Publié par Drieu Godefridi le 27 juillet 2023

278.000 euros ! C’est le montant faramineux investi par le gouvernement belge, sous la pression des écologistes (et des socialistes) en soutien de la brillante campagne que vient de réaliser Jean-Pascal van Ypersele pour devenir président du GIEC (célèbre club de fonctionnaires sur le climat).

Une campagne si brillante et décisive que van Ypersele a réuni ce jour, 26 juillet 2023, un énorme 15% des voix, qu’il est donc avant-dernier, disqualifié dès le premier tour et qu’il ne sera évidemment jamais président du GIEC (ce que déplorent les vrais adversaires de cette organisation bureaucratique, qui connaissent l’ampleur véritable des capacités de van Ypersele).

Mais qui est exactement Jean-Pascal van Ypersele de Strihou ?

Né à Bruxelles en 1957, dans un milieu ultra-privilégié, Jean-Pascal appartient à cette branche catholique de gauche de l’aristocratie belge, qui donne au monde enchanté des leçons d’égalitarisme, tout en se gobergeant de zakouskis dans les vastes propriétés dont ils ont hérité.

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Quand le catholicisme fut passé de mode, ce petit monde est passé à l’écologisme radical, pour vous enseigner les vertus de la vie dans un trois-pièces deux façades, depuis leur humble demeure à dix-huit façades (aussi nommée château par vous, les gueux).

Scientifique de petit calibre, de tout petit calibre nous assure-t-on, publiant peu, ou pour la célèbre organisation ’scientifique’ Greenpeace (sic), notoirement inconnu du grand public et même de ses pairs en tant que scientifique, le sympathique Jean-Pascal vit dans l’éclosion du GIEC une opportunité immanquable. Dans les termes de son ancien directeur de thèse, l’éminent scientifique Pr. André Berger, qui ne porte pas le Strihou en haute estime : Jean-Pascal décida de quitter la science pour embrasser la politique (tout en prétendant rester scientifique, vous suivez ? Car tout est là !).

Coup de génie ! Car, de fait, le GIEC dont Jean-Pascal devient bientôt vice-président lui apporta la renommée à laquelle il n’aurait jamais pu prétendre, comme scientifique.

Ayant atteint cette position de pouvoir, le charmant Jean-Pascal se dépêcha d’en abuser. C’est ainsi qu’il tenta de faire taire par la contrainte administrative l’un de ses collègues, brillant scientifique quant à lui — il s’agit d’István Markó — qui avait le front de le contredire publiquement, horreur et lèse-Strihou ! Avec quelques collègues, notre Einstein belge de chez Lidl circula une pétition publique (sic) pour exiger des sanctions contre Markó. Qu’il n’obtint pas. 

István Markó, mon ami, n’en fut pas moins mortifié par cet épisode. Cet immense scientifique — une équation chimique ne porte-t-elle pas son nom ? — avait été exfiltré de la Hongrie communiste par ses parents alors qu’il était à peine âgé de quatre mois. István en avait conservé une haine farouche pour la fausse science, qui use de la contrainte pour asservir ses opposants et, m’avait-il confié à l’époque, ‘Je n’aurais jamais cru revivre cette horreur en Belgique !’

Markó devait mourir en 2017, il n’avait que 61 ans, des suites d’une intervention chirurgicale de routine qui a mal tourné. (Dans cinq jours exactement, cela fera six ans !) Toute honte bue, l’exquis pétitionnaire Jean-Pascal eut le front de se présenter à ses obsèques. La veuve d’István, Patricia, de la même étoffe que son défunt mari, se chargea de rappeler à JP qu’il avait, par ses procédés infâmes et indignes, empoisonné la carrière et la fin de vie de son époux. Le JP en fut tout esbaudi. Pensez ! Un de Strihou se rend aux obsèques d’un manant — auquel il a fait donner le bâton, par surcroît ! — et on le rabroue ! 

Le problème de Jean-Pascal van Ypersele de Strihou est que ses pairs connaissent son petit calibre. Déjà en 2015, il avait lamentablement échoué dans ses velléités de conquête de la présidence du GIEC. Nouvel échec, encore bien pire, en 2023. “C’est la présidence du Giec ou rien,” déclarait Jean-Pascal en 2015 dans son style humble et modeste. Ce sera donc rien.

M. van Ypersele aura-t-il la décence de rembourser les 278.000 euros qui viennent d’être galvaudés, sur le denier public, à l’insistance de ses coreligionnaires ECOLO, pour ventiler aux quatre coins du monde une candidature qui n’avait aucune chance d’aboutir ? Combien d’écoles, de repas scolaires, de programme de réinsertion, de formation professionnelle et de vrais travaux scientifiques ne pourrait-on pas financer avec ce montant exorbitant ?

M. van Ypersele, il vous ici donné d’enfin réussir un grand rendez-vous dans votre existence : votre sortie. Remboursez cet argent !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Drieu Godefridi pour Dreuz.info.

Cette chronique est dédiée à la mémoire du scientifique István Markó, qui sourit.

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