGA : nous devons affronter deux adversaires aussi tordus l’un que l’autre.
Merci Californienne pour votre message. Oui, on sent qu’il y a un léger mieux. Mais contrebalancé aussi par la candidature de Santis qui désuni un peu le parti. Même si De Santis semble incapable de décoller. Je guette aussi les éléments journaliers de M. Grumberg que je remercie pour son travail de fond concernant les listes électorales. Mais à mon sens seul un électrochoc desavouant les démocrates à l echelle national pourrait changer la donne. Il faut quelque chose qui soit irréfutable. Ils finiront bien par faire une erreur grossière. C’est pas possible. Et les capacités de Biden s érodent de jours en jours. Je suis même pas sur qu il tienne jusqu a 2024. Frustration et inquiétude, c’est terrible.
Les preuves contre la famille Biden sont accablantes et il. y a déjà, amplement, quelque chose d’irréfutable, mais les grands médias gardent le silence sur le sujet, et ils feraient la même chose en cas de procédure de destitution de Biden, procédure qui serait condamnée à échouer. Effectivement, le parti républicain est divisé. L’establishment républicain et les NeverTrumpers sont bien décidés à faire perdre Trump. Il y a effectivement deux adversaires comme le dit Californienne. Il y en a même plus que deux: le parti démocrate, bien décidé à utiliser les fraudes et la justice, l’administration Biden, les grands médias, l’establishment républicain et les NeverTrumpers. Cela rend la situation très difficile.
Bonjour Monsieur Millière. Vous écrivez que les démocrates ne voudraient pas de la niaise vice-présidente actuelle comme d’une future Présidente en cas d’incapacité à gouverner (même en apparence et à force d’injections) de l’actuelle crapule en chef au pouvoir. Il est donc impossible de changer de vice-présidente?
Concernant DeSantis, son apparente impatience à devenir POTUS au lieu d’attendre sagement la vice-présidence en cas de réélection de Trump, ne signifie-t-elle pas simplement qu’il parie sur son inéligibilité?
Quant à moi, je parie sur Michelle OBAMA, une femme avec un taux de coolitude et de pigmentation conformes aux canons cognitifs actuels imposés par des médias qui promeuvent la diversité (sauf celle des opinions…).
De toute manière, même si Pandi-Panda se présentait contre Trump nous savons tous ici quel serait l’adorable vainqueur bicolore (en même temps que son pays d’origine, du reste)…
Changer de vice-présidente serait un camouflet infligé à Kamala Harris, et elle est une femme noire. Si Biden reste le candidat, elle restera candidate à la vice-présidence. La seule possibilité de l’éliminer serait un retrait de Biden et des primaires démocrates. Michelle Obama n’a pas montré qu’elle voulait se présenter, et il reste peu de temps aux démocrates. Robert Kennedy Jr est crédité de 20 a 25 pour cent des voix en cas d’élections primaires et pose un sérieux problème aux démocrates. Il n’hésite pas à parler de la corruption de la famille Biden et dénonce les poursuites contre Trump. Ron DeSantis aurait dû attendre 2028, et est en train de perdre de la crédibilité. Trump ne sera pas déclaré inéligible, sauf si les démocrates veulent créer un climat de guerre civile.
Mme Kamala Harris, Noire… dans quelle proportions? Visiblement, 50% de ses ancêtres n’ont jamais mis les pieds en Afrique. Si ça ne payait pas, politiquement parlant, de se prétendre africain, elle se targuerait d’ascendance caraïbe ou ibérique.
Michelle Obama n’a rien de cool, et je suis sûre qu’elle n’irait pas loin si elle se présentait aux primaires.
Les démocrates peuvent remplacer la mouette rieuse, mais par qui ? Le n°3 n’est pas beaucoup plus présentable qu’elle. Ils avaient prévu d’escamoter Biden juste après les élections, mais ils sont coincés parce qu’ils n’ont personne de présentable. En fait, le seul candidat à peu près présentable aux primaires démocrates, c’est Gavin Newsom parce qu’il a de beaux cheveux ; je ne plaisante même pas, c’est la seule chose positive que je peux dire objectivement à son sujet.
De Santis ne table pas sur l’inéligibilité de Trump, il cherche à attirer les bourges du parti, ceux qui sont choqués par le franc-parler de Trump. Il va avoir du mal, parce que même cette frange du parti ne peut pas nier les accomplissements extraordinaires de Trump. DeSantis n’aurait jamais été VP de Trump, il a trahi Trump plusieurs fois avant même d’annoncer sa candidature.
Donal Trump ne sera jamais élu , il ne s’en sortira pas
et finalement cela ne représente aucun intérêt , que ce soit un républicain ou un démocrate , c’est chou vert ou vert chou, la véritable démocratie n’existant pas aux USA.
Trump, comme la plupart de ses adversaires dans les partis républicain et démocrate, sert les intérêts de la classe milliardaire. Lui aussi est hostile aux droits des travailleurs. Lui aussi est un ennemi de la presse. Lui aussi soutient le détournement de centaines de milliards de dollars fédéraux vers l’industrie de la guerre pour maintenir l’empire. Lui aussi ne respecte pas l’état de droit. Lui aussi est personnellement et politiquement corrompu. Mais il est aussi impulsif, bigoté, inepte et ignorant. Ses théories du complot sans fondement, sa vulgarité et ses pitreries absurdes sont un embarras pour l’élite du pouvoir établie dans les deux partis au pouvoir. Il est difficile, contrairement à Biden, à contrôler. Il doit y aller, non pas parce qu’il est un criminel, mais parce que le syndicat du crime au pouvoir ne lui fait pas confiance pour gérer l’entreprise.
La démocratie en tant que valeur commune a fait l’objet d’une manipulation.
Les Etats-Unis s’en sont servis pour tromper le monde et dissimuler leur nature de fausse démocratie mais de véritable hégémonie.
Pour contenir ses rivaux et engranger des bénéfices, Washington a, ces dernières années, assemblé une soi-disant “alliance de valeurs”, renforcé ses alliances militaires et provoqué la confrontation des blocs, mettant sérieusement en péril l’ordre, la paix et la sécurité mondiaux.
Lorsque les Etats-Unis parlent de démocratie, il s’agit en fait d’une démocratie à l’américaine, ou améri-cratie, fondée sur l’hégémonie, l’intimidation et la domination.
Premièrement, la démocratie à l’américaine n’est pas une question d’égalité mais d’hégémonie. Des embargos économiques aux interventions militaires en passant par la subversion des régimes, Washington punit délibérément tout pays désobéissant.
La réponse est claire et concise : les groupes puissants sont capables de se défendre, sans surprise ; et selon les normes des médias, c’est un scandale lorsque leur position et leurs droits sont menacés. En revanche, tant que les illégalités et les violations de la substance démocratique sont limitées à des groupes marginaux ou à des victimes dissidentes d’attaques militaires américaines, ou qu’elles entraînent un coût diffus imposé à la population en général, l’opposition des médias est muette et totalement absente, pour établir un parallèle on peut prendre exemple avec Nixon;
C’est pourquoi Nixon a pu aller si loin, bercé dans un faux sentiment de sécurité précisément parce que le chien de garde n’a aboyé que lorsqu’il a commencé à menacer les privilégiés. »
pour rappel :ce qui pend au nez de Donald Trump:
Donald Trump pourrait faire face à 4 actes d’accusation d’ici le jour des élections. Voici la ventilation.
Marjorie Cohnle 25 juillet 2023
Un acte d’accusation fédéral découlant de l’attaque du 6 janvier contre les États-Unis. Capitol est prévu cette semaine.
Si vous avez du mal à suivre les actes d’accusation – actuels et futurs – contre Donald Trump, vous n’êtes pas seul. Trump a été inculpé devant le tribunal de l’État de New York pour avoir tenté de cacher des paiements d’argent à la star du porno Stormy Daniels, et devant un tribunal fédéral pour avoir dissimulé des informations classifiées sur la défense nationale à Mar-a-Lago. Il risque des centaines d’années de prison s’il est reconnu coupable.
D’autres actes d’accusation contre Trump seraient à venir – l’un devant la cour fédérale pour son rôle dans l’insurrection du 6 janvier 2021, et l’autre devant le tribunal de l’État de Géorgie pour ingérence illégale dans l’élection présidentielle de 2020.
Au cas où Trump gagnerait l’élection présidentielle de 2024, il pourrait probablement faire disparaître les actes d’accusation fédéraux (et toute condamnation fédérale), bien qu’un président ne se soit jamais gracié. Le pouvoir de pardon présidentiel, cependant, ne s’étend pas aux infractions de l’État. C’est pourquoi les avocats de Trump ont essayé (bien qu’en vain) de faire passer l’acte d’accusation de New York devant la cour fédérale.
En attente d’un acte d’accusation de New York pour avoir tenté de cacher des paiements d’argent à Stormy Daniels
Trump fait face à des accusations devant le tribunal de l’État de New York pour avoir falsifié des dossiers commerciaux pour cacher son comportement adultère avec Stormy Daniels aux électeurs lors des élections de 2016.
Le 30 mars, le procureur du district de Manhattan Alvin Bragg a déposé un acte d’accusation de 34 chefs d’accusation contre Trump pour “Falsifying Business Records in the First Degree”. La déclaration des faits accompagnant l’acte d’accusation dit : « L’accusé DONALD J. TRUMP a falsifié à plusieurs reprises et frauduleusement les dossiers commerciaux de New York pour dissimuler une conduite criminelle qui cachait des informations dommageables au public votant pendant l’élection présidentielle de 2016. »
Les accusations d’actes d’accusation selon lesquelles Trump a fait de fausses entrées dans les dossiers commerciaux “avec l’intention de frauder et l’intention de commettre un autre crime et d’aider et de dissimuler sa commission”, ce qui viole la loi pénale 175.10. Il pouvait recevoir un maximum de quatre ans de prison pour chaque chef d’accusation.
Sous la direction de Trump, son avocat et réparateur Michael Cohen a payé 130 000 $ à Daniels. En outre, American Media, Inc. (AMI), qui possédait le National Enquirer, a payé 150 000 $ à l’ancienne mannequin de Playboy Karen McDougal. AMI a été impliqué dans une opération “catch-and-kill” dans laquelle elle a acheté les droits exclusifs de l’histoire de McDougal sans avoir l’intention de la publier réellement. Le but était d’empêcher Daniels et McDougal de parler publiquement de leurs relations sexuelles avec Trump alors qu’il était marié – ” dans le but principal d’influencer l’élection”.
Le juge Juan Merchan a fixé la date du procès au 25 mars 2024. C’est trois semaines après le Super Tuesday, lorsque le plus grand nombre d’États tiennent leurs primaires présidentielles.
En attente d’un acte d’accusation fédéral pour avoir dissimulé des informations classifiées sur la défense nationale à Mar-a-Lago
L’avocat spécial Jack Smith, nommé par le procureur général Merrick Garland, a accusé Trump de 37 chefs d’accusation pour avoir retenu, dissimulé et mal géré des documents classifiés contenant des informations sur la défense nationale.
L’acte d’accusation, déposé le 8 juin, accuse Trump de 31 chefs d’accusation de détention délibérée et non autorisée d’informations sur la défense nationale en violation de la loi sur l’espionnage. Chaque chef d’accusation comporte un maximum de 10 ans de prison.
Pour une condamnation, les informations classifiées doivent se rapporter à la défense nationale et le défendeur doit avoir “des raisons de croire [qu’elles] pourraient être utilisées au préjudice des États-Unis ou au profit de toute nation étrangère”. Tous, à l’exception d’un des 31 documents, ont été classés au niveau “secret” ou “top secret”.
Selon l’acte d’accusation :
Les documents classifiés que TRUMP a stockés dans ses boîtes comprenaient des informations concernant les capacités de défense et d’armement des États-Unis et des pays étrangers ; les programmes nucléaires des États-Unis ; les vulnérabilités potentielles des États-Unis et de leurs alliés aux attaques militaires ; et les plans d’éventuelles représailles en réponse à une attaque étrangère. La divulgation non autorisée de ces documents classifiés pourrait mettre en danger la sécurité nationale des États-Unis, les relations étrangères, la sécurité de l’armée américaine et les sources humaines et la viabilité continue des méthodes sensibles de collecte de renseignements.
L’acte d’accusation indique que lorsqu’il n’était plus président, Trump a montré à un écrivain, à un éditeur et à deux membres de son personnel qui n’avaient pas d’habilitation de sécurité certains des documents à Mar-a-Lago. Trump a déclaré : “Regardez ce que j’ai trouvé, c’était le plan d’attaque [du haut fonctionnaire militaire], lisez-le et montrez-le… c’est intéressant.”
Lors d’une réunion avec un représentant de son comité d’action politique qui n’avait pas d’habilitation de sécurité, Trump “a commenté qu’une opération militaire en cours dans le pays B ne se passait pas bien”. Il « a montré au représentant du PAC une carte classifiée du pays B et a dit au représentant du PAC qu’il ne devrait pas montrer la carte au représentant du PAC et de ne pas s’en approcher trop près ».
L’acte d’accusation allègue également que Trump a suggéré à ses avocats qu’ils mentent au FBI et au grand jury au sujet de la remise de tous les documents qu’il était légalement tenu de renoncer. Trump a ordonné à son assistant de longue date Walt Nauta de déplacer plusieurs boîtes pour les cacher à l’avocat de Trump, au FBI et au grand jury.
Trump est également accusé de cinq chefs d’accusation de dissimulation de possession de documents classifiés, y compris un complot visant à entraver la justice et la retenue de documents. Il pourrait recevoir un maximum de 20 ans pour chaque comptage.
Et Trump fait face à deux chefs d’accusation de fausses déclarations au FBI. Chaque comte est en cours d’un maximum de cinq ans de prison.
Nauta est inculpé dans six chefs d’accusation, dont cinq ont également été déposés contre Trump.
Bien que les avocats de Trump aient essayé d’obtenir un report (inouïe) indéfini du procès jusqu’après les élections de 2024 (après quoi il pourrait exercer un pardon présidentiel s’il gagnait), le juge Aileen Cannon les a rejetés. Une personne nommée par Trump, dont la décision antérieure dans l’affaire qui favorisait Trump a été annulée par une cour d’appel, Cannon a fixé la date du procès au 20 mai 2024. C’est moins de deux mois avant le début de la Convention nationale républicaine.
En raison de la complexité des questions, y compris l’application de la Loi sur les procédures d’information classifiée (CIPA), cette date pourrait être prolongée. Le CIPA régit le processus de détermination des informations classifiées qui peuvent être utilisées devant les tribunaux et comment. Il fera probablement l’objet de nombreuses motions judiciaires.
Prochaine mise en accusation fédérale pour fraude électorale et insurrection du 6 janvier
Le 18 juillet, Trump a révélé que le ministère de la Justice lui avait signifié une “lettre cible” pour trois crimes liés au 6 janvier. Ils comprennent Conspiracy to Defraud the United States (18 USC sec. 371), Obstruction d’une procédure officielle (18 USC sec. 1512), et complot pour priver les gens de leurs droits (18 USC sec. 241). Une lettre cible signifie que les accusations seront invariablement déposées.
Bien que les accusations de complot en vue de fraude et d’obstruction n’aient pas été inattendues, la conspiration contre les droits est quelque peu une surprise.
Cette loi, maintenant codifiée en 18 USC 241, a été promulguée lors de la reconstruction pour permettre aux poursuites fédérales des Blancs du Sud, y compris les membres du Ku Klux Klan, qui ont commis le terrorisme pour empêcher les Noirs auparavant asservis de voter. Il a récemment été utilisé pour poursuivre les complots de fraude électorale.
La loi sur le complot contre les droits fait de quelqu’un un crime de “conspirer pour blesser, opprimer, menacer ou intimider une personne” dans le “libre exercice ou jouissance de tout droit ou privilège qui lui est garanti par la Constitution ou les lois des États-Unis”. Ce crime est passible d’un maximum de 10 ans de prison.
Pour soutenir cette accusation, le conseiller spécial Smith pourrait citer les actions illégales de Trump et de ses co-conspirateurs, y compris les avocats John Eastman et Rudy Giuliani, pour faire pression sur le vice-président de l’époque, Mike Pence, pour qu’il viole son devoir constitutionnel de certifier les électeurs dûment élus avant la session conjointe du Congrès. Smith pourrait également invoquer les actions et les déclarations de Trump et de ses co-conspirateurs qui ont conduit à l’insurrection du 6 janvier.
Les électeurs dont les droits ont été menacés peuvent inclure ceux qui ont voté dans les États où Trump et ses alliés ont essayé de soumettre de fausses listes d’électeurs, tous les électeurs qui ont voté pour Biden, ou tous ceux qui ont voté à l’élection.
Le complot visant à frauder les États-Unis, qui sont condamnés à un maximum de cinq ans de prison, serait probablement basé sur le plan de Trump et de ses co-conspirateurs visant à soumettre de faux électeurs au Congrès pour modifier les résultats de l’élection. Lorsqu’ils n’ont pas réussi à inciter Pence à bloquer les électeurs de Joe Biden ou à retarder le décompte électoral, ils ont orchestré une insurrection pour empêcher le Congrès de se réunir en session conjointe et de certifier la victoire de Biden.
Le crime d’entraver une procédure officielle, passible d’un maximum de cinq ans de prison, peut être étayé par la preuve de la soumission de faux électeurs pour interférer avec le décompte approprié des bulletins de vote. La pression exercée sur Pence pour qu’il viole son devoir constitutionnel et arrête le dénombrement ou suspend la certification des électeurs soutient également l’accusation. Il en va de même pour la violente tempête du Capitole pour entraver la certification de l’élection.
En mars 2022, les États-Unis Le juge du tribunal de district David O. Carter a jugé “plus probable que non” que Trump et Eastman aient commis un complot pour frauder les États-Unis et aient entravé une procédure officielle. En outre, le comité spécial bipartisan de la Chambre chargée d’enquêter sur l’attaque du 6 janvier contre le Capitole des États-Unis a renvoyé pénalement Trump et ses co-conspirateurs au ministère de la Justice pour les deux mêmes crimes.
Prochain acte d’accusation en Géorgie pour ingérence illégale dans les élections de 2020
Le procureur du comté de Fulton, Fani T. Willis, dans la région d’Atlanta, a convoqué deux grands jurys pour enquêter sur les efforts visant à renverser la victoire de Biden à l’élection présidentielle de 2020.
Willis a commencé son enquête quelques jours après qu’un enregistrement d’un appel téléphonique de janvier 2021 de Trump au secrétaire d’État géorgien Brad Raffensperger ait été rendu public. Dans l’appel, Trump a exhorté Raffensperger à “trouver” suffisamment de votes pour renverser le décompte victorieux des votes de Biden en Géorgie. Trump a également appelé le chef des élections de l’État de Géorgie et lui a demandé de trouver des actes répréhensibles dans le processus de vote en Géorgie.
En outre, les procureurs examinent le programme visant à certifier une liste de faux électeurs pour contester les électeurs dûment élus qui ont donné une majorité à Biden en Géorgie.
Un grand jury spécial a recommandé des mises en accusation pour plus de 12 personnes – dont probablement Trump – après avoir entendu sept mois de preuves. Il s’est fortement concentré sur Giuliani, Eastman, l’ancien chef de cabinet de Trump, Mark Meadows, et Jeffrey Clark, un responsable du ministère de la Justice qui a essayé d’aider Trump à renverser les résultats des élections en Géorgie.
Le 17 juillet, la Cour suprême de Géorgie a rejeté à l’unanimité la requête de Trump visant à disqualifier Willis et à supprimer le rapport du grand jury spécial recommandant des actes d’accusation.
Le grand jury qui délibère sur l’opportunité de retourner les actes d’accusation a été composé à la mi-juillet.
Les accusations de l’État que les procureurs de Géorgie envisageraient seraient incluses dans la sollicitation à commettre une fraude électorale ; un complot en faveur d’une fraude électorale ; la sollicitation d’un agent public ou politique de ne pas exercer ses fonctions ; et une sollicitation à détruire, défigurer ou retirer des bulletins de vote. Les actes sollicités n’ont pas besoin d’avoir été achevés ; le crime est terminé au moment de la sollicitation.
Certains de ces crimes d’État pourraient être portés en accusations de racket, ce qui nécessite la preuve de l’existence d’une “entreprise” et d’un modèle d’activité de racket basé sur deux crimes sous-jacentes.
Willis a suggéré qu’elle présentera une décision d’inculpation d’ici le 18 août.
Comment les actes d’accusation de Trump affecteront-ils l’élection ?
Il est trop tôt pour prédire comment les actes d’accusation contre Trump affecteront l’élection présidentielle de 2024. Bien que sa popularité ait semblé augmenter après ses deux premières mises en accusation, le dernier sondage montre que les chiffres favorables de Trump diminuent.
FiveThirtyEight rapporte que les chiffres favorables de Trump ont diminué récemment. En date du 23 juillet, environ 58 % des Américains considéraient Trump comme défavorable et seulement 39 % le considéraient favorablement. Il conservera probablement une grande partie de sa base loyale, mais certains pourraient se décoller au fur et à mesure que ses problèmes criminels s’intensifient.
Pendant ce temps, Citizens for Responsibility and Ethics in Washington (CREW) a publié un rapport de 90 pages concluant qu’il devrait être interdit à Trump de reprendre ses fonctions en raison de son rôle central dans l’insurrection du 6 janvier et de ses efforts pour renverser les résultats des élections.
CREW a cité la section 3 du 14e amendement, qui interdit à toute personne qui a commis une “insurrection ou une rébellion” ou qui a “donné de l’aide ou du réconfort aux ennemis des États-Unis” d’occuper un poste élu. Afin de constater que quelqu’un s’est engagé dans l’insurrection, le 14e amendement n’exige pas de condamnation pénale.
Bien que la participation cruciale de Trump à l’insurrection du 6 janvier constitue une “insurrection” suffisante pour déclencher la section 3 du 14e amendement, il est peu probable que le Congrès, constitué actuellement, le disqualifie de reprendre ses fonctions. Cela nécessiterait un vote majoritaire des deux chambres du Congrès.
Que veut dire ‘bigoté’ ? Je connaissais l’aligoté, mais pas le bigoté.
Comme ce mot m’a interpelée, je n’ai pas lu plus avant.
On pourrait dire que l’aligoté, ce sera plutôt avec des escargots de Bourgogne, alors qu’on préfèrera le bigoté avec des grenouilles de bénitier.
😂 !
Blups, on voit que vous essayez de rendre les commentaires plus digestes.
bigoté erreur de frappe
quoique bigot signifie , vers dans le fruit ,asticot en patois nantais Mot bien connu et usité nantais mais peu répertorié.
Dérivés bigoté, et, plus “patoisant”, bigotoux. Bigot est attesté dans des glossaires des parlers de Nantes, Treillières, Pléchâtel
Google et les wikis, les ignares, l’ignorent.
mais le terme bigot peut être adjectif aussi: on trouve dans gravure de Simon de Montfort expulsant les Juifs de Leicester, Angleterre
1.Ses parents avaient manifesté une hostilité similaire envers les Juifs en France, où son père était connu pour son christianisme bigoté, et sa mère avait donné aux Juifs de Toulouse un choix de conversion, d’expulsion ou de mort.
pour l’aligoté je conseillerais à la Californienne ,plutôt du mouton , car si l
’origine de son nom n’est guère plus assurée: en vieux françois, aligoté veut dire rapiécé, mal habillé; ce qui lui donnerait une vague parenté avec l’aligot aveyronnais et avec le haricot de mouton.